samedi 15 novembre 2014

Prison : les islamistes en quarantaine ? Il était temps !


S’il y avait un président à l’Élysée, le choix de nos jeunes Français de branche ne se résumerait plus en un impossible grand écart entre Nabilla et Mohammed Merah.

Grande nouvelle à la prison de Fresnes : les islamistes radicaux auraient désormais droit à leurs propres quartiers. Quelle nouveauté…
Qu’est-ce que les politiques et les journalistes ont de commun avec les enfants ? Leurs inépuisables capacités d’émerveillement devant l’eau qui mouille. Car cela fait maintenant des ans, des décennies, voire des siècles qu’en milieu carcéral, chacun est encabané par affinités sélectives et supposées. 
Bien sûr qu’on ne met pas un Juif en cellule avec des Arabes. Un Blanc avec des Noirs. Un Noir avec des Maghrébins. Un Algérien avec des Marocains et vice versa. Un manouche avec des gadjos. Un délinquant sexuel avec des braqueurs de banques, etc.
Ainsi faut-il savoir qu’une prison n’est finalement rien d’autre qu’une gigantesque cour de récréation. Et que son « surgé » et ses « pions », comme on disait autrefois, n’aspirent qu’à une seule chose : une légitime tranquillité. Du coup, les « islamistes » devraient avoir, à titre expérimental et à Fresnes, leurs pénates à part. Il était temps. Cela n’est ni bien ni mal, juste logique.
D’où vaine agitation médiatique. Et grande panique quant aux éventuels remèdes à administrer. Car si les aumôniers catholiques, protestants et juifs sont assez nombreux en univers carcéral, autant leurs homologues musulmans ne répondent que chichement à l’appel. En effet, même si l’islam est une religion sans clergé, ce même islam tente vaille que vaille, aujourd’hui et en France, d’en créer un ; lequel, suprême ironie, est formé par les universités catholiques de Paris. Voilà des années que ça dure, et encore plus de mois que nos imams de France, conscients des enjeux du moment, peinent à contrer le phénomène djihadiste.
Après, on ira dire qu’entre islam et islamisme, le lien n’est que ténu et que la nature, fondamentale ou fondatrice, est la même. Fort bien. D’autres rétorqueront, non sans raison, raisons gravées dans le marbre de l’histoire, que les dingos génocidaires du Mayflower ou les ahuris du Ku Klux Klan qui fêtaient Noël en clouant des nègres sur des planches enflammées pouvaient, eux aussi, exciper d’un lien historique d’avec le catholicisme romain ; il n’empêche que ces deux religions à vocation universelle ont toutes deux engendré de redoutables monstres déviants.
Maintenant, que faire ? Il faudrait sûrement plus d’imams correctement et théologiquement éduqués pour faire revenir leurs brebis ou leurs chameaux dans cette voie droite si chère à la religion islamique. De telles méthodes ont déjà été éprouvées avec succès en Jordanie et même – comble du comble – en Arabie saoudite, là où il a été assené aux djihadistes fous que « l’encre du savant était plus sainte que le sang du martyr »…
Le problème est que ce « sang » n’est aujourd’hui plus celui des « martyrs », mais juste de décérébrés cherchant à donner du sens à une vie n’en ayant plus, de sens. Et que « l’encre » du savant se résume désormais à des tweets d’analphabètes de l’espèce persistante.
Pour résumer, s’il y avait un président à l’Élysée, le choix de nos jeunes Français de branche ne se résumerait plus en un impossible grand écart entre Nabilla et Mohammed Merah.

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