mercredi 3 août 2011

Parashat Devarim 5771 spécial Tisha Beav.


Parashat Devarim 5771 spécial Tisha Beav.

Pleurons pour la Guéoula !

Encore une année passe sans que le Beth Hamikdash soit reconstruit ! Quel mal-heur ! Malheur à la destruction et mal-heur { l’indifférence dans laquelle nous vivons ! Nous ne ressentons même plus cette immense perte. En fin de compte, nous sommes un peuple fort et notre développement est vertigineux. Mais nous manque t-il des raisons de pleurer sur la situation de notre territoire pour s’apitoyer encore plus ? De ce fait, pourquoi en rajouter et pleurer la destruction du Beth Hamikdash ?

Quand allons nous enfin prendre conscience que tous nos soucis sont dû au fait que nous n’avons plus le Beth Hamikdash ? C’est comme si nous avions oublié à quoi ressemble une vie de bon-heur, de joie : une vie normale. Tout ce qui nous reste aujourd’hui pour continuer à vivre est de se souhaiter mutuellement une bonne santé, tout simplement. Mais où en sommes-nous arri-vés ? Nous avons tout perdu ! La Torah qui sou-lignait la destruction du Beth Hamikdash décri-vait aussi les terribles souffrances dans lesquel-les nous vivrons jusqu’à la Guéoula future (de nos jours, Amen).

Le Gaon Yehezkiel Sarna a dis que si nos dou-leurs sont si grandes durant notre Exil, alors no-tre bonheur sera fonction de la grandeur de la Rédemption finale : nous avons déjà vécu de nombreux miracles jusqu’à aujourd’hui, ils se-ront extraordinaires à la fin des temps. Il ne tient qu’à nous de retirer les barrières qui em-pêchent la venue du Mashia’h.
La reconstruction du troisième Beth Hamik-dash, qui sera eternel selon la Torah, dépend du deuil des manques et des pertes que nous avons subit depuis sa destruction. Les larmes que nous versons le jour de Tish’a Be'av sur l’exil de la Shekhina (la Présence Divine) peut amener en une fraction de seconde la libération finale.
Il est écrit dans le Talmud, traité Taanit : « celui qui d’endeuille pour Yerushalayim aura le mérite de voir la ville dans la joie; mais celui qui ne s’en-deuille pas, n’aura pas ce mérite ». Le

Rav Shnelt-son explique ce verset de cette façon : « Celui qui ne prend pas sur lui le deuil de la destruction du Beth Hamikdash ne se lèvera pas lors de la résur-rection des morts ! »
Pourquoi une telle punition ? Rabbi Yom Tov Ishbili (Le Ritba) donne la réponse : En fait, cet-te personne ne se lèvera pas en même temps que les morts qui ont attendu toute leur vie la venue du Mashia’h. Cela signifie qu'après le Jour du Grand Jugement Final, uniquement ceux qui se sont endeuillés pour Yerushalayim auront le mérite de se lever et de voir la construction du Beth Hamikdash : c’est ce que l’on appelle voir Yerushalayim dans sa joie. Mais en fait, pour-quoi est-il écrit que ces derniers verront la ville dans la joie puisqu’en fin de compte même les autres la verront tôt ou tard.

En fait, quand une personne reçoit un cadeau, au moment de le recevoir elle ressent une grande joie et en profite pleinement. En fait, rien n’est comparable à la joie lors du jour de la réception de ce même cadeau, qui est plein d’entrain et de sensibilité. Les jours suivants font place à un au-tre niveau de contentement qui régresse au fur et à mesure des jours qui passent. Il y a de ce fait trois approches différentes du deuil de la des-truction du Beth Hamikdash :
La première est en fait de prendre le deuil, dans le sens simple du terme. Une personne qui a perdu une grosse somme d’argent se lamente. Lorsque celle-ci perd une chose qui est chère à ses eux, il est difficile de la consoler car elle sait pertinemment qu’elle ne pourra pas retrouver ce qu’elle avait. Ainsi, celui qui comprend ce que nous avons perdu avec la destruction du (…)
Pleurons pour la Guéoula !
L e 1er Chevat Moshé Rabenou commence la répétition de la Torah devant les Bnei Israël rassemblés. Il retra-ce les événements survenus et rappelle les Lois reçues au cours des 40 ans dans le désert. Les fautes et les iniquités commises sont remémorées et il est deman-dé au peuple de rester attaché à la Torah, d’en observer les com-mandements sur la terre où il va entrer et qu’Hachem lui donne en héritage pour l’éternité. Enfin il nomme Yéochoua comme son successeur, et lui ordonne de conduire le peuple à sa conquête de la Terre d’Israël. Nulle crainte ne doit être éprouvée.

