vendredi 30 juillet 2010

Test du Nexus One, fils de Google

Test du Nexus One, fils de Google





Le Nexus One a déboulé sur nos côtes il y a quelques semaines. Que vaut-il par rapport à ses concurrents sous Android ? Réponse dans ce banc d'essai.



En janvier dernier, une nouvelle percutait la planète hi-tech. Non content du succès planétaire de son système d’exploitation maison Android, le géant de la recherche sur le net avait décidé de commercialiser son propre « Google Phone ». La firme-pieuvre allait donc étendre un nouveau tentacule sur le marché prolifique et porteur des smartphones.


C’est dans ce contexte que le Nexus One est né. Google fabricant de téléphones ? Pas tout à fait. Le terminal fut fabriqué par le Taïwanais HTC, qui commercialise lui aussi plusieurs références de terminaux sous Android. Le Nexus One, c’est un peu comme le vaisseau amiral censé démontrer toutes les performances du système d’exploitation (OS), considéré par de nombreux analystes comme l’un des plus prometteurs. En quoi ? Du fait de sa gratuité (Windows Mobile de Microsoft, par exemple, est un système payant) et de son ouverture (les logiciels provenant d’autres éditeurs que Google sont acceptés), Android s’est rapidement retrouvé dans de nombreux téléphones, toute gamme confondue. L’OS rivalise aujourd’hui avec ceux d’Apple, de Microsoft ou encore de RIM (BlackBerry).


Voyons d’un peu plus près ce qu’a dans le ventre ce fameux Nexus One, qui, au passage, profite de son statut de « fils de » pour bénéficier, bien avant les autres, des mises à jour d’Android !


Ergonomie / Design


En confiant la fabrication de son smartphone à HTC, Google limitait les risques d’insatisfaction. Fidèle à sa réputation, le Taïwanais a livré un terminal à la finition soignée. S’il n’y a rien à redire sur l’ergonomie de l’appareil, qui assure une bonne prise en main (le téléphone reste compact malgré son grand écran), son allure de marron glacé bicolore ne laisse pas insensible : on l’aime ou on la déteste ! Si vous avez déjà croisé un HTC Desire, la ressemblance frappante entre les deux terminaux ne vous aura probablement pas échappé !


À l’usage


Après un délai d’allumage un tantinet long, on découvre le confortable écran capacitif et mutitouch AMOLED de 3,7″ pouces, qui procure un rendu très correct en termes de luminosité et de couleurs. Côté sensibilité et précision, il n’y a rien à redire : c’est du tout bon. Ajoutez à cela que le Nexus One est aussi réactif qu’attendu. C’est un téléphone multitâche (plusieurs applications peuvent tourner en simultanée) et multifonction à partir duquel il est agréable de naviguer. Pour autant, l’interface utilisateur n’est pas des plus conviviales. En effet, les menus et pages d’accueil, personnalisables à l’aide d’applications, sont assez « bruts ». Nous préférons les interfaces des HTC Desire et Samsung Galaxy S, chacun profitant d’un habillage maison plus attrayant.


Comme tout smartphone sous Android qui se respecte, le Nexus One permet d’avoir à portée de main toute la suite de logiciels Google : Gmail, Gtalk, Calendar, Youtube, et Google Maps Navigation, un système de GPS gratuit et efficace. Notez que la synchronisation entre ses contacts Facebook, ses comptes mails (plusieurs peuvent être gérés en même temps) et son répertoire est possible en un clic. Pratique pour faire converger les données d’une même personne sur une même page !


Critère important, l’autonomie de l’appareil est un poil limitée. Comptez une journée sans passer par la case recharge dans le cadre d’une utilisation régulière du web, de la musique, d’appels téléphoniques/SMS, en Wi-Fi et 3G.


Multimédia


Impossible de dire que le Nexus One est un excellent compagnon de route multimédia. Si la navigation sur le web tire clairement parti de la taille d’écran confortable, en photo, ce n’est pas la panacée : les clichés manquent de piqué, de détails, surtout en basse lumière.


En prise vidéo, ce n’est pas génial non plus. L’appareil enregistre en HD (720p), mais les films manquent de fluidité et le rendu sonore n’est pas exemplaire.


Côté lecteur audio, disons que le terminal se situe dans la moyenne. Si le Tuner FM est pour vous une caractéristique importante, sachez que tandis que le Desire de HTC (vous savez, celui qui possède le même profil) le propose, il est absent du Nexus One.


Enfin, terminons ce banc d’essai par la partie téléphone, car, oui, ce smartphone complet sert aussi à téléphoner, figurez-vous ! Il n’y a rien à signaler de particulier en ce qui concerne la connectivité du Nexus One. L’accroche réseau est correcte dans l’ensemble, en 3G, Wi-Fi et GPS. En conversation, le terminal se comporte tout à fait honorablement.


Le Nexus One est un bon terminal qui profitera probablement plus à une cible technophile un peu « bidouilleuse » en quête d’un terminal sous Android bénéficiant de mises à jour avant les autres. Pour un public moins averti, qui souhaite un téléphone intelligent sous Android, nous conseillons plutôt le HTC Desire ou le Samsung Galaxy S, tous deux pourvus d’une interface utilisateur plus conviviale et intuitive.


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