mercredi 23 février 2011

REGARD sur le MONDE : ISRAEL....

REGARD sur le MONDE : ISRAEL....








Un nouveau conseiller à la Sécurité nationale

Après la démission d’Ouzi Arad, le général de réserve Yaakov Amidror aurait toutes les chances d’être nommé à sa place au poste de conseiller à la Sécurité nationale. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a rencontré lundi Arad et Amidror dans son bureau et la succession semble donc déjà assurée bien qu’elle n’ait pas encore été officialisée.
Dans l’entourage de Netanyahou, on indique que « Amidror est l’un des meilleurs candidats ». Toutefois, ajoute-t-on, le Premier ministre s’entretiendra encore avec d’autres postulants avant de faire part, d’ici quelques jours, de son choix définitif.
Yaakov Amidror évince son principal rival, le général de réserve Méir Khalifi, ancien attaché militaire de l’ex-Premier ministre Ehoud Olmert.
Amidror, âgé de 63 ans, a dirigé par le passé le département de recherche des Renseignements militaires (Aman). Il a également assumé les fonctions d’attaché militaire du ministre de la Défense et celles de commandant des académies militaires.
Il est depuis quelques années le vice-président du collège universitaire de l’Institut Lander et chroniqueur pour le quotidien Israël Hayom.


Succès de l’économie israélienne ?


Le Ministre des Finances, Youval Steinitz, s’est félicité des chiffres de la croissance transmis par le Bureau central des statistiques. Le taux de croissance serait de 5,4% pour la seconde moitié de l’année 2010.
L’annonce de ces données, le lendemain d’une manifestation de colère sociale contre les augmentations des prix du logement, de l’eau, du pain et de l’essence, est une occasion pour Youval Steinitz de convaincre du succès de sa politique tant décriée sur le plan social.
Selon Steinitz ce chiffre atteste « de la réussite de la politique économique du Gouvernement conjuguée au dynamisme du secteur privé et de la politique de la Banque d’Israël. » C’est l’occasion pour le Ministre Steinitz de reprendre des couleurs alors que la semaine passée, il s’était effondré suite à un malaise.


«Seuls les Iraniens feront tomber leur régime»


Shimon Pérès a prononcé un discours au congrès des présidents, à Jérusalem. Il a parlé des événements en Iran. Pour lui, le mouvement de protestation des civils est primordial, car, selon lui, le régime ne pourra être renversé que par les habitants de ce pays, qui ne pourront pas compter sur l’extérieur afin que cette besogne soit accomplie. Il a qualifié le régime iranien de corrompu économiquement et politiquement. «De grands événements sont en train de voir le jour, a-t-il déclaré. Il est extrêmement grave de voir que des membres de parlement exigent la mise à mort des membres de l’opposition. Le régime actuel est une honte pour l’histoire et la merveilleuse culture de la nation perse.»
L’enterrement mercredi d’un manifestant tué, Sana Jala, s’est transformé en un point de tension entre les forces de l’ordre et les contestataires. Selon les médias iraniens, les partisans du régime auraient éloigné les opposants du lieu de la procession, en criant: «mort aux hypocrites». En outre, l’opposition iranienne a envoyé des messages sur l’internet, sur Twitter, en appelant des renforts, soutenant qu’ils s’étaient fait frapper par les milices. Les pouvoirs locaux tentent de tirer à eux la couverture, et prétendent que Jala était en fait un policier tué par les manifestants, ce que démentent avec véhémence les proches de la victime. L’un des principaux dirigeants de l’opposition, Mehdi Karoubi, a écrit sur son site internet qu’il était prêt à payer n’importe quel prix pour instaurer la démocratie en Iran.


