vendredi 19 octobre 2012

Objet : JACQUES VIILLERET.....




Jacques Villeret, de son nom de naissance Mohammed Boufroura, est un acteur français né le 6 février 1951 à Loches (Indre-et-Loire) et mort le 28 janvier 2005 à Évreux (Eure).

Ses rôles les plus célèbres sont ceux de l'autiste Mo dans L'Été en pente douce, de l'extra-terrestre dans La Soupe aux choux, du maréchal Ludwig von Apfelstrudel dans Papy fait de la résistance et de François Pignon dans Le Dîner de cons.

Biographie

Mohammed dit « Jacky »[1] Boufroura naît à Loches (Indre-et-Loire) le 6 février 1951, d'un père algérien installé en France, Ahmed Boufroura, et d'une mère française, Annette Bonin. Ses parents divorcent alors qu'il est âgé de neuf mois. Élevé par le nouveau mari de sa mère, Raymond Villeret, sous le nom de celui-ci, ce n'est que tardivement qu'il découvre que celui-ci n'est pas son père biologique, ce qui le marque profondément[2].
Il suit une formation théâtrale au conservatoire de Tours puis au Conservatoire de Paris où il a pour professeur Louis Seigner, avant de faire ses débuts sur scène avec la compagnie Marcelle Tassencourt.

Au cinéma, c'est le réalisateur Yves Boisset qui lui confie son premier rôle en 1973 : celui d'un soldat durant la guerre d'Algérie dansR.A.S.. Il retourne sous la direction de Boisset l'année suivante dans Dupont Lajoie.
Dans les années 1970, de par sa forte ressemblance avec Maurice Risch, il incarne lui aussi des personnages de Français moyen, rondouillard assez naïf, le plus souvent souffre-douleur. Il tourne sous la direction de Jean-Claude Brialy (Un amour de pluie), Élie Chouraqui (Mon premier amour) et Jacques Rozier (Les Naufragés de l'île de la Tortue).

Il obtient ses premiers rôles importants grâce à Claude Lelouch, avec qui il tournera au total huit films dont Le Bon et les Méchants(1976) et Robert et Robert (1978), qui lui vaut le César du meilleur acteur dans un second rôle.
Bien qu'ayant obtenu le premier rôle de Bête mais discipliné en 1979, il n'accède véritablement à la célébrité qu'en 1981 avec son rôle d'extra-terrestre « oxien » (La Denrée) dans La Soupe aux choux de Jean Girault. Autre second rôle fameux : le demi-frère d'Adolf Hitlerdans Papy fait de la résistance (1983), où il interprète la chanson Je n'ai pas changé, reprise parodique (avec un fort accent allemand) de la chanson de Julio Iglesias. En 1999, il interprète François Pignon dans Le Dîner de cons, rôle pour lequel il remporte un César du meilleur acteur.

Il meurt à Évreux le 28 janvier 2005 (Eure) des suites d'une hémorragie interne en rapport avec une maladie hépatique.

Vie privée


Jacques Villeret et Alain Meilland en 1993 durant la tournée de La Contrebasse

Il épouse la comédienne Irina Tarassov le 26 décembre 1979, après deux ans de vie commune, et élève Alexandre, le fils de celle-ci. Le couple se sépare en 1998. Il rencontre Seny, une africaine veuve qui s'apprêtait à quitter Lille pour vivre avec lui à Paris, quand il meurt d'une hémorragie interne consécutive à des problèmes hépatiques le 28 janvier 2005, à 53 ans, à l'hôpital d'Évreux. Il est enterré àPerrusson, auprès de sa grand-mère maternelle.
Irina Tarassov relate leur parcours et leur combat face à l'alcoolisme qui finit par emporter son ex-mari dans Un jour tout ira bien publié chez Flammarion en 2005[3].

Théâtre

Filmographie

Télévision

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1.  Jacques Villeret [archive], biographie sur Premiere.fr
  2.  Biographie de Jacques Villeret [archive] sur Chériefm.fr.
  3.  Irina Villeret, Un jour, tout ira bien [archive]La Dernière heure, 18 août 2006.

Voir aussi

Bibliographie

  • Irina Tarassov-Villeret, Un jour, tout ira bien, Paris, Flammarion, 2005 (ISBN 208068891X). Prix de la Biographie de l'Académie des Belles-Lettres et des Beaux-Arts du Pays de Caux, décerné le 18 juin 2006 et prix 2006 de la Biographie de la ville d'Aumale, décerné le 7 octobre 2006.
  • Seny, Mon bébé blanc, Paris, Le Cherche-Midi, 2005 (ISBN 2-74910-459-9)
  • Jean-Jacques Jelot-Blanc, les Plus Belles Répliques de Jacques Villeret, Monaco ; Paris, Éditions du Rocher, coll.  « Les plus belles répliques de », 2005, 21 cm, 155  p. (ISBN 2-268-05479-9)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...