Simca était, à l'origine, une firme automobile franco-italienne, créée par Fiat pour construire en France des véhicules Fiat sous licence, vendus sous la marque Simca-Fiat.
Simca a permis à Fiat de vendre ses modèles en France sans payer de taxes d'importations et de droits de douanes car Simca était une entreprise basée en France et à l'époque il n'y avait pas de politique de libre-échange.
Créée juridiquement le 2 novembre 1934, sa production ne démarra que le 1er juillet 1935. La marque sera reprise successivement par Chrysler puis par Peugeot, elle sera abandonnée en 1980, au profit de Talbot. Elle fait aujourd'hui partie du patrimoine de PSA Peugeot Citroën.
Origine du nom
- SIMCA : Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile.
Historique
Au début la SAFAF
L'histoire de SIMCA débute avec Ernest Loste, un ancien coureur cycliste de talent qui, pour sa reconversion, décide d'ouvrir un garage automobile à Paris. En 1907, il devient distributeur exclusif des automobiles Fiat pour la France. Après guerre, ses affaires deviennent si florissantes que la maison-mère italienne commence à juger que laisser une petite officine française distribuer ses produits n'est plus concevable.
En 1926 est créée la SAFAF « Société Anonyme Française des Automobiles Fiat » filiale française de Fiat-Italie chargée d'assurer la distribution des voitures dans tout l'hexagone. Loste est nommé président de la société mais n'est plus qu'un actionnaire minoritaire, les associés italiens de Fiat détenant l'essentiel du capital. Fiat impose à Loste un jeune directeur général turinois de 28 ans, Henri Théodore Pigozzi qui a pour mission d'organiser le réseau de vente.
En 1929, la crise économique mondiale provoque le recul de la production industrielle mondiale et le repli sur soi de l'ensemble des nations. Dans un souci de protectionnisme, les droits de douanes sont considérablement accrus : face aux productions françaises, les automobiles Fiat ne sont plus du tout concurrentielles. Pigozzi réussit alors à convaincre les actionnaires de Fiat de produire leurs automobiles directement en France, les barrières douanières étant devenues trop fortes et l'assemblage de voitures à partir de pièces d'importation n'étant plus possible.
En 1932, la SAFAF, tout en gardant le même sigle acronymique devient alors la « Société anonyme française pour la fabrication en France des automobiles Fiat ». Pigozzi se heurte à un grave problème, car il ne s'agit pas simplement d'assembler des pièces fabriquées en Italie mais de véritablement fabriquer les pièces et de monter les véhicules. En l'absence d'usine SAFAF, Pigozzi met sur pied une nébuleuse de petits sous-traitants qui produisent les pièces à partir des plans italiens tandis que l'atelier de Suresnes est chargé de l'assemblage des automobiles. En 1932 Fiat présente en Italie sa nouvelle Fiat 508 Balilla rebaptisée 6 CV en France. Les premières 6 CV SAFAF portent sur la calandre la mention « Fabriqué à 80 % en France » puis « Fabrication Française ». Ces voitures se reconnaissent à leur calandre droite et disposent de 3 vitesses. En avril 1934, quelques mois après Fiat en Italie, la SAFAF présente la nouvelle version de la 6 CV équipée d'une boîte à 4 vitesses dont la nouvelle ligne sacrifie à la mode pseudo « aérodynamique ».
La 6 CV connaît un vif succès en France qui conduit à une évidence : il devient désormais indispensable de fabriquer les voitures à grande échelle dans une véritable usine et non pas de manière irrationnelle éparpillée chez une constellation de sous-traitants. Le 2 novembre 1934, la Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile(SIMCA) - une entreprise au capital de huit millions de francs, 100 % française, dont tous les actionnaires sont français (même si les fonds investis sont quasi-exclusivement italiens...) et dont le fondateur officiellement désigné dans les statuts est le comte Henri Amaury du Boisrouvray - est créée dans le but d'acheter la très moderne usine Donnet à Nanterre, ce constructeur étant en déconfiture. SIMCA rachète alors Donnet en 1935. L'usine est entièrement réaménagée par les spécialistes italiens de Fiat. Le 28 juin 1935, ceux qui dirigeront la nouvelle firme Simca sont cooptés par les actionnaires fondateurs. Il s'agit de Roger Fighiéra, nommé président et de Henri Pigozzi, nommé directeur général. Le 1er juillet 1935, l'usine entre en production et les toutes premières SIMCA-FIAT sortent de la chaîne tandis que la SAFAF est englobée dans Simca.