Couper les vivres aux déserteurs

La Knesset devrait voter une loi consistant à refuser que des subventions publiques, payées par le contribuable, soient octroyées à des chanteurs et autres artistes qui ne se sont pas acquittés de leurs obligations envers l’Etat et qui n’ont pas fait leur service militaire. Afin d’y parvenir, le projet de loi proposé par le parti Israël Betenou doit d’abord être validé par la Commission ministérielle chargée de légiférer, avant d’être présenté aux députés. Certains portent un nom connu du jeune public, comme Ivri Lider, Marina Maximilian Blumin ou Aviv Geffen, qui sont assez populaires.
Le député Moshé Motz Matalon, d’Israël Betenou, a déclaré: «Nous disposons d’une loi dans ce pays qui oblige à effectuer son service. Et celui qui ne fait pas de service militaire doit s’acquitter d’un service civil ou national. Et elle s’applique aussi aux artistes, avec tout le respect qui leur est dû, et qui m’ont encensé quand je me suis attaqué au public orthodoxe. Et tout d’un coup, quand on se penche sur leur cas, ils ont soudain quelque chose à redire. Il faut arrêter de tergiverser et d’être hypocrites. De nombreux jeunes voient dans ces artistes un modèle à suivre, et l’Etat ne peut pas soutenir leurs spectacles.»
Le représentant de l’union des artistes, Yenkélé Mendel, a déclaré dimanche dans la matinée: «Je suis contre l’emploi du mot « déserteur ». Un déserteur, c’est quelqu’un à qui on a fixé une date d’enrôlement et qui ne s’est pas présenté. Et pourtant, certaines personnes, comme c’est le cas dans toute société, ont eu des problèmes de santé et n’ont pas pu effectuer leur service.» En ce qui concerne les étudiants des écoles talmudiques, un formulaire de report d’incorporation est remis aux autorités compétentes en vue de chaque année d’études, avant qu’une date ne soit fixée.


Droit dans le mur, dans tous les cas !


