mercredi 23 février 2011

Parashat Vayakel...

Parashat Vayakel


Le secret de la réussite (partie 1)
La réussite est une des choses les plus chères
aux yeux de l’homme. Qui ne désire pas réussir
dans la vie ? Chacun se souhaite à lui-même de
réussir dans tous les domaines. La question à
laquelle nous allons essayer de répondre est la
suivante : existe-t-il une voie dans laquelle il n’y
a pas de besoin de faire trop d’effort pour trouver
la réussite, et ce, en plus de la Téfila et de
l’aide du Ciel ?


La recherche constante de la voie de la réussite
est un sujet très important, en particulier dans les
domaines de l’étude de la Torah et de la crainte
d’Hashem. Beaucoup pensent qu’il faut être doté
d’une grande intelligence et de nombreuses capacités.
Ils se disent aussi que si Hashem ne les a pas
graciés de ces qualités, ils n’y arriveront jamais. A
nous de réfuter ces affirmations car en vérité les
portes de la réussite sont ouvertes à tous.
Alors quel est le secret ? Nous pouvons répondre à
cette question en observant la génération du désert
dans la Torah. Avant la construction du Mishkan,
Moshé Rabbénou annonce aux enfants d’Israël
: « Que chacun vienne et fasse ce qu’Hashem
a ordonné ». Dans la suite de la Parasha nous remarquons
que pour mettre en place le Mishkan et
ses ustensiles, du fait de la complexité du travail
demandé, il fallait être un véritable artisan ou artiste
pour arriver à surmonter la charge de travail.


Y avait-il cette main d’oeuvre qualifiée au sein du
peuple juif ? Bien sur que non ! Ils n’avaient travaillé
que des pierres en Egypte et non pas ce genre
de matériaux. Alors, comment réaliser ces ustensiles
si compliqués ? Le Ramban donne la réponse
: « Chaque homme viendra avec ce que son
coeur peut supporter... ». Chaque homme est venu
avec ces possibilités et surtout avec son coeur et
son profond désir d’aider à la construction.Ils n’avaient aucune expérience dans ce domaine,
mais ils sont tout de même allé voir Moshé et lui ont
dit : « Nous en sommes capables, nous le ferons ! ».
Ainsi, nous venons d’apprendre que la première
condition pour réussir est de se convaincre soimême,
d’avoir la émouna parfaite que nous avons
les capacités et les moyens pour y arriver. Que l’on
soit étudiant en Yeshiva, artisan, commerçant ou
autre, si on pense que nous ne sommes pas aptes,
alors nous nous éloignons irrémédiablement de la
réussite. A contrario, si l’on est déterminé et décidé
et que l’on est convaincu de la réussite finale de notre
projet, alors nous avons toutes les chances d’y
parvenir.


Ce genre de décision possède une immense valeur,
et est même plus importante que les qualités intrinsèques
de la personne. Quelqu’un qui ne croit pas
en ses capacités ne saura pas les exploiter à bon escient.
Par contre, celui qui a des facultés plus faibles
que le premier, mais qui vient avec une grande détermination,
verra la voie de la prospérité s’ouvrir.
Le Natsiv (Rav Naftali Tsvi Yéhouda Berlin) qui était
Rosh Yeshiva de Volozhin a écrit de nombreux livres.
Quand il a publié le Sefer « Haémek Shéelah »,
il a invité de nombreux élèves à une séouda. Il leur a
dit : « Je vais vous expliquer la raison pour laquelle
je donne une séouda pour la sortie de mon livre ».
« Dans ma jeunesse, je n’étais pas un excellent étudiant.
Un jour, je surpris mon père en train de dire à
ma mère qu’il avait beaucoup misé sur moi afin que
je devienne un vrai Talmid Hakham mais qu’{ sa
grande peine, je n’avais pas réalisé son rêve. D’un
coup, je ressentis toute sa peine dans mon coeur.
Alors { partir de ce jour je pris la décision d’étudier
avec plus de ferveur et de me mettre sérieusement
au travail : la réussite m’a empli de lumière.
Maintenant quel est le rapport avec cette histoire et
la séouda que je fais aujourd’hui ? Je vais vous le raconter.
(A suivre).
Tiré du livre Léka’h Tov du Rav Israël Beifuss


