J’ai failli vous parler de politique, de Bibi et des cigares, de Gantz et des plaintes, de ce passé qui vous rattrape et n’épargne personne sauf…sauf si vous êtes dans le bon camp, d’une certaine presse bien-pensante, des élites, de la justice !
Bon je m’arrêterai là. Je partagerai juste avec vous ces trois dépêches, trois images qui trottent dans ma tête, du bel Israël que je redécouvre chaque jour et qui a cette particularité unique de nous surprendre, sans cesse.
D’abord les dernières nouvelles reçues de là-haut, vous savez, la sonde bleu blanc qui se balade au clair de la lune. Eh bien, figurez-vous qu’elle nous a envoyé un message on ne peut plus coloré de notre pays depuis là-haut, si près des étoiles. Quelle photo ! Elle aussi, bleue et blanche, comme par enchantement. Alors là, c’est la larme de la fierté qui coule. On attend quand même le selfie sur place, depuis la Lune.
L’autre moment fort : les torrents, les rivières, les sources et le lac qui débordent de joie. Finies les limites. L’eau coule, joyeuse, rapide, presque hystérique. Quant au ciel il gronde, il éclate de rire, bruyamment, quasiment insolent, pensant que quelqu’un va grogner, comme avant. Personne ici ne se plaint, ne râle en voyant tomber ces pluies de brah’a. Le plus heureux, vous vous en doutez, c’est lui. Tous les jours on vient demander de ses nouvelles. Alors? Combien ? Le Kinnereth est monté de presque deux mètres depuis le début de cet hiver mémorable. Il a dépassé la fameuse barre du rouge. Bon je n’ai rien dit, laissons encore la neige du Hermon terminer le travail et nous laisser exprimer un sanglot de soulagement.
Quant à la troisième larme, c’est celle de l’émotion pure, familiale. Celle de Loris Bitton, h’ayal boded de l’unité Golani. Ses copains se sont mobilisés pour faire venir son père, pour la cérémonie poignante du ‘’massa kumta’’. Après 50 kilomètres de marche sous les intempéries, voilà qu’à l’arrivée son papa l’attend et qu’il éclate en pleurs, en se jetant dans les bras de son protecteur, comme quand il avait 5 ans.
Tout ce que je vous décris, vous pouvez le voir en image et le revivre. Maintenez ce bon regard que l’on a la chance d’avoir quand on vit dans ce beau pays si décrié à travers le monde. N’écoutez plus les détracteurs, utilisez votre arme secrète, la meilleure, celle que D ieu nous a donné en naissant : Ayin Tova.
Avraham Azoulay
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