mardi 19 février 2013

L’émission Islam à la Télévision française ou…le prix Nobel de la duplicité .....



En effet,  dimanche matin, l’émission Islam a battu tous les records !!!

Par Alain Rubin

Prix Nobel, qu’elle est devenue, l’émission dominicale Islam ?!

Pas possible ! C’est vrai ça ? Mais oui mon cher, ça vous étonne mais c’est vrai.

Pas croyable ! C’est sidérant. Un prix Nobel, pour l’émission animée par le fonctionnaire du conservatoire d’Aberviller ?

Oui, elle est prix Nobel, l’émission « islam ».

Et quel prix Nobel elle est devenue, l’émission islam?

Ben voyons, -vous ne savez pas-, mais celui de la taqqyya. La taqqyya, c’est la technique autorisée et même recommandée du mensonge mis au service de « l’exigence divine », selon laquelle tous les humains doivent, coûte que coûte, cesser d’être des prétentieux voulant accéder à la Liberté personnelle pour accepter enfin la vraie liberté, celle qui consiste à se soumettre et à accepter avec enthousiasme d’être enfin, jusqu’à la fin des temps, esclave de Dieu et des paroles de son ultime émissaire sur la planète bleue.

En effet, ce dimanche matin, l’émission Islam a battu tous les records.

Le contenu des hebdomadaires propos mielleux s’est révélé tel qu’en lui-même, à savoir : une boite de Pandore de la haine concentrée et du mensonge multiforme.

Cette émission aurait pu être sous-titrée : « si tu veux réaliser partout la néo-dhimmitude, prépares la guerre en parlant sans arrêt de paix ». La paix dont il s’agit étant ici clairement celle des cimetières – des cimetières que l’on peut profaner quand on en a envie (comme à Djerba ou ailleurs, comme dans la Jérusalem dite « Est », après 1948)- une paix ou des croyants non-musulmans seront des « protégés » réduits à l’état d’infériorité permanente selon les principes « juridiques » du pacte d’Omar qui déclinerait…la « volonté divine ».

Ce matin (dimanche 17 février), nous avons donc eu droit à trois-quart d’heure de paroles accusatrices tournant autour de Jérusalem, « ville de paix et de cohabitation harmonieuse » seulement troublée et dénaturée par ces politiciens colonialistes judaïsateurs de sionistes.

On a donc eu droit à 45 minutes d’un méthodique procès à charge, sans le moindre témoin à décharge, même si on y a laissé passer quelques bribes de phrases d’un Michel Abitbol (l’auteur de « l’histoire d’une controverse») laissant penser que ce Juif corroborait l’acte d’accusation quand il a parlé « d’extrémistes juifs » à propos de ceux qui projetteraient de rebâtir le Temple de Salomon-Hérode.

On donnera aussi la parole à un fils ou petit-fils d’un ancien soldat africain musulman de l’armée britannique. L’homme rappellera que le bon mufti Husseini, -eh oui, Husseini, celui auquel vous pensez, l’hitlérien Husseini, l’organisateur des Waffen SS Anschar et de la division nazie Skanderberg, l’assassin en chef condamné à mort après la seconde guerre mondiale pour sa participation active, -politique et militaire-, aux crimes de guerre et au génocide hitlériens-: que ce brave mufti aurait fait donner un quartier dans la ville « sainte » aux africains musulmans qui auraient quitté l’armée britannique…pour ne pas servir contre leurs frères (qui ne deviendront, qu’en 1967) palestiniens.

Au passage, on n’hésitera pas à nous faire accroire que des soldats africains de l’armée britannique, pour ne pas servir contre d’autres musulmans, auraient pu quitter sans problème l’uniforme anglais, déserter, abandonner leur unité militaire britannique comme on entre ou sort d’un moulin puis, à l’invitation du nazi Husseini, s’installer à Jérusalem administrée par l’autorité britannique…

Avant la présence britannique, tout allait donc pour le mieux, dans le meilleur des mondes de la cohabitation des « trois monothéismes »

Question : étaient-ils légalement égaux entre eux, les croyants des « trois monothéismes » ?

Cela, l’émission islam se gardera bien de nous le préciser. Les gens se côtoyaient, c’était bien. Donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Les non-musulmans pouvaient même d’aller et venir sur l’esplanade des mosquées. Vous vous rendez compte, tout le monde avait la possibilité de se promener devant les mosquées construites sur le mont du Temple ? Extraordinaire, non, vous ne trouvez pas ?

