mercredi 13 février 2013

les lumières de Shabbat, Parashat Terouma 5773....



La Tsniout : L’essentiel d’une femme juive

D e nos jours, nous observons un phénomène où
certaines femmes et jeunes illes se comportent
d’une façon un peu trop libre. C'est-à-dire
qu’elles désirent plaire en employant des arti ices vestimentaires
selon la mode actuelle et de ce fait, franchissent
les frontières établies par la Torah. Malheureusement,
aucun livre n’a été écrit jusqu'à présent sur la
signi ication du « manque de Tsniout ».

La Torah n’a pas détaillé quelles sont les règles à ne
pas enfreindre lors de la confection d’un vêtement, et
ce, à cause des effets de mode qui changent constamment.
C’est pour cela qu’aujourd’hui, il est très dif icile
de dresser une liste bien claire sur un habit pudique
et un autre qui ne l’est pas. A notre grand regret,
dans le monde moderne actuel, un véritable processus
presque irréversible est en marche : celui des
habits courts ! Des jupes, des tee-shirts, des débardeurs,
des décolletés...

 Mais la population adolescente
ou adulte n’est pas la seule à être touchée, car même
des petites  illes s’habillent de la sorte. Sur qui prennent-
elles exemple ? Sur les mamans malheureusement.
Dans quelques années, ces dernières ne comprendront
pas pourquoi leur si gentille  ille est devenue
insolente ou pourquoi elle quitte le foyer familial
pour se marier avec un Goy.

Que faut-il répondre à ces parents ?

Tout simplement que leur  ille n’est pas subitement
tombée sur la tête, mais au contraire, que son changement
de comportement n’est pas soudain. La
« transformation » a commencé par des choses toutes
simples : une jupe un peu plus courte, un pantalon, un
petit tatouage, des fréquentations douteuses, des parents
un peu trop laxistes qui ne veulent surtout « pas
imposer certaines choses à leurs enfants en leur laissant
faire le choix plus tard ». Malheureusement,
« plus tard » c’est trop tard !
S’ils avaient conscience que le chemin qui mène a la
faute est extrêmement court et dangereux. Combien
de mères de famille déclarent : « Je ne vais pas demander
à ma ille de faire des choses que moi-même je ne
faisais pas à son âge » : quelle erreur de jugement !
Les générations ont bien évoluées et les dangers d’aujourd’hui
ne sont pas les mêmes qu’hier. Et pourtant,
ces mêmes femmes peuvent être aussi de véritables

Tsadikot dans d’autres domaines que la Tsniout.
Par exemple, le ménage de Pessah : les femmes juives,
qu'Hashem les protège toutes sans exceptions, nettoient
la maison d’une façon tellement minutieuse
qu'il n’y a pas la moindre chance de trouver la plus
petite miette de ‘hametz. A cela une question se pose :
pour quelle raison quand cette même femme va acheter
un nouvel habit, elle ne va pas selon les règles
strictes comme le demande la Halakha ? 

Pourquoi ne va-t-elle pas s’imposer les mêmes règles strictes
comme pour son ménage ? La raison est que le principal
travail du Yetser Ara se base sur les mauvaises
moeurs. C'est-à-dire qu’il va laisser la personne être
exigeante sur plusieurs domaines, mais en ce qui concerne
la Tsniout, il va se battre comme un acharné
pour la faire chuter.

Quel est son but ? La Tsniout est-elle à ce point fondamentale
?

Il sait que c’est la base du Judaı̈sme et que s’il réussit,
il l’entachera à sa Source. En fait, Hashem ne peut pas
résider dans un endroit où la pudeur ne règne pas,
alors le Yetser Ara va dominer ce même endroit, ‘has
veshalom. Pour assurer son règne, il n’a pas besoin
qu'une femme se dénude complètement, mais le fait
d’avoir les cheveux découverts, de porter un pantalon
ou des manches courtes lui suf ira. Ainsi, après une
journée entière, une femme, sans le vouloir, aura fait
fauter des centaines d’hommes qui l’auront uniquement
regardé et en même temps aura donné du crédit
aux forces de l’impureté.

C’est pour cela, que c’est le moment de commencer à
prendre sur soi de se couvrir un peu plus, de rajouter
des manches, de mettre une jupe un peu plus longue,
a in de faire reculer le Yetser Ara, car il ne supporte pas
qu'une personne puisse lui résister. De ce fait, les illes
d’Israël donneront des forces immenses à la Kédousha
et amèneront la in de l’exil dans le monde.
Tiré du livre Or

 Parashat Terouma 5773


P ourquoi Moshé construit-il un Mishkan ?

La principale détérioration causée par la faute du veau d’or est celle qui a touchée au kavod
(respect) de Moshé quand les Bnei Israël ont dit : « Qui est Moshé ? Nous ne savons pas
ce qu'il lui est arrivé ». Et même dans leur erreur, ils auraient dû savoir que ce dernier ne
les avait pas laissé à l’abandon, puisque ses élèves (Aaron, Yéoshoua et ‘Hour) étaient restés avec
eux dans le camp. Ils n’avaient qu’à venir les voir et leur demander de les conduire dans le désert
selon les directives de Moshé. Mais ils n’ont pas choisi la voie du Emet, de la vérité, mais celle du
shéker, du mensonge. La faute du veau d’or a été entraı̂né par le Erev Rav (peuple non juif sorti
d’Egypte) qui détestait Moshé. Ainsi, dès que ce dernier fut déclaré mort, ils demandent à Aaron de
leur créer des dieux qui les guideraient dans le désert.

Ceci nous montre bien que lorsque l’on se sépare du vrai Tsadik, on se trompe et on peut même en
arriver à l’idolâtrie, ‘has véshalom. Alors, quand Moshé revient du Mont Sinaı̈ et voit le terrible spectacle,
il va s’atteler à réparer cette faute en pensant même aux générations futures : il va construire
un endroit où l’on rencontrera la présence Divine : c’est le Mishkan (NDT : il faut savoir que les Parashyots
de la Torah ne sont pas toutes dans l’ordre, car le rappel de la construction du Mishkan est
dans la Parasha Teroumah, avant la faute du veau d’or, qui se déroulera lors de la Parashat Ki Tissa).

C’est le but de notre existence dans cet exil. Maintenant que le Beth Hamikdash est détruit les synagogues
et les centres d’études le « remplacent».

 C’est là que les élèves se réunissent et étudient ce
qu'ils ont entendu de leurs maitres, a in de perpétuer la tradition. De plus, la sainteté des synagogues
et des Bateı̈ Midrashot est, si l’on peut ainsi dire, au même niveau que celle du Mishkan
(tabernacle) construit dans le désert après la faute du veau d’or. C’est pour cela que les synagogues
et les centres d’études sont comme le Mishkan. Tout en étant en exil, qui est comparé au désert, ces
endroits jouent un rôle de réparation de la faute du veau d’or et nous donnent en même temps la
possibilité de perpétuer la sainteté du Beth Hamikdash.

Tiré du Likouté Si’hot Sh

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