vendredi 31 octobre 2014

Qu’a apporté la civilisation islamique à l’humanité ?


Il est devenu impossible en France désormais de débattre sérieusement de l’islam.

Rares sont ceux qui osent remettre en cause le dogme régnant. Ceux qui le font sont immédiatement traités d’ « islamophobes », sommés de s’expliquer, et tenus éloignés des micros et des salles de rédaction. Un simple écart de langage peut être suffisant pour se trouver trainé devant un tribunal, et condamné à une lourde amende.
Pendant tout l’été, les criminels du Hamas ont été présentés comme des « résistants », ou des « combattants », mais les qualifier de « terroristes islamiques » et d’ »assassins » est resté très politiquement incorrect. Depuis que l’Etat Islamique tue, viole et décapite à n’en plus finir, les contorsions pour éviter de lui associer le mot « islam » ne cessent pas. Le multiculturalisme ambiant, les peurs, les lâchetés impliquent de dire obligatoirement que toutes les civilisations se valent, voire que la civilisation occidentale est, dans un contexte d’égalitarisme forcené, un peu moins égale que les autres.

Il me semble judicieux en ce contexte de poser une question très simple. Qu’est-ce que la civilisation islamique a apporté à l’humanité?

Si on observe l’histoire de celle-ci, on voit qu’elle regorge de massacres et de pillages, qu’elle s’est bâtie par la prédation et la conquête. On voit qu’elle s’est pendant plus de dix siècles alimentée en esclaves en Afrique subsaharienne, ce qui réduit le commerce triangulaire occidental à fort peu de choses en comparaison, quand bien même, lorsqu’on parle d’esclavage, c’est presque uniquement le commerce triangulaire qui se trouve évoqué. On voit que s’il y a eu une période, assez brève, d’opulence dans le monde musulman, due à la captation et non à la création de richesse, et quelques penseurs musulmans de qualité pendant cette même période (Ibn Sina, Ibn Rushd, Ibn Khaldun), cette période est achevée depuis sept siècles environ, et a laissé place à un long déclin, puis à un effondrement qui se poursuit jusqu’à ce jour.
On voit que les réponses à cet effondrement nées dans le monde islamique ont été généralement effroyables, et ont pris la forme d’un nationalisme qui, dans les années 1920-1930 s’est teinté de fascisme et de national-socialisme, celles d’un fondamentalisme régressif ( le wahhabisme et les autres formes de salafisme), et celles de l’islam radical, né avec les Frères musulmans, continué avec al Qaida et les diverses hordes qui en ont découlé.

les Musulmans qui cherchent à concilier islam et modernité sont minoritaires, voire marginaux

 On voit que les Musulmans qui cherchent à concilier islam et modernité sont minoritaires, voire marginaux, et on comprend le sentiment d’humiliation de tant de ceux qui veulent rester fidèles à la parole du Coran, et ne peuvent que mesurer l’étendue du désastre. On comprend aussi que, le Coran leur disant que la parole d’Allah est infaillible, ils ne peuvent que voir dans le désastre le fruit d’actions contre l’islam, et non le fruit de l’islam lui-même, ce qui les conduit vers le ressentiment mortifère.
• L’islam n’a apporté où que ce soit ni la démocratie, ni le droit naturel des êtres humains. Ce n’était pas sa finalité, et il est au contraire porteur d’inégalités de droit essentielles à ce qu’il est.
• Il a apporté quelques techniques, ou, plus précisément, les a transmis, mais les apports de la civilisation islamique aux techniques et aux sciences sont, depuis très longtemps, égales à zéro.
• Il s’est écarté depuis longtemps de ce qui a conduit à l’économie de marché moderne, et la civilisation islamique est une civilisation qui n’a cessé de se montrer très infertile pour l’esprit d’entreprise.

En dehors du pétrole et du gaz, le monde musulman aujourd’hui ne produit rien

  En dehors du pétrole et du gaz, qui ne sont devenus source d’énergie et de richesse que parce que des Occidentaux ont inventé ce qui en a fait des sources d’énergie et ce qui a permis de les extraire des entrailles de la terre, le monde musulman aujourd’hui ne produit rien. Rien sinon de la violence, de la destruction, du meurtre, du terrorisme, des menaces.
Qu’on ne puisse en débattre et qu’on ne puisse le dire en France sans courir de multiples risques montre que nous sommes vraiment tombés très bas, et que ceux qui ont en main les leviers des médias, de la culture, de la politique, sont tombés plus bas encore, et ne cessent de nous faire chuter.
© Guy Millière pour Dreuz.info.

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