jeudi 28 février 2013

P.S.G : Coupe de France - Cette fois, c'est net et sans bavure...



Comme en L1 dimanche, le PSG a battu l'OM 2-0, en Coupe de France. Mais la supériorité parisienne, incontestable, ne se discute pas cette fois. Les joueurs d'Ancelotti ont fêté dignement la première titularisation de David Beckham.


Paris est insatiable. Affamé, le PSG ne laisse rien sur le bord de la route et Marseille a été balayé ce mercredi en 8e de finale de la Coupe de France (2-0). 


Tancé ces derniers jours après des prestations moyennes, Zlatan Ibrahimovic a fait taire les critiques en signant un doublé (34e et 64e), ses 25e et 26e buts en 32 matches officiels avec Paris. 


Le Suédois a profité de deux grossières erreurs défensives de Mendes et Morel, qui a naïvement fauché le Suédois dans sa surface de réparation, pour sanctionner les approximations de l'OM.

Marseille a présenté un visage bien moins séduisant que dimanche dernier même si, au final, le tarif est le même. Après avoir sorti les Phocéens de la Coupe de la Ligue en octobre, après avoir sans doute mis fin à leur rêve de titre en L1, le PSG a éteint le dernier espoir olympien de soulever un trophée cette saison. 

Pourtant, si Paris avait laissé plusieurs cadres au repos au coup d'envoi (Lavezzi, Sirigu, Pastore, Jallet), l'OM avait aligné la même équipe que dimanche.

L'OM a beaucoup perdu en quatre jours

David Beckham, propre sans être génial, a livré une prestation honorable pour sa première titularisation. Les seconds couteaux parisiens, Camara, Chantôme et van der Wiel en tête, ont eux démontré qu'ils méritaient sans doute mieux que le rôle de doublure auquel ils sont cantonnés chez l'ogre de la L1. C'est d'ailleurs Chantôme qui a lancé Ibrahimovic avant que le Suédois ne croque physiquement Mendes sur l'ouverture du score (34e).

Dans une ambiance électrique entretenue par un Barton incandescent, l'OM n'a jamais trouvé son rythme, incapable d'enchainer offensivement. Seules une frappe en pivot de Gignac détournée par Douchez suivie d'une tête de Mendes (50e) ont  fait trembler la défense parisienne. 

Beaucoup plus constant que dimanche dernier, Paris n'a jamais lâché sa proie. Et c'est Ibrahimovic, sur pénalty, après un tacle grossier de Morel, qui a scellé le sort de ce huitième de finale (64e). 

Pour avoir pris un OM sans imagination  à la gorge d'entrée, le PSG a logiquement décroché son billet pour les quarts où il retrouvera Evian-Thonon Gaillard à Annecy. Et si la fin de saison du leader de L1 s'annonce palpitante, celle de l'OM a, en quatre jours, perdu de son sel.

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