Lundi 24 septembre 2012
8 Tichri 5773
LOIS CONCERNANT LE JEUNE DE KIPPOUR (suite)
Un enfant de moins de 9 ans ne jeûnera pas du tout, et même s'il veut jeûner, on le forcera à manger. Au-delà de 9 ans, on peut l'initier au jeûne en décalant l'heure du petit déjeuner ou le faisant jeûner jusqu'à midi. Et on ira toujours selon la nature de l'enfant.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l et Rabbi Moche Isserlas dans le Choul’han Aroukh, Ora’h Haïm Siman 616 Saïf 2, Responsa Yéhavé Daât volume 2 Siman 72.
Une personne dont la vie risque d’être mise en danger par le jeûne, n’a absolument pas le droit de jeûner. Vouloir être strict et refuser de manger en mettant sa vie en danger est imprudent et représente une grave faute. On devra consulter un médecin (de préférence pratiquant) ainsi qu’un rabbin pour déterminer l’état de gravité du malade.
Elle pourra manger n’importe quels aliments même ceux qu’elle aime particulièrement. Il n’existe aucune restriction quant à la quantité. Néanmoins, elle s’abstiendra de consommer des aliments qui ne sont pas indispensables pour vivre tels que des glaces ou des confiseries.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l et Rabbi Moché Isserlas dans le Choul’han Aroukh, Ora’h Haïm Siman 616.
Les personnes autorisées à manger, ne feront pas le Kiddouch avant de s’attabler, même si Yom Kippour tombe Chabbat.
Références : Responsa Charga Haméïr volume 6, Siman 95, Maguen Avraham Siman 618 Saïf Katan 10, Matté Yéhouda Ot 17, Ikaré Adat Sima, 28 Ot 3, Michna Béroura Saïf Katan 29, Responsa Har Tsvi Volume 1 Siman 155, H’azon Ovadia Yamim Noraïm page 307, Ki Ba Moëd page 148.
Une femme enceinte ou qui allaite à l’obligation de jeûner à Kippour comme tout le monde. Il est fortement recommandé qu’elle se repose autant que possible afin de garder ses forces, même si cela signifie qu’elle priera moins ou pas du tout à la Synagogue.
Une femme qui a accouché le 8 ou le 9 Tichri ne jeûnera pas.
Une femme qui a accouché dans la semaine, jugera en fonction de sa force, si elle se sent faible, elle pourra manger.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh, Ora’h Haïm Siman. 617 Siman 4, Halikhot Chlomo page 80.
Un malade au sujet duquel un médecin (juif ou non-juif) dirait qu'il doit manger, même si le danger est à long terme, devra suivre l'avis médical et mangera ; et s'il refuse, on l'obligera. Si le malade, tout en sachant que c'est Kippour, dit « je dois manger », même si 100 médecins disent qu'il ne doit pas manger, mangera. .
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh, Ora’h Haïm Siman. 618 Siman 4, Kaf Hahaïm10. Responsa. Yéhavé Daât I, 61.
Une femme enceinte qui dit j’ai besoin de manger, on lui soufflera à l'oreille que c'est Kippour, si l'envie persiste, elle pourra manger jusqu'à ce que son esprit se calme..
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh, Ora’h Haïm Siman. 617 Siman 1 et 2, Michna Béroura Saïf 1.
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