L’Autorité archéologique israélienne a présenté mercredi à Jérusalem un masque de pierre vieux d’environ neuf mille ans découvert il y a quelques mois dans les collines du sud d’Hébron et associé au développement du culte des ancêtres coïncidant avec la sédentarisation des hommes. La découverte fait actuellement l’objet d’une enquête par des experts de l’Autorité des antiquités et de la Commission géologique d’Israël.
Remontant au début du néolithique (nouvel âge de pierre), le masque aurait été découvert par un promeneur puis volé et retrouvé par l’unité de prévention du vol de l’Autorité des antiquités dans le sud des collines d’Hébron, aux environs du village de Pnei Hever a indiqué Ronit Lupo une archéologue de l’Autorité archéologique israélienne qui précise que «c’est un masque rare, le dernier en date a été découvert il y a 35 ans». Des outils de silex découverts sur le site ont permis de dater le masque d’environ 9.000 ans, c’est à dire du début de la «révolution agricole», lorsque les hommes ont cessé de vivre de la chasse et se sont sédentarisé en pratiquant la culture agricole et en domestiquant des animaux.
Le masque a été soigneusement conçu avec des outils en pierre pour ressembler à un visage humain taillé dans une pierre calcaire aux teintes jaunes soigneusement polie. Il arbore des trous sur les côtés , en haut et en bas, avec des joues et un nez parfaitement restitué. Il peut-être porté par un individu ou exhibé, sur un poteau.
«Peut-être que ce masque relève-t-il du monde spirituel des populations du néolithique» a commenté Ronit Lupo.
Cette découverte renforce l’hypothèse selon laquelle les collines du sud d’Hébron constituent un site ou étaient fabriqués des masques en pierre et probablement également d’autres activités rituelles de la période du néolithique pré-poterie.
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