jeudi 6 novembre 2014

Alors, qui est la véritable "poule mouillée" ?


A en juger par leurs actions, la plupart des dirigeants arabes ne veulent pas créer un nouvel État terroriste islamiste, appelé "Palestine" et dédié à l’idéologie des Frères Musulmans, qui ne cherche qu’à renverser leurs propres régimes. Les Arabes veulent un État palestinien, mais je vous en prie, seulement celui qui saura mener une gouvernance responsable.
Selon la "rue arabe", ce sont les Américains et les Européens qui sont lâches, ils ont peur de prendre des mesures significatives contre l’Iran et sont terrifiés par les ghettos islamiques dans leurs villes, qui ont exporté les terroristes pour se battre pour l’État islamique, fournissant des logements pour les combattants aguerris qui reviennent.

Pour les Arabes, l’ironie ultime est que l’Amérique paie le Qatar pour avoir sa base aérienne, tandis que le Qatar paye des terroristes pour tuer des Américains.

Quand John Kerry a affirmé que c’était la question palestinienne non résolue qui a provoqué un effet d’entraînement et fait s’emballer le phénomène de l’Etat Islamique, il a simplement inspiré l’envie des Palestiniens d’utiliser la mosquée Al-Aqsa comme déclencheur religieux pour de futures effusions de sang.

Il y a une guerre civile en cours entre l’Islam radical — motivée par des fantasmes impérialistes de restaurer le Califat islamique — et les régimes musulmans plus modérés et sécularisés, qui cherchent la voie de la modernisation et du progrès.
Bibi, Sayeret Matkhal, Obama fumeur de joints, gauchiste de campus et animateur de colos au Pakistan Taliban.
Dans le même temps, l’Islam sunnite est au milieu d’une crise de plus en plus violente dans ses relations avec l’Iran Shi’ite, qui semble être sur le point de s’octroyer la capacité d’un armement nucléaire et qui, pendant des décennies, avait lorgné sur les gisements de pétrole de ses voisins d’Arabie.

Au milieu de ce désordre explosif, le Secrétaire d’Etat américain John Kerry et ses partisans ont jeté l’accusation selon laquelle c’était, en fait, le refus d’Israël de parvenir à un accord de paix qui était responsable de l’effet de vague de fonds qui a mené à la création de Daesh. 

Ce diagnostic erroné de la situation repousse simplement les efforts de l’Occident de trouver une solution réelle, réalisable de la question palestinienne.

Il est facile pour les dirigeants du monde arabe de verrouiller la cible sur l’accusation de Kerry et de l’utiliser pour justifier leur faiblesse et leur réticence à entrer dans un combat direct contre le terrorisme ; de laisser l’Amérique faire le sale boulot et, idéalement, de soulager le monde arabe d’avoir à reconnaître Israël et à établir un Etat palestinien viable.

Ils seraient également en mesure d’éviter de prendre en considération la demande d’Israël d’une démilitarisation des territoires palestiniens et, pouvoir ainsi réclamer des concessions de la part d’Israël à l’égard des Palestiniens.

A en juger par leurs actions, la plupart des dirigeants arabes ne souhaitent pas voir la question palestinienne résolue . Ils semblent préférer maintenir le statu- quo. Ils accusent Israël d’avoir refusé de faire des concessions aux Palestiniens et espérent que ce refus va affaiblir Israël, même si Israël est leur défense stratégique contre l’Iran.

La plupart des dirigeants arabes ne veulent pas créer ce qui est voué à devenir un nouvel État islamiste terroriste , consacré à l’idéologie des Frères Musulmans et qui renversera leurs propres régimes. Les dirigeants arabes doivent déjà affronter l’Etat Islamique, Al-Qaïda et le Front d’Al-Nusra en Syrie, Irak, Libye et au Yémen, et c’est suffisant pour eux, sans parler de l’Afrique du Nigéria à la Somalie et de tout ce qui se trouve entre les deux.

Mais si Israël peut être accusé de l’un ou l’autre des maux du monde, avec la bénédiction de Kerry,pourquoi se priver de l’occasion ?

Lorsque le Roi Abdullah de Jordanie a poussé son cri de détresse concernant l’actuelle guerre civile islamique, ce n’était pas par hasard — il y a un vrai problème.
Aucun exemple n’est plus édifiant que la Turquie, le Qatar et l’Iran. 

La Turquie, conduite par son Président, Recep Tayyip Erdogan, héberge le centre de commandementdu Hamas à l’étranger ; il est pris en charge par le Qatar et apparemment, il voudrait prendre le contrôle de plus de territoires sunnites en renversant les monarchies arabes sunnites. 

