mardi 6 novembre 2012

Tunisie, prochain pays arabo-musulman Judenrein ?



Situation inquiétante pour les Juifs de Tunisie, et pour tous les tunisiens libres !
Par Aschkel
Manifestation violente devant la synagogue de Tunis en fin d’article
 4 arrestations soupçonnés de tentative d’enlèvement de Juiis
Selon Reuters, citant des sources au ministère de l’Intérieur tunisien, les forces de l’ordre ont arrêté quatre individus soupçonnés de tentative d’enlèvement de membres de la communauté juive dans la ville de Zarzis, dans le but de réclamer des rançons.
Lotfi Hidouri, cadre au ministère de l’Intérieur, précise que quatre hommes ont été arrêtés par les forces de l’ordre qui ont également saisi deux armes.
Parmi les personnes arrêtées, l’un deux ferait partie de la police tunisienne, affirme Perez Trabelsi, président du Comité de la synagogue Ghriba de Djerba, qui a appelé le gouvernement à « fournir davantage de protection, (notamment celle de l’armée) pour la communauté juive tunisienne qui souffrait, selon lui, d’une campagne d’intimidation les incitant à quitter la Tunisie ».
Selon des sources bien informées, nous apprenons également qu’un projet avait été également élaboré pour enlever des enfants juifs le jour de Yom Kippour.
Et ne mettons pas tout que le dos des salafistes,  des nadhaouis sont aussi de la partie, fonctionnaires du gouvernement ou non.
Le parti ennahdha qui gouverne, qualifié de « islamiste modéré » par nos bonnes âmes ne joue certainement pas la transparence.
Raphaël Haddad sur la laregledujeu
À ce jour, Ennahda ne s’en est jamais directement pris aux juifs, mais les dirigeants de ce parti ne semblent pas s’apercevoir qu’ils leur rendent progressivement l’air plus lourd. Ces derniers mois, ils ont été à juste titre inquiétés par les positions du parti désormais au pouvoir. On citera notamment :
1/ La position prise par le Président d’Ennahda en faveur de la légalisation du parti salafiste Ettarhir, lors d’une interview sur le plateau d’une chaine privée de la TV tunisienne. Pour rappel, Ettarhir est l’organisateur de la manifestation antisémite du 14 février 2011 devant la synagogue de Tunis durant laquelle des manifestants, déployant bannières du djihad ont hurlé: «Khaybar Khaybar ya yahud, jaysh Muhammad sawfa ya‘ud » « Ô Juifs souvenez-vous de Khaybar, l’armée de Mahomet reviendra ». L’hypothèse de la légalisation future d’un parti ayant proféré des menaces de mort antisémites a de quoi préoccuper sérieusement les juifs tunisiens.
2/ La volonté affichée pendant un temps par Ennahda de voir mentionner l’interdiction de toute normalisation avec « l’entité sioniste » dans la prochaine constitution. Même si ce parti semble y avoir finalement renoncé, on ne peut ignorer que toute diabolisation d’Israël aura des répercussions directes sur la sécurité des juifs tunisiens.
3/ Encore dernièrement, le gouvernement tunisien envisageait de poursuivre judiciairement, vraisemblablement par rétorsion aux propos tenus par Silvan Shalom, les tunisiens qui se rendrait en Israël, criminalisant ainsi les liens, même familiaux ou spirituelles, que les juifs tunisiens peuvent entretenir à ce pays.
Pour la communauté juive tunisienne, les signaux inquiétants s’amoncellent, mais il s’agit à chaque fois d’interrogations, de suggestions, qui n’ont pour l’instant jamais été suivies de décisions concrètes.
Il convient donc pour les juifs de Tunisie d’être particulièrement vigilants dans les prochaines semaines : être prêts à l’hypothèse d’un départ, mais faire aussi le crédit à la coalition actuelle de la volonté annoncée – et à ce jour non encore démentie par une quelconque décision – de respecter les juifs en tant que citoyens et de les protéger en tant que communauté.