A ce jour, Obama fait face à la dégradation des différents aspects de ses politiques au Moyen-Orient. Et c’est en grande partie suite à l’application de ses politiques que la région, plus que jamais, se rapproche de la guerre.
En Irak, l’engagement d’Obama au retrait de toutes les forces combattantes du pays d’ici l’été a encouragé les différentes forces luttant pour la prise du pouvoir national en enflammant le pays.
En Afghanistan, la montée subite de la politique d’Obama et de sa politique de la chaise vide laisse les alliés potentiels des Etats-Unis protéger comme ils peuvent leurs chances d’émerger politiquement. Ce vide amena la remise en cause des associés des Etats-Unis au sein de l’alliance de l’OTAN, lesquels se questionnent quant au but de leur déploiement dans ce pays.
Puis vient le cas de l’Iran. Un rapport publié par le New York Times de la semaine dernière indiquait qu’en janvier, le Secrétaire à la Défense, Robert Gates, a émis une note à l’attention du Conseiller à la Sécurité Nationale, James Jones. D’après ce document, l’administration d’Obama n’a aucune politique efficace pour traiter le programme des armes nucléaires de l’Iran, exposant l’amère vérité par laquelle, face au problème de politique étrangère le plus aigu auquel ils font face, Obama et son équipe étaient partis déjeuner dehors.
Gates tenta d’atténuer l’impact de cette néfaste anecdote en disant que la Maison Blanche se trouve vraiment confrontée à des choix entre diverses options toutes plus mauvaises les unes que les autres. Avant même que l’encre de sa note ait séchée, sa Sous-Secrétaire à la Défense pour la Politique, Michele Flournoy, disait aux journalistes à Singapour que l’option militaire «n’est pas sur la table à court terme».
L’Iran continue pour sa part à faire monter l’escalade par son comportement menaçant. La semaine dernière, ses forces navales ont, de manière significative, prohibé l’accès à un bateau français et à un bateau italien naviguant à travers le détroit d’ Ormuz.
La semaine dernière, l’annonce du Président Shimon Pérès selon laquelle la Syrie avait transféré des missiles Scud au Hezbollah au Liban constituait un sérieux avertissement au sujet de l’Iran et de ses affidés qui préparent avec diligence la guerre contre Israël. Cet avertissement a également démontré que les tentatives de l’administration d’Obama pour gagner par la diplomatie un éloignement de la Syrie concernant ses liens à l’Iran, ont complètement échoué.
Les rapports des fonctionnaires de l’administration américaine faisant suite à la bombe lâchée par Peres nous précisent que les actions belliqueuses de la Syrie n’ont pas amené le président des Etats-Unis à reconsidérer son échec politique. Les conseillers d’Obama ont répondu à ces informations en revendiquant mal à propos que leur politique d’« engagement » les autorisait à traiter le problème avec leurs interlocuteurs syriens trois fois avant l’annonce de Pérès et une fois de plus après qu’il ait effectué sa déclaration.
Et le problème n’a pas de fin. Comme la Secrétaire d’état Hillary Clinton l’a annoncé la semaine dernière, l’administration d’Obama élargira bientôt son dialogue avec la Syrie en envoyant à nouveau l’ambassadeur des Etats-Unis à Damas pour la première fois depuis que le Président syrien Bashar Assad a fait assassiné l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri voici cinq ans. Ceci dit, Obama a choisi de répondre à la stratégie de la corde raide ouvertement assumée par la Syrie en récompensant Assad qui retrouve ainsi un panache et une nouvelle légitimité que nous découvrons à nos yeux ébahis.
Et le pire n’est pas encore atteint. En effet, les conseillers d’Obama admettent ouvertement qu’ils ne comprennent pas pourquoi la Syrie reste un état-voyou en dépit de leur dialogue positif avec ce pays. Comme un haut fonctionnaire l’a dit à la revue Foreign Policy, comprendre pourquoi la Syrie – état arabe client de l’Iran – agit semblablement à ce même positionnement est devenu «la question à un million de dollars».
« Nous ne comprenons pas les intentions syriennes. Personne n’y parvient, et tant que nous n’éluciderons pas cette question, nous ne pourrons parvenir à la racine du problème», a déclaré le fonctionnaire au magazine politique.
Mais tandis qu’ils attendent que l’Oracle de Damas dévoile de lui-même son sens, ils continuent à courtiser Assad alors que celui-ci poursuit ses provocations guerrières.
Voyons maintenant ce qu’il en est des Palestiniens. Après son dernier rejet de l’émissaire d’Obama, George Mitchell, lequel devait conduire des négociations indirectes avec Israël, le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a expliqué que les constats formulés par Obama lui-même ont convaincu les Palestiniens qu’il n’y a rien à négocier.
Tel qu’il l’a formulé : «Puisque Vous, Monsieur le Président, et vous autres, membres de l’administration américaine, y croyez [au besoin pressant d’un état palestinien], c’est de votre devoir d’appeler à la mise en place des étapes nécessaires pour atteindre la solution et même à l’impo­ser. Imposez-la ! Mais ne me dites pas que cela relève d’un intérêt national américain stratégique… et après, ne rien faire..»
Enfin, observons la situation d’Israël. Dans la même semaine, le Président de l’Union des Chefs Amiraux – Michael Mullen – a refusé d’exclure la possibilité que les Etats-Unis abattent des avions israéliens en cours de route pour attaquer les installations nucléaires de l’Iran et Obama a de nouveau blâmé Israël pour le décès des soldats américains en Irak et en Afghanistan. Jim Jones a certes essayé de rassurer les Juifs Démocrates qui, en dépit des actions et des rapports hostiles de l’administration, leur expliquent que tout ceci n’avait rien d’hostile envers Israël.
Le discours de Jones faisait partie d’un plan largement diffusé auprès du public, que l’administration a adopté la semaine dernière face à la vive colère des Juifs américains proches d’Obama pour son hostilité face à Israël. Sachant que les Juifs américains ont massivement assuré un nombre de voix parmi les plus engagées au sein du Parti démocrate, et ce, depuis 1932, les récents sondages, prouvant que la majorité des Juifs américains s’opposent au traitement qu’Obama réserve à Israël, constituent un séisme politique.
Un sondage publié la semaine dernière par Quinnipiac établie un chiffre record de 67% de Juifs américains désapprouvant l’action d’Obama concernant le conflit Israélo-palestinien. Un sondage auprès du même public de Juifs américains entrepris par John McLaughlin plus tôt dans le même mois a prouvé qu’une majorité de Juifs américains pensent voter pour un candidat autre qu’Obama lors des prochaines élections présidentielles.
Concernant Israël, la désapprobation des Juifs américains envers Obama est en parfaite harmonie avec les vues du grand public. Comme le sondage Quinnipiac le montre, seuls 35% des Américains approuvent sa relation à Israël.
