vendredi 3 juillet 2015

L’interdiction du salafisme en France : un enjeu de société.


Il semble que nous sommes bien trop hésitants sur la question, si l'on s'en tient à l'exemple de la Tunisie, qui n'a pas hésité à fermer les 80 mosquées salafistes qui étaient recensées sur son territoire (contre 89 en France).

Alors que la France est encore sous le choc du dernier attentat perpétré vendredi 26 juin 2015 sur son territoire, force est de constater que nos dirigeants politiques s’obstinent à fuir la réalité.
Cette réalité, c’est que le salafisme, que nous pourrions qualifier aisément de doctrine moyenâgeuse d’un islam radical qui combat l’ensemble de nos valeurs occidentales, s’est implanté de manière inacceptable dans notre pays, et qu’il est le terreau du terrorisme islamiste dont nous sommes victimes.
La seule voix qui semble s’être exprimée avec lucidité dans la société civile, est celle du journaliste Mohamed SIFAOUI, lequel n’a pas hésité à dénoncer le mal qu’ont nos élites à « nommer le mal », insistant sur le fait qu’il était temps pour nous « d’opérer une révolution culturelle, républicaine et démocratique et de réaffirmer ce que nous voulons être collectivement » (Emission C dans L’air du 26/06/2015).
Nous constatons qu’aucun responsable politique ou presque n’a dit publiquement que nous sommes victimes sur notre territoire d’attaques islamistes et salafistes (à part Madame Marine Le Pen qui a été la seule à nommer ce terrorisme pour ce qu’il est, lors d’une intervention publique à Perpignan le lendemain de la décapitation d’Hervé Cornara).
Devant ce constat, de nombreuses réactions ont commencé à fleurir sur les réseaux sociaux, fustigeant la frilosité des politiques et des journalistes, et doutant de la capacité de nos décideurs à protéger la population.
L’une de ces réactions des plus significative est le lancement d’une pétition en ligne intitulée « Interdiction immédiate du Salafisme en France » (Accessible à cette adresse : https://www.change.org/p/interdiction-imm%C3%A9diate-du-salafisme-en-france), laquelle a réuni pour l’heure plus de 2.500 signatures.
Ce genre de sursaut populaire suffira-t-il a éclairer nos élites sur le bien fondé d’une politique d’intransigeance vis à vis de ceux qui prônent le Djihad dans notre pays ?
Il semble que nous sommes bien trop hésitants sur la question, si l’on s’en tient à l’exemple de la Tunisie, qui n’a pas hésité à fermer les 80 mosquées salafistes qui étaient recensées sur son territoire (contre 89 en France).

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