Question : est-ce qu’en France, en Italie, en Espagne ou ailleurs, il faut être catholique pour venir se promener devant une église ou s’abriter sous le porche d’une cathédrale ?

Rien que de très banal, mais -dans l’émission islam- ce fait, courant en France et dans la plupart des pays de chrétienté et en Israël, devient un « miracle de la sainteté de Jérusalem respectée par les trois monothéismes », avant que les politiciens Juifs du sionisme ne soient venus perturber tout cet extraordinaire équilibre.

Pour la défense de cet ordre ancien idyllique, -celui d’avant le méchant sionisme des Juifs politiquement indépendants en tant que nation-, on précisera aussi : que c’est le gouverneur britannique, exerçant l’autorité mandataire, qui interdira la présence des non-musulmans sur l’esplanade des mosquée ; on oubliera au passage de rappeler que cette mesure de police avait fait suite aux violences pogromistes des années 1920 et 1921, qu’elle était, à cause de cela, destinée à éviter de nouveaux motifs de tensions et de heurts, se concluant en pogromes meurtriers sur la personne de Juifs.

Pendant ces 45 minutes, défilant en boucle, dans toutes les bouches des intervenants, les mots, les mêmes, accusateurs : occupants, occupations, colons, occupants, colons, occupations, judaïsation….

Tout allait si bien…

Tout allait si bien, avant que les Juifs ne devinssent sionistes ?

Mais même alors, quand ce n’était encore que le « Ichouv », pas l’Etat d’Israël, ça n’allait pas encore trop mal. Cela allait même plutôt encore bien.

Mais alors, si cela allait si bien, comment comprendre août 1929 ?

Comment expliquer la machination meurtrière de ce brave Husseini, vous savez, le grand-père de Leïla Shahid et grand-oncle et maître à agir d’Arafat qui aurait donné un bout de quartier aux soldats africains de l’armée britannique?

Août 1929, horrible et assassine machination, assassinats sauvages par dizaines, qualifiés, par Sméral, le représentant du comintern, et par le parti communiste palestinien avant que Staline ne vint rectifier le tir et faire dire le contraire, puis plus tard par Trotski : que ce furent de « bestiales violences et des meurtres moyenâgeux ». Sauvagerie cynique et sanglante, minutieusement décrite sur l’instant dans les carnets de voyage d’Albert Londres (« le Juif errant est arrivé »), avec son cortège de victimes juives désarmées, de tous âges, tuées par dizaines, assassinées chez elles, égorgées, éviscérées, coupées en morceaux.

L’année 1929 vit couler à flot, à Jérusalem, le sang de gens pacifiques, -des personnes n’ayant jamais levé ni la main ni la voix sur leur voisins.

Safed en Galilée et Hébron au sud de la Judée, seront également le théâtre de massacres bestial d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards, tués après force souffrances et humiliations, assassinés souvent par leurs tout proches voisins.

Ces juifs, tués sauvagement, étaient d’ailleurs, pour la quasi-totalité, des Juifs non-sionistes. C’étaient des Juifs observant qui attendaient la restauration d’Israël, comme nation libre et souveraine, uniquement de l’acte divin messianique. Ces Juifs là se contentaient de prier, du matin au soir et du lundi matin au dimanche soir. Si on leur avait demandé : dîtes-nous, Juifs, êtes-vous sionistes ? Ils auraient répondu : Sionistes, oh que non ! Nous, nous n’attendons tout que de Dieu, que d’Ashem. Nous attendons avec patience, nous subissons sans maugréer les humiliations, jusqu’à ce que l’Eternel Dieu d’Israël nous envoie enfin le Moschia’h Ben David (le Messie).

Et quand en effet on leur frappait la joue gauche, ils tendaient sans protester la joue droite. C’est cette cohabitation-là qui inspirait manifestement les propos dominicains d’Elias Sanbar et des autres intervenants de l’émission « islam » de ce 17 février.

L’émission islam a donc assassiné ces gens une seconde fois.

Après les tueries husseinistes de Jérusalem, Hébron et Safed, la tuerie morale sur l’émission « islam », par l’effacement du tragique et ample événement d’août 1929

La judaïsation de Jérusalem

C’était un autre des thèmes des intervenants.

En quoi, les israéliens changeaient-ils la nature intime d’une ville que leurs ancêtres avaient transformée en métropole morale mondiale, après que David l’ait conquise il y a plus de trois millénaires sur un petit groupe cananéen, les Jébuséens, qui restèrent vivre dans la cité au milieu des Hébreux si proches, par la langue et beaucoup d’autres éléments?