Salem ben Ammar de tunisie-news nous résume très bien la situation.
Ennahdha et les salafistes sont les deux faces d’un même miroir !
Disserter sur la frontière entre Ennahdha et la mouvance salafiste en Tunisie, revient en quelque sorte à disserter sur le sexe des anges.
Dissocier les deux consiste à résoudre le problème de la quadrature du cercle. Par conséquent, il convient de ne pas se laisser prendre dans le jeu de diversion, qui n’est en réalité qu’un jeu de rôle, une posture de circonstance dont la finalité vise à noyer le poisson, à brouiller les pistes à plonger l’observateur dans les méandres enfumées de l’idéologie islamiste. Le dernier débat télévisé entre les représentants du Gouvernement de transition à la légitimité douteuse et leurs vis-à-vis salafistes n’est en réalité qu’une mise en scène, un leurre médiatique, une illusion d’optique, un jeu de contraste entre l’ombre et la lumière, une tromperie, une manœuvre pour tromper l’auditoire tunisien. En effet, le but de ce débat d’un très mauvais genre est d’abuser de la crédulité de l’opinion publique tunisienne en lui faisant croire en l’existence d’un antagonisme sérieux entre les deux courants de l’islamisme internationaliste djihadiste dont R. Ghannouchi passe pour en être de surcroît un des principaux maîtres à penser.
Sur l’échiquier tunisien, les salafistes remplissent un rôle de composition en étant les faire-valoir d’Ennnhadha pour lui permettre de se doter d’attributs sécurisants et légalistes aux yeux de l’opinion publique tunisienne. Grâce à eux, elle se trouve insidieusement affublée de toutes les vertus. Elle est l’ange et ils sont les démons.
Au lieu qu’elle soit Dr Je kil et Mr Hyde simultanément, les salafistes lui font office de ligne de démarcation, de zone tampon, entre deux personnalités antinomiques et opposées alors qu’il s’agit en réalité d’une seule et unique personnalité.
En tout état de cause, un tel débat donne à Ennahdha une nouvelle occasion de créer l’évènement, de détourner les tunisiens de l’amertume nauséabonde de leur quotidien, de nourrir les discussions des rues et d’occuper ainsi les devants de la scène. Fourbe, perfide, habile et perverse Ennahdha comme toute organisation fasciste a l’art de l’esbroufe, de l’intox, de l’enfumage et de la manipulation de l’opinion publique.
Ainsi dissocier Ennahdha des salafistes c’est comme si l’on cherchait à séparer les deux faces du miroir de Janus. Les distinguer, comme si l’on distinguait les branches de cette tenaille tranchante et contaminée avec laquelle ils cherchent à tenir fermement et violemment la Tunisie qui à chaque fois qu’elle cherche à desserrer son emprise, Ennahdha force sur la tenaille. La branche salafiste est pour l’islamisme tunisien ce que furent les Escadrons de la mort pour la Junte militaire au Brésil ou les Waffen SS chez les nazis. Une espèce de police parallèle. Une garde de fidèles dévoués et fanatiques au service inconditionnel de leur maître à penser et commanditaire Nahdhaoui. Sa branche armée dont la mission est de défendre par la force la pensée idéologique du mouvement ».
Bref, une émanation agressive et armée du parti islamiste chargée d’asseoir son pouvoir.
Alors la Tunisie, prochain pays arabo-musulman Judenrein ?
Pendant ce temps cerise sur le gâteau, en France, après avoir invité Marzouki à l’assemblée nationale, celui-ci criant fort son attachement à la démocratie et à la liberté, voici que Bernard Delanoê s’invite à Tunis.
Belle leçon de vautrage !
Par Aschkel pour israel-flash
Manifestation de haine devant la synagogue de Tunis – printemps 2012
http://www.israel-flash.com/2012/11/tunisie-prochain-pays-arabo-musulman-judenrein/#axzz2BR1Amj5w

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