
Parashat Tazria 5771
Eduquer ? Comment faire ?
Le Steipeler (Rav Yaacov Israël Kaniewski)
ne cessait de répéter que l’éducation
des enfants dépend essentiellement de
l’exemple que les parents donnent ainsi que
leur prière. Un impact éducatif réel suppose que
la personne formée s’identifie aux valeurs qu'on
essaie de lui inculquer. C’est un principe immuable
qui concerne l’influence que l’on peut
exercer sur toute personne en général et qui
plus est, sur nos propres enfants en raison des
liens affectifs qui nous lient à eux . Mais lorsque
les parents essaient de diriger leurs enfants en
utilisant leur pouvoir de persuasion, alors que
leur comportement n’est pas en phase avec
leurs exigences vis-à-vis de leurs enfants, cette
incohérence est profondément ressentie par ces
derniers qui, par extension, ne seront pas réceptifs
au discours de leur parents.
Dans les générations passées, les enfants se soumettaient
plus facilement { l’autorité des parents,
sans pour autant analyser les moindres détails de
leur conduite. Mais aujourd’hui, la tendance s’est
dangereusement inversée : dans la grande majorité
des foyers, les enfants se mettent à contester
ouvertement l’autorité des parents. Il faut alors
accepter cette évidence : l’influence que les parents
exercent, dépend essentiellement de la force
spirituelle qu'ils vont véhiculer.
En fait, cette réalité est un véritable don du Ciel à
notre époque pré-messianique ! En effet, les ressources
psychiques et humaines déclinent et l’individu
ne trouve plus en lui la force de s’élever
pour le Service Divin. Devant cette conception de
l’existence de plus en plus superficielle, Hashem
dans Sa grande bonté, a fait en sorte que l’homme
puisse, progresser et s’améliorer { travers l’éducation
de ses enfants.
De ce fait, s’il désire que ses fils et ses filles le respectent
et fassent Torah et Mitsvots, il doit élever
ses propres exigences spirituelles, corriger et
améliorer son comportement dans sa façon de
servir Hashem. Si un homme veut être respecté
comme il se doit par sa femme et ses enfants, il
doit s’en montrer digne. Il est donc évident que
dans les domaines fondamentaux de l’éducation
tels que : arranger son caractère, être assidu dans
l’étude de la Torah, la ferveur dans la Tefila … un
principe fondamental vaut bien plus que toute parole
: c’est l’exemple que l’on donne { nos enfants.
C’est lui qui va provoquer un impact plus puissant
dans les profondeurs de la neshama de l’enfant.
Et pour quelle raison ? Car il a constamment les
yeux rivés sur son père et sa mère. Si les parents
exigent des qualités et des comportements qu'eux
-mêmes n’ont pas, ils réussiront tout au plus { occasionner
un préjudice dans l’esprit frais de l’enfant.
Et dès son plus jeune âge, l’enfant décèle cette
incohérence. Alors, que va-t-il se passer ? Les
enfants vont tout simplement se mettre à déprécier
les paroles de leurs parents. Ils trouveront
que les dires du père son vides de sens, superficiels
et inconstants. Il est certain que, par une telle
attitude, les parents habituent leurs enfants à mépriser
leurs paroles et { dévaloriser l’éducation
qu’ils veulent leur transmettre.
Que de tels parent prient le Ciel de ne pas accoutumer,
par leur conduite, leurs enfants { l’hypocrisie,
totale ou partielle, sur laquelle le Ram’hal
(Rabbi Moshé Luzatto) a dit dans le Messilat Yesharim
qu'il n’existe rien de pire que cela dans le
Service d’Hashem.
Tiré de Lev Avot Al Banim du Rav Moshé Kaufmann
Shabbat Shalom
Résumé de la Parasha
La Parasha expose les lois relatives { la pureté et l’impureté rituelles. Après son accouchement, une
femme doit accomplir un processus de purification qui comprend l’immersion dans un Mikvé (bain
rituel) et des offrandes au Bet Hamikdash. Un garçon sera circoncis le huitième jour. La Tsaraat (la
lèpre) est une plaie d’ordre surnaturel qui peut aussi affecter des vêtements. Si des tâches blanches
ou roses apparaissent sur la peau d’une personne, le Cohen est interrogé. Par l’application de différents
critères, il déclare Tahor (pur) ou Tamé (impur) le phénomène constaté. Une personne atteinte
de cette Tsaraat doit demeurer hors du camp (ou de la cité) jusqu’{ sa guérison. La partie touchée
d’un vêtement doit en être retirée et, si cela réapparaît le vêtement tout entier doit être brûlé.
