En effet, l’artillerie israélienne a répliqué en tirant vers des «positions suspectes», a indiqué Peter Lerner, le porte-parole de l’armée, lors d’un point presse. «Nous allons mener une enquête pour savoir s’il s’agissait d’un acte symbolique ou de quelque chose de plus substantiel», a-t-il ajouté sans donner davantage de précisions.
«Le Hezbollah n’entrera pas en guerre contre Israël»
L’armée libanaise a évoqué un tir en provenance d’«un groupe inconnu». Du côté des responsables militaires israéliens cités par la radio, les tirs ne semblent pas être dus à la milice chiite du Hezbollah, qui contrôle le sud du pays. «Il s’agit sans doute d’une petite organisation palestinienne souhaitant exprimer sa solidarité avec le Hamas attaqué par l’armée israélienne dans la bande de Gaza», a ajouté la radio.
«Le Hezbollah a les moyens de ses actions avec une grande qualité balistique. Mais se lancer dans une guerre avec Israël serait très périlleux aux niveaux économique, politique et militaire.
«Un incident sérieux»
«Effectivement, il y a encore quelques petites organisations palestiniennes dissidentes au Liban. Et le tir en question a en effet de grandes chances de venir d’eux, d’autant qu’il s’agissait d’une roquette de petite taille et ces groupes ne sont pas très bien équipés».
Néanmoins, un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré à l’AFP qu’Israël avait déposé plainte auprès de la Force Intérimaire de l’ONU au Liban (Finul). «C’est un incident sérieux violant la résolution de 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et clairement destiné à ébranler la stabilité de la région», a regretté le chef de la Finul, le général Paolo Serra, faisant référence à la résolution qui a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.
Dans l’après-midi, une source de sécurité libanaise a assuré que la situation à la frontière était redevenue calme. Pour Frédéric Encel, il n’y a en tout cas, pour le moment, «aucun risque d’embrasement de ce côté de la frontière»
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