mardi 21 juillet 2015

La permission d’exterminer les Juifs...


Avec la signature de l’accord sur le nucléaire iranien, ne laissons surtout pas l’histoire se répéter.


Depuis la signature de l’accord sur le nucléaire iranien, je n’arrive plus à fermer l’œil.
Je pense à l’histoire de Pourim, quand le dirigeant du monde libre, le roi A’hachvéroch accorda à Aman, le perse dément, la permission de tuer tous les hommes, femmes et enfants juifs de son empire.
Imaginez donc comment nos frères devaient se sentir le jour de ce funeste décret. Abandonnés, isolés et effrayés.
Cet accord décuple la capacité d’un dément perse à détruire les Juifs.
Et voilà qu’à notre époque, les nations du monde ont signé un document qui ne fait rien pour enrayer — et donc décuple — la capacité d’un autre dément perse à mettre à exécution son vœu de détruire tous les hommes, femmes et enfants de l’État juif.
Pour commencer, la majeure partie du jackpot iranien de 200 milliards de dollars ira droit dans les poches de ses mandataires terroristes que sont le Hezbollah, le Hamas et la Syrie d’Assad.
Plutôt dangereux comme accord !
La capitulation de l’Occident sur toutes les questions primordiales, comme les centrifugeuses, les inspections, les missiles et les sanctions, est bien documentée.
En outre, cet accord se base sur l’espoir que les Ayatollah fanatiques abandonneront leur mission djihadiste de domination islamique globale, en lui préférant la voie occidentale de la tolérance et la conciliation. Chose difficile à croire quand on sait qu’il y a tout juste quelques jours à Téhéran — et sous le regard attentif du président Rouhani — une foule fanatique a brûlé des drapeaux américains et israéliens tout en scandant : « Mort à l’Amérique ! Mort à Israël ! »
L’Iran et ses acolytes célèbrent cet accord (le dictateur syrien Assad a salué cette « grande victoire ») qui fait basculer l’équilibre des forces du Moyen-Orient, jusque là dominé par des éléments pacifistes, en faveur de djihadistes violents et tyranniques.
Et c’est déjà une raison suffisante pour que le monde entier pleure cet accord.

Les chemins de fer menant à Auschwitz

En 1944, quand les Juifs hongrois se faisaient gazer à raison de 12 000 par jour, les États-Unis auraient parfaitement pu bombarder les chemins de fer menant à Auschwitz, ce qui aurait efficacement mis fin à ces assassinats. Mais ils choisirent de ne pas le faire.
Comment l’humanité — et plus particulièrement l’Amérique — resta indifférente et permit passivement à la Shoah de se poursuivre ?
Lorsque j’ai visité Auschwitz en compagnie de Rav Noa’h Weinbergzatsal et réfléchi à l’immense réseau ferroviaire qui s’étendait dans tous les sens depuis la Norvège jusqu’à la Grèce, je lui ai posé la même question : pourquoi les Alliés n’ont-ils rien fait pour enrayer la Solution finale ?
L’abandon des Juifs était une conséquence avec laquelle ils étaient prêts à composer.
Sa réponse fut prosaïque : en soupesant les différentes options qui s’offraient à eux, ils en ont conclu que l’abandon de 6 millions de Juifs était une conséquence avec laquelle ils étaient prêts à composer.
Quelle sera notre réaction aujourd’hui ?
Il y a soixante-dix ans, les choses n’auraient-elles pas pu être différentes si l’humanité entière s’était soulevée en masse pour exiger que les gouvernements s’opposent fermement à ce génocide ?
S’il était vivant aujourd’hui, j’imagine que Rav Weinberg aurait conseillé : mettons à profit le pouvoir d’Internet pour nous élever collectivement contre cet accord insoutenable et y mettre un terme.

Un accord intenable et immoral

Au moment même où les atrocités de la Shoah prenaient place, le monde entier détournait sciemment le regard, en pensant que cela ne les concernait pas du tout. En fin de compte, 60 millions d’hommes payèrent cette indifférence de leur vie, et le retard avec lequel l’humanité choisit d’affronter le mal devint une source de culpabilité collective pendant des décennies.
Cette fois, nous devons à tout prix écrire un nouveau dénouement.
Quelle voie allons-nous choisir ? La voie ardue consistant à protester et à lutter activement contre cette injustice ? Ou la solution de facilité consistant à repousser le problème et à se contenter de suivre passivement les infos ?
Stopper le nucléaire iranien c’est empêcher un génocide.
Il ne s’agit pas d’une question politique ou religieuse. Il s’agit de la question sécuritaire la plus critique du moment. Stopper le nucléaire iranien est une question humanitaire universelle : la prévention d’un génocide.
Même si l’Iran n’active pas la bombe, le simple spectre d’une guerre nucléaire imminente rendra la vie en Israël insoutenable.
Cet accord est profondément immoral, comme David Efune le souligne sur le site Algemeiner.com :
  • Il est immoral parce qu’il fournit à l’Iran une cagnotte de plusieurs milliards de dollars pour financer son expansionnisme global et ses campagnes terroristes.
  • Il est immoral parce qu’il tolère le torrent de haine de l’Iran à l’encontre des femmes, des Juifs, des Chrétiens, des Américains, des Musulmans sunnites et autres.
  • Il est immoral parce qu’il ignore le vœu solennel de l’Iran de détruire l’État juif – mettant en danger la vie de millions de personnes et trahissant l’allié loyal et de longue date de l’Amérique.
Les mots d’Elie Wiesel résonnent dans mon esprit : « Nous avons appris à prendre au sérieux les paroles haineuses de nos ennemis. »

L’arme de la prière

Les sceptiques diront qu’il est trop tard pour entreprendre quoique ce soit. Qui peut donc stopper des dirigeants mondiaux si partiaux ?
Mais nous Juifs croyons fermement que le Roi des rois a le dernier mot dans toutes les affaires d’État. C’est la raison pour laquelle le Talmud affirme : « Même si une épée tranchante est posée sur ton cou, ne désespère pas de la miséricorde. »
Nos prières ont un impact considérable.
Quand le spectre d’un génocide planait sur nos ancêtres dans l’histoire de Pourim, il y a 2700 ans, Esther n’eut qu’une seule requête à l’adresse de Mardochée : exhorter les Juifs à lever les yeux vers le Ciel et à se répandre en prières. Elle savait que si nous devons agir concrètement face au danger, nous reconnaissons que la force et la victoire du peuple juif dépendent uniquement de Celui qui nous a proclamés nation éternelle.
Aujourd’hui, alors que 6 millions de vies juives sont en danger, nous devons impérativement crier vers le Tout-Puissant.
Nous devons impérativement manifester notre outrage et exiger que le Congrès américain rejette ce terrible accord.
L’Iran est un régime terroriste fanatique.
Après Auschwitz, nous savons que le pire peut arriver.
Il est grand temps que nous fassions entendre notre voix.

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