Résumé de la Parasha
M oshé Rabbénou rassemble les enfants d’Israël, et renouvelle le commandement
d’observer le Chabbat. Il transmet alors les instructions concernant l’édification du
Tabernacle. Le peuple donne en abondance les matériaux nécessaires. Moshé proclame
dans le camps que l’on cesse d’apporter des dons. Une équipe d’artisans au coeur inspiré
construit le Tabernacle et fabrique ses ustensiles, les tentures attachées par des agrafes
d’or, des poutres en bois de chittim recouvertes d’or et leurs socles d’argent, le Paro’het (le
Rideau) séparant les deux chambres du Mishkan, le Masa’h (le voile) { l’entrée de la Tente,
l’Arche avec les chérubins, la Table recouverte d’or et sa bordure en or, le Chandelier { sept
branches et son huile, l’Autel des encens, l’Huile d’Onction et l’Autel des sacrifices, la cuve et
son piédestal faite avec les miroirs de cuivres apportés par les femmes. Sur l’ordre de Moshé,
le compte de l’or, de l’argent et du cuivre donné par le peuple pour la construction du Tabernacle
est établi. Betsalel, Aholiab et leurs assistants façonnent les vêtements sacerdotaux suivant
les instructions reçues par Moshé. Aaron et ses fils sont revêtus des habits de la prêtrise
et oints. « La nuée couvrit la tente d’assignation et la gloire de l’Eternel emplit le Tabernacle ».






וביום השביעי « Et le septième jour »
Le principal travail du Yetser Ara est de faire tomber l’homme en lui mettant dans la tête des
mauvaises pensées. Et en particulier, il le piège en le faisant réfléchir { l’argent, qui est la chose
qui va l’occuper jusqu’{ la fin de sa vie. Mais il n’y a pas un seul homme qui part de ce monde
en ayant satisfait la moitié de ses désirs et même ce qu'il possède déjà, ne lui suffit pas et recherche
sans arrêt { assouvir sa soif de l’argent.
Ainsi, l’homme passe de pensées en pensées, d’idées en idées sans jamais s’arrêter : il n’a
qu'une seule chose en tête : gagner toujours plus d’argent. Mais tout d’un coup, il s’arrête, se
repose, ne fait plus rien et ne pense plus { rien. C’est ça le sens du Shabbat. A travers tout ce désordre,
l’homme s’annule complètement et se repose en l’honneur du Shabbat. Il est vrai que lorsque l’on est pris
dans cette frénésie de la semaine, nous avons l’impression qu’il sera très difficile de se séparer de tout coté
matériel et ne réserver ses prochaines heures qu'au coté spirituel, c’est donc l{ que Shabbat intervient.
Sans ce jour, il serait très dur de résister { la tentation de continuer dans nos habitudes. Et même si l’on
essaye de combattre ses pensées et cette recherche des plaisirs, ce serait trop difficile de leur faire face.
Alors, on s’assoit, on se repose, on ne pense plus { rien et on s’annule devant la grandeur de notre Créateur
: c’est Shabbat.
L’homme doit toujours se rappeler et poursuivre cette sainteté du Shabbat même pendant les autres jours
de la semaine, car c’est comme cela qu'il se sortira de ses mauvaises pensées.
Tiré du Houmash Shemot avec le Likoutei Halakhot


L’histoire : Le compte est bon !