Sur la calandre des Fiat françaises apparaît, pour la première fois en juillet 1935, le nom SIMCA en diagonale sur le logo FIAT. La gamme SIMCA-FIAT est déjà importante. La 11 CV Fiat 518 Arditainaugure dans sa version « Grand Luxe », la ligne « Comète » caractéristique des productions françaises. Si les modèles produits à Nanterre restent de simples copies des versions italiennes de Fiat, les techniques de promotion et de gestion des produits permettent à Simca de devenir l'un des tout premiers constructeurs français devant Citroën. Mi-1936, la marque SIMCA prédomine sur le nouveau macaron. Avec l'été le cabriolet 6 CV adopte à son tour la ligne « Comète », bientôt imité par les berlines et le coupé. Simca présente alors la Simca Cinq (Fiat 500 Topolino) qui rencontre rapidement un franc succès auprès de la clientèle hexagonale (la Simca 5 est même dévoilée en France avant la Fiat 500 en Italie). Les manifestations du Front populaire en perturberont quelque peu la production.
La 6 CV simple, économique se vend toujours bien en 1937 malgré l'atmosphère de crise croissante. Son prix de base de 17 500 F correspond à 10 mois de salaire d'un ouvrier qualifié. La 11 CV, de présentation luxueuse, coûte elle 33 000 F. En 1938, la Simca 8 prend la relève de la 6 CV vieillissante qui reste quelques mois au catalogue dans la version fourgonnette 300 kg. La 11 CV disparaît également du catalogue. Puis la guerre survient et les activités sont en partie gelées.
En partie seulement... Les vainqueurs allemands veulent que toutes les entreprises participent à l'effort de guerre, notamment pour produire des véhicules destinés au front russe. Chaque usine se voit affecter un administrateur désigné par l'occupant. Mais Fiat, firme dont le pays, l'Italie, est allié de l'Allemagne, réussit à obtenir que l'administrateur de SIMCA soit l'un des directeurs de Fiat-Allemagne. De fait, l'usine de Nanterre va continuer à produire des automobiles pendant encore trois ans, contrairement aux usines Citroën ou Peugeot, contraintes à fabriquer du matériel militaire pour l'armée allemande. En 1943, les revers de l'armée allemande conduisent à la cessation du traitement de faveur dont jouissait SIMCA. L'usine est affectée à la maintenance des véhicules militaires et à diverses fabrications pour l'occupant, notamment des éléments mécaniques pour les motochenilles Kettenkraftrad NSU (filiale allemande de Fiat) .
L'apogée
En 1942, SIMCA avait été intégré à la Générale Française Automobile (GFA) en compagnie de Delahaye-Delage, Unic, Laffly et Bernard, avec pour objectif de rationaliser la fabrication automobile. À la libération, la fabrication reprend progressivement d'autant plus que l'usine a échappé aux bombardements. Le Président de la Chambre syndicale des constructeurs automobiles, Charles Petiet, remet SIMCA sur les rails grâce à l'appui du ministre de la Production industrielle d'alors mais, en échange, l'entreprise s’engage à fabriquer l'AFG mise au point par Jean-Albert Grégoire, devenu directeur général technique en octobre 1944. Un premier prototype de la Simca-Grégoire, présentant des traits communs avec la future Panhard Dyna X est réalisé en 1945. Un second, plus proche esthétiquement de la future 203 Peugeot et que Simca devait produire, suivant ainsi les directives du plan Pons, est présenté en 1946. Malheureusement pour Grégoire, Pigozzi, qui s'était fait discret suite à ses accointances avec les occupants allemands, réussit à faire capoter ce projet et reprend la direction de l'entreprise, SIMCA échappant alors à la nationalisation et aux contraintes du gouvernement. La production redémarre avec la Simca 5 et la Simca 8. La Simca Six, évolution de la Cinq, est lancée en 1947 mais ne rencontre que peu de succès face à la vive concurrence de la Renault 4 CV. Pigozzi, notamment grâce aux deniers américains du Plan Marshall, lance le projet d'une nouvelle petite voiture moderne, codée Simca 9, qui deviendra au printemps 1951 la première « véritable » Simca, l'Aronde.