Une telle démarche permettrait à Erdogan de réaliser son vrai rêve de recréer un Empire Ottoman et le Califat.
La Turquie et le Qatar, son partenaire du complot du retour au califat, ont laissé leurs empreintes sur la plupart des attaques terroristes et des catastrophes qui ont lieu actuellement au Moyen Orient, en particulier dans les domaines de la subversion, l’incitation au terrorisme, l’armement et l’entraînement de terroristes.

Les organisations terroristes islamistes sunnites du Moyen-Orient, sont dans le même temps, encouragées et endoctrinées par la TV Al-Jazeera, le mégaphone des Frères Musulmans, ce média appartient à la famille al-Thani du Qatar.

C’était le canal arabe d’al Jazeera qui avait lancé le "printemps arabe" en reprenant l’histoire d’un vendeur de fruits qui voulait simplement un permis et qui a été fouetté, sans interruption, par les sbires du pouvoir, jusqu’à ce qu’il donne naissance à une révolution qui a fait tomber le gouvernement de Tunisie.

Les bandes terroristes du Moyen-Orient sont maintenant armées et entraînées grâce au financement du Qatar. Récemment, autre ironie savoureuse, la Turquie a accepté d’aider à former les rebelles syriens et permettre aux Etats-Unis d’utiliser ses bases militaires — mais pour la Turquie, le plan est probablement d’abattre le président syrien non-sunnite, Bashar Al-Assad et pas, comme les Etats-Unis se l’imaginent, de réduire le potentiel de Daesh.

Dans le passé, les États du golfe Persique comme l’Arabie saoudite avaient rejoint l’encadrement des formations terroristes islamiques, mais actuellement, comme le proverbe arabe le dit, c’est "le sortilège du boomerang", et l’Arabie saoudite et ses alliés du Golfe doivent se défendre contre ces mêmes groupes qu’ils ont aidé à créer.

Les Organisations terroristes sont maintenant généreusement financées par le Qatar et la Turquie membre de l’OTAN, qui les incitent à attaquer les régimes de l’Egypte, de Syrie, d’Irak, de Jordanie et de divers régimes dans le golfe Persique et l’Afrique. Bien sûr, ils sont tout aussi inspirés d’attaquer Israël, comme le Hamas l’a fait.

La Turquie et le Qatar aussi exploitent la naïveté de l’Occident, des agents de l’Etat Islamique encouragent des préparatifs pour attaquer l’Europe et les États-Unis. Les Prédicateurs de « l’Islam politique » incitent des jeunes musulmans, fragiles, en Occident et les préparent à une campagne terroriste. Ils utilisent la rectitude politique, la liberté d’expression et le soutien de l’Occident au« pluralisme », tout en jurant du fait qu’ils ne prêchent pas pour le terrorisme.

La Turquie et le Qatar, ainsi que l’Iran — qui fait tout son possible pour exporter la révolution islamique de l’Ayatollah Khomeini partout vers les deux Amériques du Nord et du Sud, mais aussi vers la Syrie, le Liban, l’Irak et le Yémen — sont aidés par un mécanisme appelé la prédication, ou la "sensibilisation".

 « La prédication », techniquement, est utilisée par l’Islam politique pour endoctriner, enrôler, façonner et fournir des terroristes islamistes dans le monde entier ». Mise au point à des fins terroristes par les Frères Musulmans, son mentor est le Cheikh Yusuf al-Qaradawi, qui, comme chef de file du Hamas, Khaled Mashaal, est basé au Qatar.
Alors que les rivaux de l’Iran, les Etats sunnites, mènent leurs guerres civiles, l’Iran devient plus fort. 

Non seulement en se transformant en puissance nucléaire, maus aussi parce qu’il intensifie également tous ses avant-postes au Moyen-Orient et dans le monde entier. Il prend en charge le régime Shi’ite en Irak contre Daesh ; il arme et finance les Houthis au Yémen et le Hezbollah au Liban ; et il prend en charge le régime alaouite syrien contre ses opposants sunnites.
Quand il s’agit de terrorisme, l’Iran ne dessine pas de lignes partisanes. 

Il prend également en charge les groupes sunnites : le Hamas et le Jihad islamique palestinien, qui cherchent à détruire Israël et à attaquer les égyptiens au Sinaï.
En réponse à la menace colossale de l’Islam radical, la voix de pleurnicheuse de l’Occident peut à peine être audible . 

