Shalom a tous,
Depuis plusieurs mois nous vous envoyons le Dvar Torah du Rav Chalom Arush Chlita.
Il est bon de rappeler que ce feuillet hebdomadaire est distribué dans plusieurs villes en Israël comme Netanya, Jérusalem, Eilat et tout dernièrement, Ra’ananna !
Il est aussi envoyé a des centaines de personnes en France et certaines communautés l’impriment pour les remettre a leurs fideles.
Le Rav nous a fait part de sa grande joie que ses Dvars Torah sont désormais accessibles aussi aux français de l'étranger.
Merci de votre aide en vous rappelant que l'unique but recherché est de diffuser la Torah à un plus grand nombre de nos frères juifs, vous pouvez imprimer le feuillet et le distribuer dans vos synagogues avec bien entendu l'accord formel de l'autorité religieuse locale.
Il est important de rappeler que le Rav Ovadia Yossef Chlita, Maitre Séfarade de notre génération, donne son approbation à tous les livres que le Rav Arush a déjà écrits.
RECONNAITRE LE BIEN
EN REALITE, SI TOUT LE MONDE ECOUTAIT LA VOIX DES JUSTES VERITABLES CONSISTANT A EMPRUNTER LE CHEMIN D’UNE FOI PARFAITE ENVERS SON CREATEUR, AVEC LA CERTITUDE QUE TOUT EST POUR LE BIEN, EN LUI
ADRESSANT PERPETUELLEMENT DES LOUANGES DANS TOUTES LES SITUATIONS, IL EST CLAIR QUE TOUTES LES SOUFFRANCES ET TOUS LES EXILS SERAIENT DEJA ANNULES ET QUE LA DELIVRANCE FINALE AURAIT DEJA LIEU ». RABBI NATHAN DE BRESLEV (LIKOUTE HALAHOT).
La délivrance reste un événement attendu et languit par tous. Chacun souhaite connaitre quels sont les moyens à mettre en oeuvre afin de mettre fin à ce long exil, et de rapprocher la Guéoula. Plusieurs choses furent dites à ce sujet, mais nous allons aborder une des raisons, qui reste la cause essentielle de cet exil amère, et qui en la réparant, rendra possible la venue de Machia’h de nos jours. Afin de comprendre quelle est la raison principale qui repousse la délivrance, et sa base principale que nous devons réparer, nous allons l’analyser à travers la Torah, au moment de la sortie d’Egypte. En conséquence, il sera possible, au travers de sa lecture, de tirer un enseignement sur les moyens qui nous permettront d’aboutir à la délivrance finale tant désirée. Il est important d’avoir la lucidité d’admettre que la Torah n’est pas un livre d’histoire, ni de contes, qu’Hachem nous en préserve ! Il s’agit DU Livre de vie qui vient nous enseigner ce que le Créateur du monde attend de nous.
Chaque situation, contenue dans ses Saintes Ecritures, vient apprendre à chacun et chacune d’entre nous, le chemin à emprunter dans notre existence. Quel enseignement nous transmet la Torah, à travers la sortie d’Egypte ? Quel fut le cours des événements du peuple d’Israël dans le désert, jusqu’à sa rentrée en terre Sainte ? Objectif principal : ne pas commettre les mêmes erreurs et tenter de manière claire, de discerner les fautes à réparer. Le point principal reconnu tout au long de la sortie d’Egypte, était le pleurnichage et les plaintes prononcés par les enfants d’Israël. Cette attitude commença alors que Moshé Rabénou revient de sa visite de chez Pharaon, qui le coeur endurcit, décide d’accroitre la surcharge de travail et refusant de laisser partir les enfants d’Israël.