L'Aronde est un franc succès qui permet à SIMCA de dégager d'importants bénéfices. En 1954, Fighiéra part à la retraite (à 79 ans !). Il est nommé président d'honneur et Pigozzi est nommé PDG de l'entreprise tandis que SIMCA devient Simca et commence à convoiter la filiale française de Ford, Ford SAF. Les Ford se vendent mal car, avec leur V8 très gourmand, elles sont peu adaptées au marché français. Dès 1952, Henry Ford II songeait à se débarrasser de cette filiale qui avait du mal à écouler les Vedette, conçues aux États-Unis mais construites dans l'Hexagone. Simca se porte acquéreur de Ford SAF, accroissant considérablement sa capacité de production grâce à l'usine de Poissy de ce dernier et héritant de la Vedette, entre-temps remise au goût du jour. En 1955, Simca acquiert également la société Unic qui construit des automobiles (la fabrication sera arrêtée rapidement) mais aussi et surtout des poids lourds. Puis, toujours avec l'aide de Fiat, Pigozzi crée laSomeca pour la fabrication de matériel agricole, tracteurs notamment. Unic et Someca feront partie de Simca Industries. Ainsi, Simca devient le premier constructeur français privé derrière l'entreprise d'État qu'est la Régie Renault.
La vente à Chrysler
En 1958, le constructeur américain Chrysler devient actionnaire à 25 % de Simca en rachetant les 15 % du capital appartenant encore à Ford et en prenant 10 % supplémentaires. Simca fabrique alors 200 000 voitures par an et rachète le constructeur Talbot. En 1961, les dollars américains permettent à Pigozzi de lancer un nouveau projet, la Simca 1000. Les solutions techniques, dérivées de la Fiat 850, sont similaires à celles de la Renault R8 avec un petit 4 cylindres arrière dans une carrosserie cubique à trois volumes. Les modèles de pré-série de la 1000 sortent des chaînes de Poissy en juillet 1961 et elle est présentée au salon de Paris en automne. La Simca 1000 rencontre un long succès qui durera jusqu'en 1978, tandis que la gamme Vedette est arrêtée.
La participation de Chrysler passe à 63 % en décembre 19621 avec la vente de la majorité des actions détenues par Fiat qui, avec les facilités du Marché commun, souhaite maintenant se séparer de Simca pour créer sa propre filiale française, mais surtout racheter Citroën. Pigozzi est limogé quelques mois plus tard lorsque les Américains s'aperçoivent que la transaction ne comprend pas Simca Industries qui regroupe diverses infrastructures et marques indispensables à Simca Automobiles : les sociétés Unic et Someca sont en effet restées dans le giron de Fiat qui en fera ses filiales regroupées dans une nouvelle société : la FFSA (Fiat France SA). Ainsi, de la SAFAF de 1928 à la FFSA de 1963, Fiat a bouclé la boucle autour de Simca.
En 1963, Georges Héreil, ex-patron de Sud-Aviation (le constructeur des avions Caravelle) devient le nouveau PDG de Simca et doit batailler ferme face à sa direction américaine pour défendre le projet de la nouvelle Simca 1100. Les dirigeants ne veulent en effet pas engager d'argent pour étudier un nouveau véhicule alors que certains modèles de la gamme Chrysler pourraient être mis sur le marché français. Finalement Héreil obtient gain de cause et la Simca 1100 (hayon arrière et traction avant) est lancée en 1967 : nouveau succès avec 2 millions d'exemplaires vendus jusqu'en 1981.