Chaque juif possède en lui une étincelle divine. Même quand une personne est loin de la Torah, il suffit juste
qu’un feu vienne la raviver pour que la personne revienne vers Hashem. Cette histoire en est la preuve.
Il y a quelques dizaines, le Rav Weismandel, éminent conférencier américain fit un voyage en Eretz Israël afin de
respirer un peu la sainteté de la Terre de ses ancêtres. Sur place, il alla rendre visite au Rav Yaacov Mordekhaï,
connu pour ses calculs sur la Gematria (décodage de la Torah { l’aide de chiffres). Les deux Rabbanims se connaissaient
bien et le Rav Weissmandel était très friand des ‘hidoushims de son ami.
« Dans quelques semaines nous fêterons Pourim, peux tu me dire où apparait le nom Esther dans la Torah ? ».
Le Rav Mordekhai lui dit alors : « il est écrit dans la Parasha Nitsavim, « Et je voilerais ma face ce jour-l{” :
(Veanokhi Hester Hastir), mais ce n’est pas tout. Il y a une autre preuve. Si tu prends le nombre de mots contenus
dans la Meguila, il y en a 12196, et que tu pars de la lettre aleph du mot Bereshit (premier mot de la Torah) et qu’{
partir de cette dernière tu comptes 12196, tu arriveras { la lettre same’h, puis encore 12196, la lettre Tav et enfin
encore une fois 12196 la lette Resh : tu trouves le mot ESTHER écrit dans la Torah ( אסתר ) ! ». Le Rav Weissmandel
était émerveillé ! Il connaissait bien entendu le premier hidous’h mais le second était tout { fait extraordinaire.
Alors il demanda : « Et le nom Mordekhaï apparait où ? ». Il lui dit alors de repasser dans un mois quand son voyage
en Israël se terminerait afin de lui donner la réponse (le Rav n’avait, bien entendu, pas d’ordinateur pour compter).
Un mois plus tard le Rav Weissmandel finit sa tournée et retourna voir son ami. Ce dernier lu dit qu’il avait la réponse
à sa question. « Prends dans la Parasha Ki Tissa, le verset Mor Dror : d’après la traduction de Onkelos, il faut
lire Mor Dror-Mar deKhai (Mordekhai en araméen) et donc c’est la preuve que même Mordékhai est écrit dans la
Torah. Mais ce n’est pas tout ! A partir de la lettre Mèm de ce mot comptes 12196 tu arriveras { la lettre Rech, puis
encore 12196, le Dalet et encore 12196 le Khaf, puis 12196 le Youd : tu trouves ainsi marqué dans la Torah MORDEKHAI
( מרדכי ) ».
Le Rav Weissmandel rentra alors aux Etas Unis avec ces perles de Torah qu’il avait amassées.
Il donnait souvent des conférences qui mêlaient Torah et sciences où de nombreux gens non pratiquants venaient.
A la fin de la journée, une femme vint voir le Rav et lui dit : « Cela fait des années que je viens à ce genre de rendez
vous que vous les Rabbins organisez, mais à chaque fois, je ne ressens rien, aucune preuve que vous exposez me
donne la preuve que Hashem existe ou quoi que ce soit d’autre ». Alors le Rav se rappela de son dernier voyage en
Israël et de sa rencontre avec le Rav Mordekhai . Il commença alors à lui expliquer le calcul avec le chiffre 12196.
La femme écouta sans broncher et rentra chez elle. Un an plus tard, { la fin d’une conférence, une femme, tsanoua
(tête couverte et jupe longue) se présenta au Rav Weissmandel : « Vous vous souvenez de moi ? ». Le Rav s’excusa
mais hocha la tête en guise de non. « L’année dernière vous m’avez expliqué le calcul avec le chiffre 12196 : le soir je
n’ai pas dormi de toute la nuit : je me suis mise sur mon ordinateur et j’ai calculé et encore calculé et tout était juste.
J’ai essayé ce même type de calcul avec un livre ‘Hol, et impossible ! Ca ne marche qu’avec la Torah ! C’était la preuve
qu’il me fallait pour faire Teshouva !

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