Parashat Devarim (LIVRE DE DEVARIM : 1 : 3-3 : 22)

L e 1er Chevat Moshé Rabenou commence la répétition de la Torah devant les Bnei Israël rassemblés. Il retra-ce les événements survenus et rappelle les Lois reçues au cours des 40 ans dans le désert. Les fautes et les iniquités commises sont remémorées et il est deman-dé au peuple de rester attaché à la Torah, d’en observer les com-mandements sur la terre où il va entrer et qu’Hachem lui donne en héritage pour l’éternité. Enfin il nomme Yéochoua comme son successeur, et lui ordonne de conduire le peuple à sa conquête de la Terre d’Israël. Nulle crainte
ne doit être éprouvée.

Les 613 Mitsvots, par Hayimpar le Hafets Hayim

42 . Craindre son père et sa mère
Comme il est dit : « Chacun craindra sa mère et son père ».
Qu’est ce que la crainte ? C’est ne pas se mettre debout ou s’asseoir à la place (du père) qui lui est réservée; ne pas le contredire; ne pas émettre un avis sur l’un de ses propos; ne pas l’appeler par son prénom, tant de son vivant que de sa mort.
Le père et la mère sont sur un pied d’égalité pour le respect et la crainte, et la Torah assimile le respect et la crainte des parents au respect et à la crainte d’Hashem. Quiconque transgresse ce commandement ou prend à la légère la crainte de ses parents, néglige un commandement positif de la Torah à moins qu'il ne le fasse de son plein gré car le père le désire, peut renoncer à l’honneur qui lui est dû.
En vigueur en tout temps pour les hommes et pour les femmes.
« Ramène-nous vers Toi, O Hashem, et nous reviendrons. Car si Tu nous as to-talement rejetés, Tu as exercé contre nous Ton courroux jusqu’{ la limite ».
Les deux derniers versets de Eikha (livre des la-mentations que nous lisons le jour de Tisha Beav) traduisent les pensées d’une personne au comble du désespoir. Ils désignent un être qui se sent loin de Hashem, qui est si profondément enfoncé dans le péché qu'il n’a même pas la for-ce de l’implorer. Il n’est pas non plus capable de briser l’opacité de son coeur. Que peut faire celui qui se trouve dans un tel état ?
Le seul rayon de lumière pour lui, c’est qu'il vou-drait que les choses soient différentes. Il peut construire là-dessus et commencer, tant bien que mal. Qu’il fasse au moins ce qu'il peut faire, même si c’est insignifiant. S’il le fait sans calculs et sans conditions, Hashem l’aidera à réveiller son coeur obtus jusqu’à ce qu'il arrive aux portes de la Teshouva. C’est dans ce genre de Teshouva
que l’homme dit à Hashem : « C’est Toi qui doit me ramener ! » Il dit : « Reviens, O Hashem, jusqu’à quand ? Prends en pitié tes serviteurs ! ».
Il n’éprouve qu'un léger tressaillement spirituel et espère qu'Hashem fera le reste à sa place. Et Hashem prend ce léger sursaut comme suffisant. A partir de ce moment là, IL va le prendre en charge et Le guider vers le Repentir complet. C’est à ce genre de Teshou-va que le verset cité plus haut fait référence.
Le secret de cette Teshouva se cache dans les der-niers mots du verset : ad meod. Nous l’avons traduit par « jusqu’à la limite », c'est-à-dire jusque devant la limite, mais pas au-delà de la limite. Même s’il sem-ble qu'Hashem nous ait complètement rejetés à cau-se de nos fautes, Son courroux n’a pas atteint la der-nière extrémité. Et puisqu’IL agit mesure pour mesu-re (mida keneged mida), en fonction de notre propre comportement, cela signifie que nos fautes non plus n’ont pas atteint la dernière limite. Il reste une parti-cule de sainteté qui n’a pas été touché par la faute, et c’est de là que peut venir la guérison.

43 . Se marier afin de croitre et multiplier
Comme il est dit : « Hashem leur dit : croissez et multipliez ».
On doit avoir l’intention de perpétuer la race humaine. L’homme, lorsqu’il atteint sa dix huitième année, a l’obligation d’avoir des enfants. S’il atteint l’âge de vingt ans sans s’ê-tre encore marié, il transgresse et néglige ce commandement de la Torah.
Mais s’il étudie la Torah et craint d’en être distrait par le souci de son gagne-pain, il lui est permis d’at-tendre. En tous cas, il ne dépassera pas l’âge de vingt cinq ans.
En vigueur en tout lieu et en tout temps.