L’administration américaine s’égosille à condamner Israël. Un « haut fonctionnaire, » très probablement l’actuel chef du Cabinet de la Maison Blanche Denis McDonough , a qualifié le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’Israël de « poule mouillée », pour avoir eu peur de faire la paix avec les Palestiniens.
Denis McDonough, portrait craché d’un félon, chef de Cabinet et bras droit d’Obama, serait l’éminence grise d’Obama et Kerry -ratatinés aux MidTerms, à l’origine de l’insulte : "poule mouillée", contre Bibi Netanyahu

Selon la "rue arabe," y compris la rue palestinienne, ce sont les Américains et les Européens qui sont des lâches, qui ont peur de prendre des mesures significatives contre l’Iran et qui sont terrifiés par les ghettos islamiques dans leur ville, ceux-là même qui ont exporté des terroristes pour se battre dans les rangs de l’État islamique et qui fournissent des logements pour les combattants qui reviennent.

Les Etats Sunnites déclarent que sous la menace Shi’ite ils ne peuvent pas encore atteindre un accord entre eux sur ce qui doit être fait ; et les Palestiniens, dans leur folie, ont choisi le pire moment possible pour enflammer la violence à Jérusalem et à la mosquée Al-Aqsa . 

Les Palestiniens ne semblent pas comprendre que les régimes arabes qui peuvent les prendre en charge sont actuellement occupés et luttent pour leur propre survie. Ils ne souhaitent pas devenir la proie des provocations palestiniennes sur ce qu’ils ne réalisent que trop bien - les menaces fictives à Jérusalem.

Compte tenu de la situation actuelle, les actions de politiques régionales de la Turquie sont dangereuses, sournoises et hypocrites . Pour parvenir à leurs fins, les dirigeants turcs semblent n’avoir aucun scrupule à sacrifier leurs minorités, telles que des chrétiens et des Kurdes (dont la plupart sont sunnites). 

Les dirigeants turcs ont été les premiers à pleurer sur la « crise humanitaire » quand Israël a imposé une fermeture sur la bande de Gaza pour empêcher l’Iran d’envoyer des armes au Hamas.

La Turquie a envoyé la flotille Mavi Marmara pour protéger les habitants de Gaza, qui n’ont jamais été en danger. Les dirigeants de la Turquie ont voulu affaiblir le Président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui, au moins à cette époque, s’était montré disposé à parvenir à un accord de paix avec les Israéliens. Mais lorsque les Kurdes de Syrie sont tués quotidiennement, à Kobani, les Turcs sont silencieux. 

Peut-être que secrètement c’est confortable de voir qu’un groupe qui souhaite un état dans ses propres frontières et en dehors de la Turquie, se faire agresser.

Ainsi, lorsque John Kerry prétend que c’est la question palestinienne non résolue qui a provoqué un effet de ’lame de fond’ pour créer Daesh, il a inspiré simplement les Palestiniens en les incitant à utiliser la mosquée Al-Aqsa comme déclencheur religieux pour de futures effusions de sang.

L’idée n’est pas nouvelle ; elle a été utilisé en 1929 par le Grand Mufti de Jérusalem et a conduit à des émeutes anti-juives et le massacre des Juifs à Hébron. Elle a été utilisée à nouveau par le Président de l’OLP Yasser Arafat en 2000, afin d’inciter les Palestiniens à la deuxième intifada, qui a tué un nombre incalculable de Juifs et d’Arabes. 

Aujourd’hui, Mahmoud Abbas et Khaled Mashaal du Hamas font exactement la même chose pour inciter à un djihad, qui cette fois, sera véritablement religieux et non fondé sur la volonté d’obtenir un territoire.

Plus Kerry accusera Israël d’avoir aider la création de Daesh, plus les Palestiniens utiliseront la mosquée Al-Aqsa pour remuer le feu brûlant dans le chaudron bouillonnant du Moyen-Orient.

La campagne d’incitation religieuse des Palestiniens est actuellement menée principalement parMahmoud Abbas, l’homme qui se tenait devant les Nations Unies et qui a accusé Israël de fomenter une guerre de religions. Il s’agit du même Mahmoud Abbas qui appelle les Palestiniens à utiliser tous les moyens disponibles pour lutter contre Israël, tout en niant qu’il le fait par ailleurs.

Pendant ce temps, le Qatar est en arrière plan, ordonne à la TV Al-Jazeera d’inciter les Palestiniens à l’emploi de la violence contre Israël, l’Egypte et la Jordanie, et encourage les attentats qui conduisent seulement à des représailles israéliennes justifiées .