En juillet 1970, Simca est renommée Chrysler France, suite au rachat total du solde des actions encore détenues par Fiat par le constructeur américain. La marque Simca est cependant conservée sur les modèles jusqu'en 1980. Durant les années qui vont suivre, Chrysler Europe va négliger d'investir dans l'évolution de ses mécaniques et va rapidement se retrouver à bout de souffle. En août 19782, Chrysler décide de revendre l'ensemble de ses activités Chrysler France, Rootes et Chrysler Simca Espagne à PSA Peugeot Citroën.
Quelques dates
- 1907 : Ernest Loste crée le premier réseau de distribution Fiat pour la France.
- 1926 : Création de la SAFAF "Société anonyme française des automobiles Fiat", filiale française de Fiat chargée d'assurer la distribution des voitures Fiatdans tout l'hexagone.
- 1932 : La SAFAF devient Société Anonyme Française pour la Fabrication en France des Automobiles Fiat.
- 1934 : Création juridique le 2 novembre de la Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile (SIMCA), par Fiat cachée derrière des actionnaires fondateurs tous français. Les premières Simca sortiront à partir de juillet 1935. Ce seront des Fiat simplement rebadgées Simca-Fiat.
- 1935 : SIMCA rachète le constructeur Donnet et dispose enfin d'une usine moderne à Nanterre que Fiat réaménagera entièrement sur le modèle de son usine du Lingotto.
- 1935 : Le 28 juin le conseil d'administration coopte Roger Fighiéra et Henri Pigozzi. Le lendemain ils sont nommés respectivement président et directeur général.
- 1942 : SIMCA est intégré à la Générale Française Automobile (GFA) avec Delahaye-Delage, Unic, Laffly et Camions Bernard.
- 1945 : La collaboration et l'origine italienne de la firme font peser sur SIMCA la menace d'une nationalisation qui est finalement évitée grâce à Roger Fighiéra et au baron Petiet.
- 1951 : Lancement de l'Aronde, le premier modèle original de SIMCA (mais étudié en collaboration avec Fiat qui a sorti un an plus tôt sa cousine en Italie : la Fiat 1400). Son succès est immédiat et installe confortablement la marque Simca, parmi les constructeurs importants de l'Hexagone. La même année, Simca rachète UNIC constructeur de voitures et de camions.
- 1954 : SIMCA et rachète la filiale française de Ford (Ford-SAF), qui reçoit en échange 15% du capital de Simca. Fiat garde sa participation majoritaire d'origine. Le siège social déménage dans l'usine moderne de Poissy. Avec ce rachat, Simca récupère la gamme des modèles Vedette.
- 1958 : Simca rachète le constructeur Talbot. Ford vend sa participation de 15% dans Simca à Chrysler. Fiat commence à se désengager de Simca.
- 1961 : Lancement de la Simca 1000. Long succès, qui durera jusqu'en 1978. Fiat cède la majorité du capital à Chrysler et fonde une nouvelle filiale en France : la FFSA (Fiat France S.A.).
- 1967 : Lancement de la Simca 1100. Succès qui terminera sa carrière en 1981.
- 1970 : Simca, qui avait été petit à petit phagocyté dans les années 1960 par Chrysler Europe, devient la société Chrysler France. Chrysler-Europe comprend aussi la marque espagnole Barreirospoids lourds et Simca-España, ainsi que les marque britanniques de l'ancien groupe Rootes Hillman, Sunbeam, Humber, Singer, Karrier et Commer.
- 1978 : Chrysler vend sa filiale Chrysler Europe à PSA Peugeot-Citroën.
- 1979 : PSA change l'appellation Chrysler Europe en Talbot.
- 1980 : La marque Simca est abandonnée à la fin du millésime. Elle appartient toujours au groupe PSA. Sous le nom de Talbot, plusieurs modèles conçus par Simca seront commercialisés jusqu'en 1986 : Horizon, Samba, Solara, 1510, Tagora.
- 2004 : Un musée Simca ouvre à Poissy (CAAPY) sur le centre technique PSA de Carrières-sous-Poissy.