La Be’avLa Halakha : Tish’a Be’av

Selon les enseignements de notre Maître Rav Ovadia Yossef Chlita rédigés
par son fils Rav Yitzhak Yossef Chlita dans le Sefer Yalkout Yossef
 Le jour de Tich’a BeAv, il est interdit de manger et boire, de se laver, s’enduire, de mettre des chaussures en cuir et de pratiquer l’intimité conjugale (on ne dort pas non plus avec son épouse). La nuit est soumise aux mêmes règles que le jour.
 Les femmes enceintes et les nourrices sont aussi astreintes à jeuner, sauf si elles sont malades Il est préférable de s’abstenir de fumer. Mais si c’est très pénible pour la personne, elle pourra fumer chez elle discrètement
 Il est défendu de se laver ce jour la. Le matin on ne se lave que les bouts des phalanges : lors-qu’on les a essuyés et qu’ils sont encore humides, on peut les passer sur les yeux
 Il faut mettre des chaussures qui font sentir la dureté du sol
 Il est interdit d’étudier la Torah, les Prophètes et les Ketouvims, Michna, Guemara, ni ne lit on des Tehilims, car tout cela réjouit le coeur. Mais on étudiera les livres de Iyov et d’Eikha
 On ne salue pas son prochain ce jour là
 Le soir et le matin on s’assied à même le sol comme des endeuillés, jusqu’à l’heure de Minha : le minhag de Yerushalayim est de mettre le talith et les tefillins pour la prière en public le ma-tin. Ceux qui désirent agir de cette façon et redonner du lustre aux anciens Sages, agissent correctement. Mais si cela crée des querelles , chacun respectera ses coutumes
 On ne balaie pas, ni ne range la maison l’après midi
 On pourra manger de la viande et écouter de la musique qu'a partir du 10 Av au soir

Pourquoi aPourquoi le Beth Hamikdash a--tt--il été détruit ?

A Jérusalem vivaient Kamtsa et Bar Kamtsa. Tous deux étaient riches et honnêtes, crai-gnant Hashem et accomplissant les Mits-vots. C’était au temps de l’occupation romaine, il y a près de deux mille ans. La ville de Jérusalem, malgré l’occupant, avait gardé son faste. Un jour, un homme donna un grand festin auquel il invita tous les notables de la ville. Il envoya un serviteur convier Kamtsa, son meilleur ami. Mais le servi-teur se rendit chez Bar Kamtsa, le pire ennemi de son maître. Malgré son grand étonnement, Bar Kamtsa suivit le serviteur. Il prit place parmi les convives. Mais lorsque l’hôte l’aperçut, il ne put contenir sa colère :
« Que fais-tu ici ? Vas t’en tout de suite !». « Puisque je suis là, répondit Kamtsa, permets-moi de rester, et je te rembourserai tout ce que j’aurai consommé ». « Hors d’ici, te dis-je ». « Je te payerai la moitié du banquet » ajouta Bar Kamtsa, ne voulant pas être humilié. « Je n’ai nul besoin de ton argent ». « Je payerai tout ce que t’a coûté le banquet, mais ne m’inflige pas une telle honte publiquement ».
Mais l’autre refusa aussi cette proposition. Il saisit son ennemi par son habit, et, devant tous les convives, le jeta dehors. Bar Kamtsa entra dans une violente colère. Il pensait aux notables, mais surtout aux rabbins présents, qui n’ont nullement
Pourquoi aPourquoi le Beth Hamikdash a--tt--il été détruit ?
protesté contre l’affront qui lui a été fait injustement. Ayant perdu le contrôle de lui même, il se rendit chez le gouverneur romain et lui dit: « Les Juifs préparent une rébellion contre Rome, envoie leur un sacrifice, et tu verras qu'ils ne l’accepteront pas». Il donna alors l’ordre de faire offrir au Temple de Jérusalem un veau. En chemin, Bar Kamtsa infligea blessa à la lè-vre supérieure de l’animal. Or, une telle blessure le rendait impropre au sacrifice selon la Torah. Les rab-bins avaient un pressentiment. Ils flairaient un piège dans cette histoire. Ils étaient donc prêts à sacrifier l’animal. Mais Rabbi Zacharia leur dit: « Qu’est-ce que les gens vont penser? Que vous permettez d’offrir des sacrifices non conformes ? ». On songea alors à tuer le dénonciateur, afin qu’il n’aille pas rapporter aux Romains qu’on n’avait pas sacrifié le veau.
« On va penser qu’il faut condamner { mort quiconque rend un animal impropre au sacrifice » dit Rabbi Za-charia. En effet, l’empereur, ayant appris que le sacrifice n’avait pas été offert, signe d’une rébel-lion prochaine selon son informateur Bar Kamtsa, envoya d’abord Néron puis Vespasien qui, à son tour, assiégea Jérusalem, durant près de trois ans.
Les conséquences de l’action de Bar Kamtsa ?
La destruction du 2e Beth Hamikdash
le 9 Av 3828

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