En effet, ils rendent Moshé responsable de cette situation plutôt que de le remercier de son intervention, visant à les libérer. S’ils avaient manifeste une infime parcelle de reconnaissance, ils auraient apprécié tous les efforts de leur maître et l’auraient naturellement remercié, en admettant à contrario que c’était principalement la nature de Pharaon qui les avait conduits à cette situation, se refusant à libérer une telle « main-d’oeuvre » et de surcroit gratuite ! Pensaient-ils que le pharaon égyptien allait d’emblée accepter la demande de Moshé ? Une personne intelligente pouvait deviner à travers cette décision, qu’il s’agissait du processus de la délivrance ! Ainsi, ce manque de reconnaissance, fut à lui seul, la source de l’alourdissement de cet exil. En effet, s’ils avaient fait preuve de reconnaissance vis-à-vis de notre prophète, plutôt que de se plaindre, ils auraient été immédiatement délivrés ! D’ailleurs la suite des événements est d’autant plus significative. Le fait d’avoir été témoins de miracles extraordinaires lors de leur sortie, n’a rien changé à leur comportement. Et, depuis la traversée dans le désert et jusqu’à l’entrée en Terre Sainte, ils n’ont jamais cessé un instant de se plaindre. Au point parfois de regretter l’asservissement égyptien ! En effet, nous voyons de manière claire, qu’ils se remettent en question à chaque situation qui ne leur convient pas, ou à chaque épreuve : ils se mettent à pleurnicher !
Quel enseignement pouvons-nous tirer à quelques jours de Yom Kippour, hormis le fait de reconnaitre de manière incontestable que les miracles ne changent pas un homme ? La racine du mal est l’ingratitude ! Ne pas reconnaitre le bien que nous procure les autres, est équivalent à ne pas reconnaitre le bien qu’ Hachem nous procure. Croire que tout le monde nous est redevable, comme Haman le mécréant, est un comportement détestable ! A l’inverse, la racine du bien est la reconnaissance (הכרת הטוב ) ! Car une personne qui reconnait le bien, possède la meilleure des qualités ! Il remercie tout le monde, il apprécie tout le monde, il veut la réussite de tout le monde.
La paix au foyer ? Si chacun pouvait voir tout le bien que lui procure son épouse ou son époux, il ne se lasserait pas de lui dire merci, merci et merci ! Pour parvenir à ce niveau il ne suffit pas d’être religieux (dati) ou pieux (‘harédi), car ces notions, n’atteignent dans le fond, pas la finalité de Téchouva d’un individu ! Etre religieux est un terme dépassé, il ne s’agit pas d’une fin en soi ! Un homme doit rester toute sa vie Baal Téchouva, ne jamais arriver à une finalité ! Comment pouvons-nous nous hisser à ce niveau de Baal Téchouva et extraire de nous cette plaie que constitue l’ingratitude ?
Travailler sur soi, prier, demander à Hachem de nous éclairer, faire ‘hechbon nefech et Téchouva. En d’autres termes : faire hitbodédout (s’isoler dans un endroit tranquille et parler à Hachem). Car celui ou celle qui parvient à dialoguer avec son Créateur, au moins une demi-heure par jour, en méditant sur tous les bienfaits qu’Il lui procure, ne fera pas de différence entre le mois de Eloul, Tichri, Roch Hachana ou Yom Kippour et tout le reste de l’année. Pourquoi ? Car il fait Téchouva tous les jours ! Et dans ce cas, il lui est plus facile de vaincre ce sentiment d’ingratitude, et de reconnaitre, de manière claire, le bien qu’Hachem lui envoie, et ainsi parvenir à Le remercier sans cesse.
Que par le mérite de la reconnaissance du bien, Hachem nous envoie le Machiah et qu'on l’accueille en chantant et en dansant. Amen !
