VIDÉO. C'est un nouveau mode de transport qui envahit les lieux touristiques : les vélos-taxis ou tricycles urbains, un moyen de se déplacer vert et convivial.
Visite du vieux Paris, balade romantique ou visite insolite, différentes formules sont possibles en vélo-taxi. Ces vélos à trois roues sont de plus en plus nombreux à sillonner les rues de la capitale et des grandes villes françaises. Ce moyen de transport est aussi un véritable outil de communication.
Il attire de nombreux touristes : « On peut sentir l'air, c'est plus agréable que d'être dans une voiture », déclare une touriste espagnole. La dimension conviviale est aussi importante puisque le chauffeur devient guide lors des balades.
Cyclopolitain est le leader français des compagnies de vélos-taxis. La société propose plusieurs types de trajets et met à la disposition des touristes une cinquantaine de tricycles.
Elle a recruté une centaine de chauffeurs, comme Valentin, étudiant en théâtre : « C'est le plus cool des jobs étudiants, car lorsqu'on n'a pas les moyens de voyager, c'est une autre manière de s'évader, de rencontrer des gens différents. »
TripUp – Tricycle urbain de proximité – est une autre société de vélos-taxis présentant des formes et un design variés. L'entreprise dispose de 30 véhicules et de 12 vélos-taxis. Parmi les chauffeurs qui louent leur véhicule à la société, on retrouve Emmanuel, 30 ans et chauffeur depuis quatre ans : « J'adore rencontrer de nouvelles personnes et parler anglais et espagnol toute la journée. On est dehors, il n'y a pas de patron, et une liberté totale de faire ce qu'on a envie de faire », déclare-t-il.
Écologique et convivial
Les vélos-taxis s'inspirent du « tuk-tuk » et la vitesse maximale de l'engin est de 25 km/heure. Conduire un vélo-taxi nécessite d'être sportif, comme l'explique Emmanuel Le Parco : « Il faut avoir une bonne condition physique et parler anglais, ce sont les deux conditions. »
On dénombre environ 200 véhicules dans les rues parisiennes.
Il faut détenir une assurance de transport de personnes. « Il faut être autoentrepreneur et souscrire à une assurance transport, mais il y a des personnes qui ont de faux documents pour travailler, donc ça nous porte préjudice », explique Emmanuel Le Parco.
La société TripUp demande à ses chauffeurs d'avoir leur propre assurance : « Nous vérifions systématiquement avant de louer un tricycle », commente Stephan Feingold, le gérant.
Un espace publicitaire mobile
Les triporteurs sont aussi des espaces publicitaires mobiles : « Nous sommes sollicités par tous types de secteurs : alimentaire, cosmétique, grande distribution, etc. », explique Stephan Feingold. Ce type d'affichage est efficace puisque « les vélos-taxis sont des outils sympathiques, ludiques et très visibles.
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