La jeune israelo-canadienne qui avait fait parler d’elle pour avoir répondu à l’appel au secours du peuple Kurde est de retour en Israel. Originaire de Vancouver, Gill Rosenberg, 31 ans, avait décidé de quitter son confort de Tel-Aviv pour rallier des volontaires occidentaux sur le front, dans l’espoir d’apporter son aide à la lutte contre l’avancée de l’Etat Islamique.
Gill Rosenberg est entrée lundi de retour d’Irak après avoir passé plusieurs mois aux cotés des forces Kurdes du Perhsmerga. « Plus jamais ça » en parlant de l’Holocauste entendais-je sur les radios de l’armée israélienne où elle a servi durant plusieurs années.
« je voyais dans les journaux des enfants et des femmes violées, assassinées et vendues comme des esclaves sexuelles du fait de leur religion « , explique Rosenberg, ajoutant qu’elle se sentait devoir faire quelque chose. « Mon commandant m’a dit d’être discrète sur de ma judéité et d’uniquement dire que j’étais canadienne. »
En utilisant Facebook, Rosenberg d’abord pris contact avec les forces kurdes, qui lui donné des instructions sur la façon de les rejoindre en Irak.
« Je suis passée par la Jordanie puis de là je me suis envolée pour Erbil, une ville située en Irak », confie Rosenberg « De là, j’ai pris contact avec un certain nombre de bénévoles occidentaux sur Facebook et lesquels ont envoyé quelqu’un me chercher. »
Comme lui avait indiqué son commandant, Rosenberg a confirmé que la transparence face à ses camarades kurdes sur sa judéité, malgré le fait que leurs combats soit son le principal moteur de cette expédition, n’était pas exempt de tout danger. « Les Kurdes aiment Israël et le peuple juif, mais il y a toujours des gens idéologiquement moins favorables ».
Rosenberg a servi dans l’armée israélienne après avoir fait son aliya en 2006, elle a formé des soldats kenyans au cours de son service. En Irak elle a formé des kurdes. Elle participait parfois aux combats, parfois elle tenait uniquement des positions.
« Ce sont nos frères » dit-elle en parlant des soldats au combat contre l’Etat Islamique. Aujourd’hui, ses camarades de guerre, les soldats kurdes, avant de monter au front contre les jihadistes de l’Etat Islamique n’oublient pas ce qu’elle a fait pour eux. On peut entendre au sein des troupes Kurdes le cri de guerre de l’armée israelienne: « Aharay ! » (ce qui veut dire « Après moi », sous entendu, « je pars le premier suivez moi »).
Interrogée sur la raison pour laquelle elle a quitté le front contre l’État islamique, Rosenberg avoue qu’il a été difficile « de quitter ses amis encore sur le champ de bataille ». Elle indique que la dynamique de la guerre a changé de façon spectaculaire et que l’implication de l’Iran est devenue une évidence.»
Perçue une proie pour les jihadistes de l’Etat Islamique, il lui semblait que les menaces qui pesaient contre elle l’obligeaient à écourter son engagement. « Les choses ont changé suffisamment pour que je sentes devoir revenir à la maison, » ajoute Rosenberg, «et ma maison c’est Israël. »
Or Imbar pour Tel-avivre.com
Source: Jpost
Source: Jpost
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire