mardi 24 février 2015

Effondrement de l'AP ? Israël répond..


Les affirmations que l'autorité palestinienne (AP) est sur le point de s'effondrer parce qu'Israël réticent les recettes fiscales mensuelles qu'il perçoit et transfère à Ramallah sont exagérées, ont déclaré dimanche des responsables israéliens.

Ils répondaient aux revendications répétées de hauts responsables américains et européens, dont le secrétaire d'état américain John Kerry, que si l'argent n'était pas transféré, l'AP pourrait se désagréger ou arrêter sa coopération sécuritaire avec Israël.

Kerry, lors d'une conférence de presse samedi à Londres, a déclaré avoir discuté avec son homologue britannique Philip Hammond "des préoccupations que nous partageons au sujet de la viabilité de l'autorité palestinienne si ils ne reçoivent pas de fonds bientôt."

"Si l'autorité palestinienne cesse ou cessait la coopération sécuritaire, ou même déciderait de se dissoudre en raison de leur situation économique, et cela pourrait se produire dans un proche avenir si ils ne perçoivent pas de revenus supplémentaires, alors nous serions confrontés à une autre crise qui pourrait avoir un impact considérable sur la sécurité des palestiniens et des israéliens," a-t-il dit.

 "Et qui aurait le potentiel de répercussions graves ailleurs dans la région."
Un responsable israélien a déclaré que Jérusalem, qui a retenu deux paiements mensuels et le transfert de 200 millions de dollars depuis le début de l'année en réponse au fait que l'AP ait rejoint la cour pénale internationale et engage des procédures contre Israël, a fait une évaluation et a conclu que bien qu'il y ait "une pression sur l'autorité palestinienne," il y a du temps, et l'AP n'est pas sur le point de s'effondrer.

"Nous croyons que les gens devraient se concentrer sur ce qui a amené cette situation, qui est la rupture par l'AP de ses engagements fondamentaux envers le processus de paix en allant au conseil de sécurité de l'ONU et la CPI," a déclaré le responsable. Il a ajouté qu'Israël ne pouvait pas attendre et rester les bras croisés alors que l'AP a lancé une "guerre diplomatique" contre lui.

Selon le responsable, la réponse d'Israël a jusqu'ici été "très mesurée", ajoutant que les fonds sont détenus par une tierce partie et ne sont même pas utilisés pour payer les factures d'eau et d'électricité que l'AP refuse de payer, un geste qui serait "irréversible".

Les étapes actuelles, cependant, sont réversibles, a-t-il dit, sans indiquer quelles mesures l'AP devrait prendre pour assurer le paiement des sommes bloquées.

Le prochain transfert est prévu pour la première semaine de mars, mais il est très peu probable que les fonds soient libérés avant les élections du 17 mars.

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