RAV SHALOM ARUSH
HALAKHA DE LA SEMAINE : KIPPOUR
Selon les enseignements de notre Maitre Rav Ovadia Yossef Chlita rédigés par son fils Rav Yitzhak Yossef Chlita dans le livre Yalkout Yossef L’usage dans toutes les communautés juives est de faire les Kapparots : cela consiste à abattre une volaille pour chacun des membres de la famille : on fait tourner la volaille au dessus de la tête et on dit le texte imprimé dans les rituels de prières Yom Kippour n’efface pas les fautes commises envers son prochain, tant qu'’on n’a pas obtenu son pardon : nuire par des paroles est bien
plus grave que de nuire matériellement Si la personne que l’on a offensée refuse de pardonner la première fois que l’on va lui présenter ses excuses, on y retournera une seconde fois et une troisième. On se fera accompagner à chaque fois de trois personnes : celui qui doit pardonner ne se montrera pas cruel et ne refusera pas son pardon La veille de Kippour, c’est une mitsvah de manger, de boire et de faire un copieux repas. On ne doit pas jeuner ce jour là C’est une bonne coutume que de se plonger dans un Mikvé la veille de Kippour On fait la prière de Minha tôt dans l’après midi avant la séoudat Mafseket (le repas juste avant le jeune) : on ne mangera que des aliments légers et digestes ce jour là. Il est bon de manger du poisson, mais uniquement le matin : on évitera les oeufs, le lait, l’ail, la viande grasse… On doit mettre des habits propres et convenables pour ce Grand Jour Le jour de Kippour il est interdit de travailler, boire, se laver, s’enduire d’une quelconque crème, de mettre des chaussures en cuir et de pratiquer l’intimité conjugale Il est défendu de se laver à Kippour aussi bien à l’eau chaude qu'à l’eau froide : il est aussi prohibé de mettre son doigt dans l’eau. Le matin, on ne se lavera les mains que jusqu’au bout des phalanges Une accouchée dans les 30 jours qui suivent la naissance, ainsi qu’un malade, même s’il n’est pas en danger, ou quelqu’un qui a une blessure au pied, sont autorisées à porter des chaussures en cuir Un enfant de moins de 9 ans, garçon ou fille, ne jeune pas, même pas quelques heures Il faudra prier durant cette journée avec ferveur, respect et crainte .
L’HISTOIRE DE LA SEMAINE
La Guemara déclare : Là où les Baalei Téchouva se tiennent, les Justes ne peuvent se tenir ». Ceci en raison des épreuves et des efforts qu'ils ont dû surmonter lorsqu’ils ont décidés de revenir à la Torah.
On demanda un jour au Rav Yaacov Galinsky, orateur reputé en Israel, de s’adresser { un
groupe de Baalei Techouva de Bnei Brak. Dans l’assistance se trouvait un journaliste du Maariv. Bien que non pratiquant, ce dernier était venu a la dracha pour interviewer et recueillir leurs impressions sur le nouveau mode de vie qu’ils avaient choisi.
Apres le discours du Rav, le reporter s’approcha de l’un des Baalei Téchouva, un homme d’une trentaine d’années, et lui demanda : « Qui aura plus de mérite dans le Olam Aba (monde à venir), vous qui êtes revenus au Judaïsme authentique ou les enfants de Bnei Brak qui ont été religieux toute leur vie ? ».
Rav Yaacov entendit la question. Il s’arrêta, et se rapprocha des deux hommes, désireux d’entendre la réponse. Il était certain que l’homme allait citer le fameux enseignement de la Guemara que nous avons rapporté au début de l’histoire. Mais la réponse de l’homme le surprit : « Les enfants de Bnei Brak seront certainement plus récompensés que moi » dit-il d’un ton convaincu.
« Et pourquoi donc ? » demanda le journaliste.
« Car moi je n’ai pas le choix. J’ai vu le monde extérieur et je sais qu’il est vide, vain et faux. J’étais obligé de revenir { la vérité et { la pratique d’un vrai judaïsme. Mais ces enfants croient que le monde extérieur est plein d’attraits et malgré tout ils restent attachés à leurs convictions ! ».
LE JARDIN DE LA FOI : LA JALOUSIE
Il faut savoir que le Créateur du monde surveille chacun de nous avec minutie, jusqu’au plus petit détail, selon la réparation de chacun, la racine de son âme, ses réincarnations et l’achèvement de sa mission dans ce monde.
Chacun peut comprendre que des détails innombrables séparent un homme de son prochain, comme nos Sages l’enseignent : « Au même titre que leurs visages different, leurs vues different ».
Il s’ensuit que dans ce monde, chacun possède un cheminement personnel et spécifique. Et chacun doit suivre sa voie avec foi, sans dévisager quiconque et à plus forte raison sans être jaloux de lui.
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