Les modèles
- Simca-Fiat 6cv, issue de la Fiat 508 Balilla
- Simca-Fiat 11cv, issue de la Fiat 518 Ardita
- Simca 5 (1936 - dérivée de la Fiat 500 fabriquée à Nanterre)
- Simca 8 (1937 - issue de la Fiat 508C ou Fiat 1100)
- Simca 6 (1947 - Modernisation Simca de la Simca Cinq : ligne « ponton » et moteur culbuté)
- Simca 9 Aronde (1951 à 1963) à moteur 1221 cm³, puis Flash, puis Rush...Trois générations d'Aronde vont se succéder de 1951 à 1963 : à la 1ère génération de 1951-1956 succède une carrosserie modifiée et plus fluide,l'"Aronde 1300" qui sera déclinée en de nombreuses versions de 1956 à 1959 : coffre allongé, nouvelle calandre, nouveau tableau de bord, nouveaux sièges, nouvelle motorisation,...Puis apparait en 1959 la 3ème génération dite Aronde P60 ("P" comme "personnalisation"), avec une toute nouvelle carrosserie modernisée, qui se déclinera elle aussi en de très nombreuses versions et clôturera fin 1963 avec l'arrivée des nouvelles Simca 1300 et 1500 le premier succès commercial indéniable de Simca dans les années 50 : au total 1 400 000 exemplaires produits et vendus en 12 ans, ce qui constitue un record pour une berline familiale à cette époque (l'excellente et robuste concurrente Peugeot 403 s'étant vendue à un peu plus de 1 200 000 exemplaires de 1955 à 1966)
- Simca Sport/Plein ciel/Océane (1949-1961). Carrossées par Facel-Métallon (devenu Facel SA en janvier 1953).
- Simca Vedette (1955)
- Simca Trianon
- Simca Versailles
- Simca Régence
- Simca Marly (break)
- Simca Ariane (1957-1963)
- Simca Beaulieu
- Simca Chambord
- Simca Présidence
- Simca 1000 (1961-1978)
- Simca 1300 / 1500 (1963-1966)
- Simca 1301 / 1501 (1966-1976)
- Simca 1100 (1967-1981)
- Simca 1200 S (1967-1971)
- Simca-Chrysler 160 / 180 / 2 litres (1970-1980)
- Matra-Simca Bagheera (1973-1980)
- Simca-Chrysler 1307 / 1308 / 1309 (1975-1979), élue voiture de l'année 1976, puis 2 nouveaux modèles directement dérivés : la Solara (3 corps) et la 1510 (2 corps)
- Matra-Simca Rancho (1977-1984), SUV sur base de Simca 1100.
- Simca-Chrysler Horizon (1978-1985), élue voiture de l'année 1979, fabriquée également aux États-Unis sous le nom de Dodge Omni et Plymouth Horizon jusqu'en 1990 (version américanisée à propulsion et non plus à traction avant).
- Simca-Talbot Samba, petite voiture urbaine dérivée de la Peugeot 104 Z, et version cabriolet
- Simca-Talbot Tagora, berline haut de gamme 3 corps
Que vois-je à l'Horizon?...
On a bien du mal à croire que cette auto a près de 30 ans, tant elle était moderne à sa sortie. Sa ligne, bien à elle, n'a pas pris beaucoup de rides.
C'est encore une "simca-Chrysler"...
Elle est de 1979, c'est un Modèle "SX Automatique".
C'est en 1977 au Maroc que l'Horizon a été présentée pour la première fois aux journalistes.
Celle qui est alors appelée remplacer la Simca 1100 lancée 10 ans plus tôt, ne sera commercialisée qu'à partir de janvier 1978.
Reprenant les recettes du succès de cette dernière et de la Simca 1307-1308, Chrysler la souhaite voiture européenne mais aussi américaine. Elle sera en effet proposée aux USA sous deux marques, Dodge et Plymouth, appartenant à Chrysler.
L'Horizon est proposée à son lancement en trois versions. Le bas de gamme (LS)
dispose du moteur 1.118 cm3 de 55 ch DIN adapté de celui de la Simca 1100, tandis que la GL avec le même moteur mais poussé à 59 ch DIN se voit ajouter des équipements supplémentaires.
