mercredi 9 juillet 2014

PARACHA PINHAS....


Le partage de la Terre d’Israël. Quelle  est ma part ?

Un des sujets évoqués dans la Paracha Pinhas est la part de terre  que chaque tribu recevra lors de son entrée en Eretz Israël. La Torah nous indique : « Par tirage au sort, la Terre sera partagée ». Le Talmud explique que ce n’était pas un tirage hasardeux ou arbitraire, mais soumis aux Ourims et Toumims (pierres précieuses se trouvant sur le pectoral du Cohen Gadol). Cela signifie que le partage de la Terre, a été décidé par D…, de par sa volonté.


La Hassidout nous explique que le partage de la Terre d’Israël représente également la part spirituelle propre à chaque homme.  A travers elle,  il effectuera son service divin et accomplira sa mission sur terre. En effet, de la même manière que chaque tribu a reçu une  part de terre qu’elle était tenue de fertiliser, il existe pour chaque juif un terrain spirituel qui lui est spécifique, sur lequel il doit concentrer ses efforts et vers lequel il doit orienter son service divin.


A priori, on aurait pensé qu’il serait logique que chacun réfléchisse, fasse son étude et décèle de lui-même les régions qui lui sont le plus appropriées, les plus attirantes pour lui et,  en fonction de son libre choix, serve D…  selon ses goûts et aptitudes. Mais voilà que la Torah vient nous indiquer que notre part, notre héritage, n’est pas soumis à nos préférences  ou à notre intellect mais à un tirage au sort, un « goral » qui,  dirigé d’en Haut, fait outre de toute explication logique.


En conséquence, chaque âme juive a des sujets, des domaines qui lui sont particulièrement attachés, non pas de son choix ou de sa volonté, mais car ainsi décidé par D…

Dans le Talmud on nous raconte  que nombreux étaient les Sages affectionnant  une mitsva en particulier. Il est certain qu’ils les accomplissaient toutes dans leurs moindres détails, cependant, certaines méritaient  de leur part un embellissement particulier, un souci de perfection. Ces mitsvotes « privilégiées » leur étaient chères car étroitement liées à l’origine de leur âme, décisives pour leur accomplissement spirituel.


Si cela est ainsi, comment alors détecter le domaine, le sujet étroitement lié à notre être et  sur lequel nous devons nous concentrer ?


On explique à ce sujet, que l’homme peut deviner quel est son « territoire » en recherchant ce qui lui est le plus difficile, la mitsva pour laquelle il rencontre le plus d’obstacles à son accomplissement. A priori, c’est son terrain, son héritage personnel, c’est la raison pour laquelle certaines forces, ennemies de la Sainteté,  essaient de l’en décourager. Le fait même que dans ce domaine, il rencontre tant de difficultés est la preuve que ce domaine, cette mitsva, le concerne en particulier.


Les obstacles peuvent être de catégorie diverse : des obstacles extérieurs  ou même émaner de la personne elle même. Certaines personnes ne sont pas attirées par certaines mitsvotes ou ne se sentent pas tenues d’étudier certaines parties de la torah et préfèrent s’en détourner et s’atteler à d’autres sujets.


Ils doivent savoir, que c’est précisément dans les mitsvotes ou parties de la torah que l’on dénigre, qu’est enfoui notre héritage personnel, notre part spirituelle. Il ne faut pas négliger ces sujets qui nous sont difficiles ou peu attirants,  mais au contraire en surmonter les obstacles et s’y consacrer en particulier. Il est fort possible que ces mêmes sujets et mitsvotes, nous fassent mériter la réussite et l’élévation dans tous les autres domaines.


(LIKOUTE SIHOTES 2). 

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