Le Premier ministre s'exprimait lors d'un allumage de 'Hannouca organisé par le Likoud....
Le Premier ministre a une nouvelle fois prononcé un discours dont il a le secret avec l’éloquence qu’on lui connaît. Il a commencé par évoquer ‘Hannouca comme “Fête des Maccabim”, soulignant que les Maccabim de nos jours sont les soldats de Tsahal, les agents du Shin Bet et du Mossad et même tous les citoyens du pays.
Sur ce même esprit des Maccabin, il a rappelé avec émotion la mémoire de Hadas Malka hy”d, jeune garde-frontière assassinée à la Porte de Damas il y a deux ans et demi. Binyamin Netanyahou a raconté qu’avec son épouse ils se sont rendus récemment à une exposition de photos et de lettres consacrées à Hadas hy”d. Il a dit avoir été impressionné par le courage, la force et l’esprit de cette jeune fille au point d’avoir demandé que cette exposition soit placée dans la base de recrutement de Tsahal à Tsrifin afin que les futures recrues s’inspirent de son exemple.
Le reste et la plus grande partie de son intervention ont été ensuite consacrés à la publication des recommandations de la police de le mettre en examen dans le dossier dit “4000” qui concerne ses liens avec l’homme d’affaires Shaoul Alovitz.
Prenant aussi appui sur l’histoire de ‘Hannouca, symbole de la victoire de la lumière sur l’obscurité, Binyamin Netanyahou a affimé à l’assistance nombreuse et conquise que “la vérité triomphera” et que les différentes enquêtes qui le concernent ne donneront rien. Il a attaqué de front le commandant de la police sortant Rony Alsheikh pour avoir sciemment choisi le dernier jour de son mandat pour rendre publiques les recommandations de la police aux instances judiciaires, et il a également fustigé les responsables des enquêtes de s’être acharnés contre lui – et uniquement contre lui – et pour avoir selon lui enfreint toutes les règles déontologiques.
Sur le fond, le Premier ministre s’est permis d’entrer quelque peu dans les détails sur l’Affaire Alovitz, résumant la suite des événements et démontrant qu’il n’avait absolument rien donné à l’homme d’affaires ni rien reçu de lui. “Mais là où il y a Bibi, il y a une enquête!” a-t-il dit avec ironie.
Très sûr de lui et souvent interrompu par des applaudissements et les fameux “Bibi! Bibi!”, Binyamin Netanyahou a conclu en soulignant que rien – ni même ces enquêtes – ne le fera dévier de son action politique au service de l’Etat d’Israël et de ses citoyens.
Après son intervention, il a été procédé à un allumage de la première bougie de ‘Hannouca sous la direction du Grand rabbin Israël Meïr Lau, ancien Grand rabbin d’Israël.
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