La GLS est proposée quant à elle avec le 1.294 cm3 de 68 ch hérité de la Simca 1307 GLS. Le succès est rapidement au rendez-vous : 207 544 exemplaires sont produits en 1978 et 222 296 en 1979 !
En septembre 1978, est lancée la SX, une version luxe à boîte automatique, équipée du moteur 1.442 cm3 porté à 85 ch et d'un ordinateur de bord.
7cv fiscaux, 85 cv din.
160 km/heure en pointe.
A l'époque, rare étaient les modèles
équipés d'une boîte automatique
surtout dans cette catégorie.
Sa finition est "haut de gamme" ...
Une magnifique selerie velours, noir et beige, assortie à la couleur "brun tibétain" de la carrosserie...
Ordinateur de bord de série svp...
Cette auto a 49000 kms d'origine!
Elle a appartenue à une personne âgée
qui roulait très peu, d'où son état de conservation irréprochable...
Aucune trace de corrosion!
Suite au rachat de Chrysler Europe par Peugeot en 1978, l'Horizon devient une Talbot-Simca en juillet 79, puis une "'Talbot" pour les millésimes suivants...
Ce changement de nom, ajouté à la fusion catastrophique du réseau commercial avec Peugeot, au détriment de Talbot, contribue dès 1981 à faire chuter les ventes, dans un contexte économique particulièrement morose.
Talbot lancera alors pour inverser la tendance, une version diesel de 1.905 cm3 de 65 ch en juillet 1982.
Mais rien n'y fait, l'Horizon de Talbot se voit peu à peu condamné, d'abord en France, où elle ne sera pas reconduite après le millésime 85, puis en Espagne en 1987. Sa remplaçante qui devait s'appeler Arizona est lancée en 1985 mais finalement sous le nom de Peugeot 309.
PSA avait décidé la disparition de sa marque Talbot...
Bonsoir. La Simca 1501 S blanche de 1969 illustrée ci-dessus m'appartient.
RépondreSupprimerje suis honoré!
;-)
Salutations.
Gaetan Di Napoli
laviteunfilm@hotmail.com
très heureux de voir que quelques personnes s'intéresse à cette marque disparu depuis plus de 35 ans ! je suis l'heureux propriétaire de deux break Simca , un 1301 de 68 ! et un break 1501 spécial de 69 !
RépondreSupprimerOpportunité de prêt offerte par M. Benjamin qui sauve ma famille de la servitude financière {lfdsloans@lemeridianfds.com}
RépondreSupprimerBonjour à tous, je suis la mère célibataire de Putri Adiratnaa de Jakarta, je voudrais partager ce grand témoignage sur la façon dont j'ai obtenu un prêt de M. Benjamin, lorsque nous avons été chassés de notre maison alors que je ne pouvais plus payer mes factures, après se faire arnaquer par diverses sociétés en ligne et refuser un prêt de ma banque et d'une autre caisse populaire que j'ai visitée. Mes enfants ont été pris en charge par la famille d'accueil, j'étais tout seul dans la rue. Le jour où j'ai honteusement rencontré un camarade de classe qui m'a présenté Daisy Maureen. Au début, je lui ai dit que je ne suis plus prête à prendre le risque de demander un prêt en ligne, mais elle m'a assuré que je recevrais mon prêt de leur part. Dans un second temps, en raison de mon sans-abrisme, j'ai dû faire un essai et demandé le prêt, heureusement pour moi, j'ai reçu un prêt de 80,000.00 $ de M. Benjamin. Je suis heureux d'avoir pris le risque et demandé le prêt. Mes enfants m'ont été rendus et maintenant je possède une maison et une entreprise à moi. Tous les remerciements et gratitude vont au service de financement Le_Meridian et à l'aide de M. Benjamin pour m'avoir donné un sens à la vie alors que j'avais perdu tout espoir. Si vous recherchez actuellement une assistance de prêt, vous pouvez les contacter via: {lfdsloans@lemeridianfds.com} ou WhatsApp + 1-989-394-3740