Le discours de Jones devant l’Institut de Washington pour la Politique Moyen-Orientale était une opération de séduction amicale. Il a redoré le blason de l’alliance idéalisée entre les Etats-Unis et Israël. Il a aussi évoqué combien Israël compte pour Obama. Et la foule l’a récompensé en l’applaudissant à tout rompre après s’être levée.
Mais la substance de son discours a fait apparaître de manière on ne peut plus claire combien Obama et ses conseillers sont conscients du fait que, pour la première fois en 80 ans, un nombre significatif de Juifs américains pourraient abandonner le Parti Démocrate. Et l’équipe d’Obama est peu disposée à payer ne serait-ce qu’un centime pour garder au sein de leur formation les Juifs fidèles à leur parti.
Après qu’il eut fini ses déclarations d’amour à Israël, suivies de sa plaisanterie sur les hommes d’affaires juifs en Afghanistan et sur leur esprit commerçant, Jones a précisé que l’administration d’Obama considère toujours le refus d’Israël d’offrir plus de terre aux Palestiniens comme principale raison de ses efforts pour convaincre l’Iran de renoncer à son programme nucléaire, de convaincre les Syriens qu’ils se désengagent de l’axe iranien, de convaincre Pa­lestiniens et Libanais de stopper le chantage à la terreur, et aux Irakiens et Afghans de se comporter comme des Américains après que tous y ont échoué.
Comme il l’a bien formulé, « «Une des manières dont l’Iran exerce son influence au Moyen-Orient relève de l’exploitation d’un conflit israélo-arabe sans fin. L’Iran emploie le conflit pour maintenir d’autres pays dans la région sur leur défensive et pour tenter de limiter son propre isolement. La fin de ce conflit, la réalisation de la paix entre Israéliens et Palestiniens et l’établissement d’un état palestinien souverain aboutiront donc, une fois réalisé l’éloignement de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas. »
Jones, Obama et le reste de leur équipe devaient sans doute dormir quand les Saoudiens, les Egyptiens, les Jordaniens et le reste du monde arabe leur ont dit que le cas de l’Iran est un problème indépendant de la question palestinienne et que l’Iran doit être stoppé dans son projet d’acquisition des armes nucléaires, indépendamment de la question des relations israélo-palestiniennes. Ce rappel eut lieu après le principal message, allant dans le même sens, qui fut communiqué à Obama et à ses conseillers, depuis janvier 2009, par chaque état à majorité sunnite de la région tout autant que par beaucoup de Chiites irakiens.
L’équipe Obama était sûrement occupée à évoluer sur une pelouse de golf quand leurs généraux en Irak et en Afghanistan les ont avertis que l’Iran fournissait des armes et entraînait des sections d’assaut sans aucune légitimité visant à tuer des soldats américains.
Même face à un public juif, le fait que Jones n’ait pas résisté à la tentation de répéter l’erreur principale à l’origine des ratages politiques de l’administration Obama au Moyen-Orient montre clairement que, fondamentalement, cette dernière ne s’inquiète pas du fait que les Américains dans leur ensemble et la communauté juive américaine en particulier, s’opposent à ses politiques. L’équipe Obama continuera donc à mener ses politiques face à cette opposition quoi qu’il en soit. Et si les Juifs américains veulent quitter le parti, eh bien, personne ne compte les en empêcher.
A ce sujet, la manière dont l’administration d’Obama a traité le sénateur New-Yorkais Charles Schumer cette semaine constitue un exemple significatif. Schumer a été l’un des défenseurs les plus fidèles d’Obama. Si, comme l’on peut s’y attendre, le leader de la Majorité du Sénat, Harry Reid, perd le pari de sa réélection en novembre, Schumer a la possibilité de le remplacer en tant que Chef du Parti démocrate au Sénat.
Pourtant, cette semaine, répondant à ce qui fut probablement un énorme tollé au sein de ses électeurs, Schumer a tancé Obama pour sa minable et dangereuse politique de pression sur Israël. Au lieu d’y répondre en des mots choisis qui auraient ici convenu à la critique de Schumer, Robert Gibbs, le porte-parole d’Obama, l’a mis au ban, clamant avec sarcasme «Je ne pense pas excessif de signaler que nous ne sommes pas d’accord avec ce que le Sénateur Schumer a dit à travers ces remarques.»
Dans son entrevue de la semaine dernière sur la 2ème chaîne, le Premier Ministre Binyamin Netanyahu a indiqué qu’il n’a aucun doute sur le fait que, si Obama souhaite arrêter la nucléarisation de l’Iran, il en est parfaitement capable. Ainsi qu’il l’a dit, « Barack Obama a démontré sa détermination en ce qui concerne des problèmes qu’il estime importants, et sa détermination était tout à fait impressionnante. Je pense que le Président Obama peut montrer cette même détermination en ce qui concerne l’Iran. »
Aucun doute que Netanyahu voit juste. D’ailleurs, Obama est capable de comprendre par lui-même une telle orientation politique.
Obama passa en force la nationalisation des industries américaines de la santé par le Congrès, et ce, à l’encontre même du souhait du public américain. Ce qui a mis du plomb dans l’aile à son taux de popularité personnel autant qu’à celui de son parti. Et tout autant, Obama gagnerait l’appui soutenu du public américain s’il se décidait à prendre en main la question de l’Iran. En effet, un choix déterminé et réussi d’Obama pour bloquer les aspirations nucléaires de l’Iran pourrait potentiellement bloquer ce qui ressemble actuellement à une catastrophe à moyen terme pour l’élection de son parti en novembre.
Mais comme le note Gates au sujet de l’Iran, l’annonce de Clinton selon laquelle l’administration prendra les rênes (de la politique moyen-orientale) s’ac­compagnera de son plan pour envoyer à nouveau un ambassadeur à Damas. Par ailleurs, le dernier échec de Mitchell avec les Palestiniens, la nouvelle accusation de Jones contre Israël, et l’incohérence stratégique de l’Amérique en Irak et en Afghanistan, tout ceci montre qu’Obama ne comprend pas la politique la plus élémentaire. Que ses défenseurs les plus fidèles l’abandonnent ne lui fait pas question. Que ses choix politiques aient mis en danger le Moyen-Orient et le monde dans son ensemble ne le préoccupe pas plus.
Le refus d’Obama de reconnaître ses propres échecs éclaire son but comme étant différent de celui de ses prédécesseurs. Il est en place pour changer la position de l’Amérique dans le monde, non pour assurer la sécurité de ce dernier. Et il poursuivra son idée d’apporter des changements structurels même si cela est synonyme d’encouragements à la guerre. Il insistera sur ces changements censés transformer la situation même si cela implique que l’Iran devienne une puissance nucléaire. Et il fera pression pour défendre son idée du changement même si elle signifie que des forces américaines puissent être forcées à quitter l’Afghanistan et l’Irak dans la défaite.
Caroline Glick a autorisé Le Lien à traduire et diffuser en français ses articles.
Traduit et adapté de l’original anglais par Frédéric Daniel Gandus