En quoi et comment pouvaient-ils rendre plus juive qu’elle ne l’était déjà, comment pourraient-ils « judaïser » illégitiment une ville qui, sous domination ottomane, comptait en 1903 : 7200 arabes musulmans et 42000 Juifs ?

On sait, enfin, on devrait savoir : qu’en 1948, les milliers de Juifs du vieux quartier juif entre les murailles, furent chassés de la ville, manu-militari, par la Légion arabe qui l’annexa au royaume de Jordanie.

On sait, enfin on devrait savoir, que deux vénérables synagogues, -la plus récente inaugurée en 1700 après accord des autorités ottomanes (remise en service en 1864 par des Juifs hassidim venus de Transylvanie, encore à la suite d’un nouvel accord ottoman, après avoir été fermée pendant presque un siècle), la seconde étant le plus vieux bâtiment de la cité entre les murailles (un édifice remontant à l’époque antérieure à la seconde révolte de 167-170 contre Rome)- furent dynamitées ; l’une par les hommes de la Légion arabe en 1948, l’autre réduite en monceaux noircis, à l’explosif aussi, par des francs-tireurs jordaniens ou autres, en 1967, juste avant l’arrivée des israéliens.

Cohabitation heureuse des « trois monothéismes », disiez-vous ?

Repeupler le quartier juif, avec des Israéliens juifs, faire habiter par des Juifs des maisons ayant appartenues à des Juifs les ayant acheté à des personnes les ayant volontairement vendues, reconstruire sur leurs fondations, à l’identique, deux antiques synagogues, ce serait autant d’odieuses manifestations de l’occupation et de l’action coloniale « judaïsante » des occupants…

C’est, on ne le sait que trop, le discours tenu, sur tous les tons ce dimanche matin, à la télévision publique française, dans l’émission « les chemins de la foi ».

Et nos autorités nous dirons : qu’elles sont opposées à l’importation du conflit du Proche-Orient…

Qu’est-ce que ce serait si elles étaient pour importer ce conflit ?

On nous a beaucoup parlé de Jérusalem, au cours de ces deux ou trois émissions « islam » consacrées à la « ville sainte ».

Tout pourrait y aller si bien. Tout y irait si bien, si…si les Juifs n’étaient plus israéliens, s’ils redevenaient ces créatures lâches et tremblantes, misérables, et sans droit aucun, ces êtres rendus presque invisibles, ces Juifs dhimmisés que nous décrivait Chateaubriand en 1806.

On nous a aussi montré le Waqf.

En 1967, le tyrannique et victorieux conquérant israélien lui a pourtant confié la gestion des lieux du mont du Temple (l’esplanade de mosquée). L’émission s’est bien gardée de le mentionner. L’occupant ne conservant que l’administration municipale de la partie longeant le mur d’Hérode bordant l’espace où se dressait le Temple et d’où on y accédait (c’est le Kotel dit « mur des lamentations »). 

L’émission s’est bien gardée de donner, ne serait-ce que dix secondes, la parole à l’administration municipale israélienne, en particulier à celle qui gère l’archéologie sous la ville qui abritera presque un million de personnes au moment du siège romain dirigé par Titus. En effet, on aurait pu parler de l’archéologie, devenue une question politique. On ne l’a pas fait, et pour cause.

Ce qui est arrivée pendant quelques jours à Tombouctou, quand les djihadistes ont voulu ramener les Maliens au « vrai islam », en démolissant les centaines de tombeaux des saints soufis, s’est passé pendant des mois à Jérusalem

Dans la ville « sainte », ce n’est pas Ansar Din, ce n’est pas Al-Qaïda, ce n’est pas Mujao et les salafistes qui ont manié la pioche et le bulldozer. A Jérusalem, c’est le Waqf.

Au motif de construire une immense salle de prière souterraine, le Waqf a fait briser, concasser, réduire en morceaux et en petits fragments, des milliers de tonnes de vestiges de la Jérusalem conquise par Rome et réduite en cendres, en surface, à la suite de révoltes, les deux révoltes juives des années 67-70 et 132-135.

Des tombereaux de témoignages de l’époque ont été jetés, par le Waqf et ses équipes d’iconoclastes, dans des carrières devenues décharges d’ordures. Ce travail d’éboueur de l’histoire est une expression évidente de la manière dont les braves gens du Waqf et leurs admirateurs de l’émission dominicale de la télévision française conçoivent la cohabitation « harmonieuse » et « pacifique » des « trois monothéismes »…

Alain Rubin rédaction israel-flash

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