L’histoire : Le Rav et le Bébé
Tard dans la soirée, dans la maison du Rav Rafael, Mohel connu et reconnu, le téléphone sonne. A
l’autre bout du fil, une femme qui lui demande de venir tôt le matin, tel jour { Tel Aviv, afin de
faire la Brit Mila de son nouveau né. Le Rav lui demanda par qui il avait été recommandé, et elle
lui répondit tout simplement qu’elle avait trouvé son numéro dans les pages jaunes : une réponse
qui ne manqua pas de l’étonner. Le jour J arriva et le Rav se rendit { Tel Aviv. C’était un quartier huppé
de Ramat Aviv. Il sonna a la porte de la maison et une femme vint lui ouvrir. C’était la maman du petit. Elle
lui expliqua brièvement que le bébé se trouvait dans sa chambre { l’étage et qu’{ coté de la table { langer
se trouvait l’argent de la brit mila. Elle lui dit qu’elle devait partir faire des courses et qu’il devait donc faire
la Brit de son fils tout seul, prendre l’argent et que d’ici un quart d’heure la nourrice allait arriver pour
s’occuper du bébé et qu’il pourrait donc partir. Rabbi Rafael n’eut même pas le temps de s’expliquer qu’elle
avait déjà quitté la maison. Etonné par la situation, le Rav monta les escaliers, entra dans une chambre
magnifique et trouva le bébé endormi tranquillement dans son berceau. Il fit donc seul la Brit Mila au petit
: il était bien entendu le Sandak , le Mohel et ensuite fit les berakhots nécessaires. C’était la première
fois que cela se déroulait de cette manière. Au moment où il pensait quitter les lieux, il se rendit compte
que la nourrice n’était toujours pas arrivée. Le petit se mit { pleurer. Alors, le Rav le prit dans ses bras
pour le calmer mais rien n’y faisait : il avait certainement faim. Dans la détresse la plus totale, le Rav se mit
aussi à pleurer ! Il chercha la cuisine et le lait pour le nourrir. Il lui donna le biberon et le bébé se calma
enfin, mais pas le Rav Rafael. Il continua de pleurer sur ces pauvres gens qui sont tellement occupés et
éloignés des Lois de la Torah et des Mitsvots qu’ils n’avaient même pas pris la peine d’assister { la Brit Mila
de leur propre fils. Les larmes du Rav coulèrent sur la joue du petit qui s’était endormi dans ses bras.
Deux heures ont passées et la nourrice arriva enfin : elle libera le Rav qui prit son sac et rentra chez lui.
Treize années passèrent ….
Le Rav Rafael reçut un coup de fil d’une femme. C’était la maman du petit dont il avait fait la Brit Mila treize
ans plus tôt. Il n’avait pas eu besoin de chercher très loin dans ses souvenirs tant cette Brit Mila était
gravée dans sa mémoire. Elle lui dit alors : « L’enfant a qui vous avez fait la Brit Mila veut devenir religieux
! Depuis qu’il est petit il veut faire Shabbat, manger Kasher et mettre une kippa sur la tête. Nous l’avons
envoyé chez des spécialistes afin de lui retirer cette idée farfelue mais rien n’y a fait : il ne veut pas
continuer dans notre chemin de laïcs et prendre celui d’un judaïsme religieux. Alors nous avons décidé
avec mon mari de le laisser faire ce qu’il veut. Comme je ne connais pas de juif de mon entourage qui soit
pratiquant, je vous demande de vous occuper de lui et de l’éduquer dans la même voie que vous ».
Le Rav ne put contenir ses larmes et mis l’enfant entre les mains des meilleurs étudiants de sa Yeshiva : il
devint un élève très brillant ! Le Rav explique ainsi : « Comme est grand le pouvoir des larmes ! Voyez
comment des larmes sincères ont véritablement transformée un enfant le jour ou il est entré dans l’Alliance
Sacrée d’Abraham Avinou.
Pour l’élévation des âmes de Meyer Ben Nina & Myriam Bat Esther
Pour l’élévation de l’âme de Haima Bat Ida
Tiré du livre Or Daniel
Argent...ממון
¨ Boire du vin entraine la pauvreté
¨ Celui qui ne respecte pas les paroles de nos Sages deviendra pauvre
¨ Celui qui rejette la course { l’argent aura une longue vie
¨ La pudeur entraine la richesse
¨ Celui qui aime beaucoup dormir deviendra pauvre
Sefer Amidot selon Rabbi Nahman de Breslev
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