«Une région instable par essence»

Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a qualifié les mouvements de révoltes du monde arabe de «séisme». Lors d’une session Knesset, il a fait part de ses impressions: «Il est loin de se terminer. Cette région est instable dans son essence. Le séisme se poursuit et ne s’arrête pas. Il est même loin de se terminer. Nous l’avons suivi en Tunisie, en Egypte, au Bahreïn et en Libye». En outre, il a été pris à partie par la présidente de l’opposition, Tzipi Livni, qui lui a demandé où en était les pourparlers avec l’«AP». Il lui a répondu qu’il n’était pas sûr de la fiabilité de l’interlocuteur.


Inauguration du pipeline: “une bénédiction pour tout l’Etat d’Israël »


Lors d’une cérémonie dans la Baie de Haïfa, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a inauguré la connexion du pipeline de gaz naturel pour la région du Nord d’Israël.
Après des discussions entre le Directeur général du Bureau du Premier ministre, Elie Gabbaï, avec les élus des comités locaux, les propriétaires des terrains et les représentants de la minorité druze, le Gouvernement a entériné un programme de compensations. Là où le pipeline de gaz, la route numéro 6, et les nouvelles lignes de chemin de fer passent, les propriétaires se verront octroyer des terrains en échange ou des compensations financières.
Une fois que ce programme avait été agréé, un certain nombre de propriétaires terriens ont fait appel à la Cour suprême en requérant l’interruption des travaux. La Cour n’a pas ordonné l’interruption des travaux. Elle a poursuivi les séances sur les détails de la réalisation du programme de compensation du Gouvernement.
Fournir en gaz naturel la centrale électrique de Haïfa, les raffineries et les nombreuses usines dans la zone industrielle de la Baie, a pour objectif de diminuer la pollution, les maladies dans la région et d’améliorer la qualité de vie de centaines de milliers de personnes. D’autre part, le prix du gaz est bon marché par rapport à celui des hydrocarbures. Cette diminution des tarifs de l’énergie fera économiser chaque année des millions de dollars au marché israélien.
Il est à rappeler que lors du mandat du précédent Gouvernement, les travaux avaient été interrompus consécutivement à des désaccords avec les propriétaires des terrains sur lesquels doit passer le pipeline. La plupart de ses propriétaires étant druzes, le Gouvernement a mis en œuvre un plan de renforcement de ce secteur de la population. Lors du dernier Conseil des ministres, la somme de 680 millions de Shekels sur plusieurs années a été consacrée pour donner solution aux problèmes auxquels se confronte cette ethnie, dans les domaines de l’emploi, l’éducation, le logement, etc.
Le Premier ministre a déclaré: « Israël a besoin du gaz et nous allons fournir beaucoup de gaz. Ça ne va de soi. Quand il n’y a pas de gaz naturel, on a à la place des milliers de tonnes de matières polluantes. Nous savons qu’il y avait quelque chose à faire là pour la santé du public, pour purifier l’air, pour diminuer les tarifs de l’énergie, pour des emplois et pour renforcer le Nord. Quand le Gouvernement décide de quelque chose, il le fait. Nous sommes un Etat de droit et le Gouvernement agit dans son plein droit et dans son devoir. Nous sommes sensibles et généreux quant aux besoins des citoyens. Nous avons opéré avec la main ouverte de sorte que les compensations seront octroyées avec largesse et de bon cœur. Nous fournissons aujourd’hui du gaz et c’est un jour de joie pour le Nord. C’est une bénédiction et un espoir pour tout l’Etat d’Israël. »

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