vendredi 14 novembre 2014

Quel est le pire ennemi d’Israël: l’Iran ou les médias de gauche ?


Le chef suprême de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a publié dimanche 9 novembre un plan en neuf étapes pour éliminer Israël. Le premier ministre israélien a immédiatement déposé une plainte formelle auprès de négociateurs occidentaux qui tentent d’arriver à un accord sur le nucléaire avec Téhéran.

Sur son compte Twitter officiel, Khamenei explique ainsi “la bonne façon d’éliminer Israël.”

“Pourquoi devons nous, et comment éliminer Israël? » demande Khamenei avant d’apporter la réponse en neuf étapes.
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“Le seul moyen de mettre fin aux crimes d’Israël est de mettre fin à ce régime,” écrit-il. La semaine dernière, le journal français Le Monde aussi accusait Israël de commettre des crimes. “Et bien entendu, l’élimination d’Israël ne veut pas dire le massacre du peuple juif de la région. La République islamique propose un mécanisme logique et pratique destiné à la communauté internationale.”
Puis Khamenei accuse “le régime sioniste factice” de commettre des actes d’ “infanticide, d’homicide, de violence, et de se vanter ouvertement de sa poigne de fer.” Les mêmes propos que dans Libération et le Nouvel Obs.
Khamenei demande ensuite que la Judée Samarie – c’est à dire les Arabes palestiniens, soit armée au même titre que le Hamas dans la bande de Gaza, afin qu’ils puissent attaquer Israël. Les journalistes et les politiciens qui dénoncent le mur de séparation et demandent qu’une frontière soit établie sur la ligne d’armistice de 1949 (il n’existe pas de « frontières de 67″), obligeant à fermer l’aéroport international Ben Gurion qui se retrouverait à la portée des missiles, ne demandent rien d’autre.
Ainsi les crimes d’Israël et seulement les crimes d’Israël sont pointés du doigt par ce fou de Dieu.
Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?
Je vais vous mettre sur la voie.
Depuis le 6 novembre, Gaza est sous attaque. Des civils sont expulsés de leurs maisons, des maisons ont été détruites, un couvre feu a été imposé, la frontière a été fermée et le blocus renforcé.
Des centaines de Palestiniens, le long de la frontière, ont reçu l’ordre d’évacuer la zone. Leurs maisons vont être détruites et il n’est pas question de les indemniser.
Et pourtant les médias sont restés silencieux. Cherchez, vous ne trouverez pas une ligne à ce sujet.
N’est ce pas étrange ? Gaza est sous attaque et pas un média n’en parle.
C’est parce que c’est l’Egypte, et pas Israël, qui a ordonné les expulsions.
L’Egypte a décidé de créer une zone tampon le long de la frontière avec Gaza. Elle reproche au Hamas de prêter main forte aux attentats terroristes qui attaquent les soldats égyptiens dans le Sinaï.
Les Bulldozers ont commencé leur travail dans la ville de Rafah, qui a été coupée en deux lors du traité de paix entre l’Egypte et Israël en 1979. Une partie est dans la bande de Gaza, l’autre en Egypte. L’Egypte n’entre pas dans ce genre de nuances, et a décidé qu’elle a besoin d’un no mans land d’un demi kilomètre de large.
Aucun journaliste n’a publié de documentaire déchirant au sujet des familles de Rafah obligées de quitter leurs maisons où ils vivent depuis des générations. Aucun média n’a pleuré ces femmes qui ne peuvent plus traverser la frontière, qui a été verrouillée, pour se rendre dans un hôpital décent pour accoucher.
L’Egypte a fermé la porte – le passage de Rafah – de la prison à ciel ouvert que représente Gaza, et ni Médiapart, ni Le Point ni France 2 n’ont cru utile de dénoncer. Il n’y a pas une de dépêches AFP pour dénoncer cette atteinte au droit humanitaire, et pourtant, aucun Palestinien de Gaza ne peut plus sortir.
Où sont les articles qui dénoncent que Gaza a été transformé en camp nazi ? Les menaces que l’Egypte risque de se retrouver « plus isolée que jamais » ? Les appels au boycott ? Et BDS, ils dorment ? On attaque des Palestiniens et les médias communistes ne disent rien ?
Il n’existe pas, en vérité, de guerre plus violente que celle que mènent les médias contre Israël.
Qu’un Palestinien se retourne un ongle contre un soldat israélien, ils en font leurs gros titres.
Qu’un terroriste palestinien tue un bébé de trois mois après avoir foncé en voiture contre des passants à Jérusalem, et c’est un malheureux accident de la route.
Qu’Abbas le félicite, vos médias jugent que vous n’avez pas à le savoir.
Que des enfants palestiniens soient torturés en Syrie, c’est le silence indifférent. Même de l’UNICEF.
Chassés de chez eux par Israël, on réclame une commission d’enquête et on dénonce une colonisation illégale de la « Palestine ». Chassés par les Egyptiens, pas une ligne dans les médias.
Si Israël ne peut pas être mis en cause, les journalistes trouvent le sujet secondaire.
En réalité, ils sont indifférents au sort des Palestiniens, sauf si cela représente une opportunité pour attaquer Israël.
La guerre que livrent les médias à Israël est totale, cynique. Jamais, dans l’histoire médiatique du 20e et du 21e siècle, il n’y a eu une telle déformation, une telle inversion des faits. Jamais la désinformation n’aura été aussi spectaculaire, constante, extrême.
Lorsqu’un Palestinien d’origine jordanienne, juge de son métier, passant la frontière depuis la Jordanie, reçut une balle dans la poitrine tirée par un soldat israélien, Le Monde dénonça le crime. Lorsque l’armée israélienne demanda au Monde s’ils avaient manqué de place pour dire que le Palestinien portait une ceinture d’explosifs, ils n’ont pas répondu. Et ils n’ont pas corrigé l’article, laissant l’accusation de crime faire son chemin…
Globalement, les Israéliens se contre fichent des attaques des médias étrangers. Ils en rient car ils savent que quoi qu’ils fassent, ils sont attaqués.
Rire n’est pas la bonne solution. C’est faire l’autruche sur une réalité antisémite sordide tout droit sortie des écoles de journalistes et nourrie par les syndicats.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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