L’histoire de Rabbi Chimon Bar Yohai
1ere partie
Yohaï le père de Rabbi Chimon était un membre important de la tribu de Yehouda. Son épouse, (la mère de Rabbi Chimon). Sarah, descendait de la prestigieuse lignée des princes du Peuple juif et, en particulier, de Hillel Hazaken (l’Ancien).
Durant de nombreuses années, Sarah resta stérile et Yohaï finit par envisager de se séparer de Sarah et d’épouser une femme qui lui donnerait des enfants. Sarah jeûna, donna la Tsedaka et pria avec ferveur, en suppliant Hachem de lui permettre d’avoir un enfant.
La nuit de Roch Hachana, Yohaï fit un rêve : il se trouvait debout dans une vaste forêt dont certains arbres étaient pleins de fruits et d’autres secs. Yohaï s’appuya contre un arbre sec et aperçut un Juif impressionnant qui portait une cruche pleine d’eau sur son épaule et qui arrosait certains arbres secs. En approchant de Yohaï, l’homme s’arrêta, prit une petite fiole d’eau pure et arrosa son arbre en lui prodiguant de nombreuses bénédictions. Yohaï s’aperçut alors que cette toute petite quantité d’eau était bénie: elle s’éleva et arrosa tout ce qui se trouvait près de son arbre qui se mit à produire immédiatement des grosses pommes juteuses, sucrées et entourées de feuilles fraîches. L’arbre continua de fleurir, de produire de nouvelles branches, de nouvelles racines et des fruits dont l’arôme parfumait toute la forêt.
Ces larmes, ont changé son destin
Yohaï se réveilla heureux et s’empressa de raconter son rêve à son épouse. Pour lui, l’interprétation était évidente. Les arbres représentaient les femmes : certaines avaient des enfants, d’autres étaient stériles. A Roch Hachana, Hachem décrète quelles seraient celles qui mettront au monde des enfants : son épouse vertueuse en faisait partie puisque son arbre avait bénéficié d’une bénédiction extraordinaire. Cependant, il ne comprenait pas pourquoi cet homme à l’aspect majestueux avait utilisé une petite fiole qui n’avait servi que pour son arbre et pour aucun autre ?
Ravie, mais étonnée, sa femme proposa : «Allons en parler à Rabbi Akiva !» Celui-ci compléta l’interprétation donnée par Yohaï : «Sachez que Sarah était destinée à être stérile : elle n’aurait jamais dû avoir d’enfant. Ce n’est que grâce à ses prières et ses larmes, qu’elle a mérité de changer son destin et d’enfanter. La fiole qui arrosait son arbre, avait recueilli ses larmes. Ce sont ses larmes qui ont arrosé l’arbre qui la représente et seulement celui-ci !»
Et Rabbi Akiva ajouta : «Sarah ! Cette année vous donnerez naissance à un fils qui illuminera le Peuple d’Israël tout au long des générations par sa sagesse et ses actions !»
jeudi 19 Mai 2011
Ce soir, jeudi 19 mai 2011 à la sortie des étoiles, nous compterons le 31ème jour du Omer, qui correspond à 4 semaines et 3 jours.
HALAKHA 1
On ne récitera pas les supplications la veille de Lag baomer à partir de Minha ainsi que toute la journée de Lag Baomer.
Certains Ashkénazes ont l'usage de célébrer des mariages même au soir du 33ème jour du 'Omer.
HALAKHA 2
Les jours du 'Omer ne sont pas voués aux malheurs. Au contraire, selon le Ramban (Rabbénou Moché Ben Nah'mann) la sainteté des jours du 'Omer est équivalente à celle des jours de H'ol Ha-Mo'ed (jours de demi-fête). Il est fortement conseillé afin de réparer la faute des élèves de Rabbi Akiba, de travailler sur ses traits de caractère pendant la période du Omer, afin d’arriver au 50ème degré (7 x 7 semaines + Chavouot) afin de recevoir la Torah ce jour.
APHORISME DU PIRKE AVOT (maxime de nos Pères)
Rabban Gamaliel, fils de Rabbi Yehouda Hanassi, disait : 'Il est beau d'étudier la Torah avec le "Dérekh Eretz" (le savoir vivre), car respecter les uns comme les autres nous fait éviter le mal."
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