La famille royale du Qatar se cache derrière la sécurité d’avoir une importante base aérienne américaine sur son sol, tout en soutenant le Hamas, le mouvement islamique en Israël et les organisations terroristes dans la péninsule du Sinaï. Aux Arabes, l’ironie ultime est que les Américains paient le Qatar pour avoir une base aérienne, tandis que le Qatar paye des terroristes pour tuer des américains.

Le Qatar trouve encore le temps d’accuser le Waqf de Jordanie, responsable de la mosquée Al-Aqsa, de collaborer avec Israël pour éliminer tous les signes de présence musulmane sur le Mont du Temple. 

Le plan du Qatar est uniquement pour le moment, de provoquer des émeutes en Jordanie pour évincer le roi de Jordanie.

Inspiré par les accusations de l’Ouest contre Israël et la reconnaissance enthousiaste de l’Occident envers un Etat palestinien — sans exiger des négociations directes avec Israël, comme il est prévu par les traités internationaux — la direction palestinienne va de plus en plus se radicaliser .

Mahmoud Abbas est allé jusqu’à abandonner son faux-semblant de modération si les Israéliens peuvent être accusés d’avoir créé Daesh sans aucune mention de la culpabilité du Hamas, dont l’idéologie est la même que Daesh, Mahmoud Abbas, a été libéré de tout engagement pour la paixet peut poursuivre activement la voie de la déclaration unilatérale d’un Etat palestinien.

En outre, ils sont témoins de l’abrogation, par la Russie de son accord avec l’Ukraine, à Budapest de 1994, qui n’a, pratiquement, eu aucune conséquence défavorable. C’est un précédent trop tentant pour être ignoré. 

Ainsi, l’autorité palestinienne et le Hamas véritablement ont parlé d’une seule voix, mais c’est la voix du Hamas.
Khaled Mashaal, chef du bureau politique du Hamas, a appelé tous les Palestiniens à prendre les armes pour défendre la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. 

La mosquée, dit-il, justifie le jihad et le sacrifice de shahids [les martyrs] pour la libérer, et, comme dans la Charte du Hamas, la "résistance" est la seule solution pour les problèmes du peuple palestinien.
Mashaal a été repris par Mahmoud Abbas à la 14ème Conférence du Fatah. Abbas a dit que sous aucune condition les Juifs ne pourraient être admis dans la mosquée Al-Aqsa ou l’église du Saint-Sépulcre, parce que toute présence juive serait considérée comme un outrage pour eux. 

De quelle autorité ont-il pris possession des lieux saints chrétiens ? Peu de temps auparavant, Abbas avait même prétendu qu’il n’avait pas l’intention d’inciter à une troisième intifada contre Israël.

John Kerry a réussi à lier Israël aux guerres civiles entre Shi’ites et sunnites, des Frères Musulmans, à l’imbroglio global de l’Islam radical et à l’inspiration de la création de l’(Etat Islamique. Puis il a reproché l’échec de la question palestinienne non résolue, en l’imputant au premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu.

La vérité bien qu’impopulaire et incommode est celle-là : si il doit y avoir la paix, le Hamas doit être désarmé, l’autorité palestinienne et la bande de Gaza doivent être démilitarisées, Mahmoud Abbas doit reconnaître l’Etat d’Israël comme la patrie des Juifs et Netanyahu doit reconnaître l’état de Palestiniens. Israël pourrait alors compenser les concessions Palestiniennes par des territoires contre d’autres territoires (implantations) sur lesquels se dressent les trois grands blocs d’implantations, comme cela a déjà été convenu.

Ce n’est pas Israël mais les Palestiniens qui essaient d’éviter de négocier un accord définitif. Ils voient eux-mêmes, avec le soutien de l’ONU et du Secrétaire du Département d’Etat Kerry — et l’effondrement final de toute confiance en des ententes internationales futures — comme étant en mesure d’atteindre leur objectif souhaité sans avoir à faire des concessions.

Les gens qui répètent ces infamies, comme Kerry l’a fait, non seulement encouragent le radicalisme, mais ils ne font juste que retarder la mise en place d’un Etat palestinien. Nous voulons un État palestinien, mais je vous en prie, seulement celui qui conduira une gouvernance responsable.

Adaptation Mordeh’aï pour malaassot.com

http://www.jforum.fr/forum/international/article/qui-est-la-veritable-poule?utm_source=activetrail&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20du%2006-11-2014-ordi

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