mardi 20 juillet 2010

Playboy suscite les convoitises



Playboy suscite les convoitises



Propriétaire de 70% des parts de Playboy Enterprises qu'il a créé, Hugh Hefner souhaite racheter les 30% restants. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS


Son fondateur, Hugh Hefner, s'oppose à Penthouse.


La guerre aura-t-elle lieu autour de Playboy? À peine le fondateur du célèbre magazine de charme a-t-il annoncé vouloir acheter les parts de son groupe qu'il ne possède pas encore, que son rival de toujours, Penthouse, propose de racheter la totalité du capital.


À 84 ans, Hugh Hefner, a créé la surprise en offrant de racheter 30 % des parts de Playboy Enterprises. Il possède les 70 % restants. L'offre évaluerait le groupe à environ 185 millions de dollars. Trois jours plus tard, la maison mère de Penthouse, FriendFinder Network, spécialisée dans le business des rencontres en ligne, a surenchéri en proposant 210 millions de dollars pour toutes les parts. Marc Bell, son président, a suggéré une rencontre avec Playboy le 21 juillet. En vain.


Hefner dit vouloir «protéger l'héritage Playboy». Il pense que reprendre le contrôle total du groupe le lui permettrait d'autant plus qu'il souhaite léguer celui-ci à ses fils aujourd'hui âgés de 19 et 20 ans. Pourtant, l'heure de gloire de Playboy est passée depuis longtemps. Dans les années 1970, le magazine sortait à 7 millions d'exemplaires ; aujourd'hui, il ne dépasse pas 1,5 million.


Un groupe sous-évalué


Le groupe qui tire son chiffre d'affaires de la télévision, de l'édition, de l'Internet et des produits dérivés, est en difficulté depuis des années. Le nouveau président, Scott Flanders, a effectué une restructuration salutaire. Il cherche aujourd'hui à accroître les revenus tirés des produits dérivés de la marque et à multiplier les partenariats avec les casinos. Selon des analystes, Hugh Hefner estimerait que le groupe est largement sous-évalué et il voudrait l'acheter «à bas prix».


Pour d'autres, il faut aller chercher du côté de Beverly Hills, en Californie, pour comprendre sa motivation. Le groupe y possède la légendaire villa Playboy… qu'il loue 800.000 dollars par an à son principal actionnaire. L'octogénaire y mène la belle vie, le plus souvent en compagnie de sa demi-douzaine de playmates. «Hugh Hefner veut y finir ses jours tranquilles et n'a aucune envie d'en partir en cas de vente», explique Todd Harrison, spécialiste chez Minyanville Medias. Pour calmer ses craintes, le patron de FriendFinder Network lui a promis de ne pas le déloger ni de le remplacer à la tête de la rédaction du magazine. Mais Hugh Hefner espère bien avoir le dernier mot.





http://univers-des-news.over-blog.com/


http://tendancedesantipodes.blogspot.com/
http://www.facebook.com/photo.php?pid=141555&id=100000913129179#!/gege.rudspace.cattan

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...