A une semaine de l'alléchant "Olimpico" qui nous sera proposé dimanche prochain, on peut dire que le 1er mai n'a pas franchement porté chance à nos deux Olympiques. Marseille s'est fait piéger en fin de match face à Auxerre, sur ce long ballon repris par Jo Gook, qui a profité du mauvais placement de Taïwo et du retard à l'allumage d'Heinze pour égaliser dans une rencontre pourtant outrageusement dominée par les Phocéens
Et encore, le hold-up aurait été parfait si Jelen avait glissé à Le Tallec au lieu de frapper à côté dans les ultimes instants du match. Peu en vue dans le jeu mais efficaces ces derniers temps, les Marseillais ont cette fois joué une partition totalement inverse en produisant du jeu mais en se montrant maladroits ou malchanceux dans le dernier geste. Bizarrement, ils ont bien mieux joué que face à Nice mais ne récoltent qu'un point là où ils en avaient pris trois mercredi face aux Azuréens.
Individuellement, les frères Ayew - titularisés ensemble pour la première fois - se sont bien dépouillés pour l'équipe et même Lucho, qui réalise pourtant une saison très mitigée, m'a semblé en net progrès. L'Argentin qui risque de rater une partie du sprint final après la semelle de Le Tallec, qui devrait lui aussi manquer quelques matchs car je ne vois pas comment la commission de visionnage pourrait ne pas le suspendre a posteriori pour son geste.
Mauvais... et violents !
En tout cas, ça fait 18 points perdus à domicile pour l'OM cette saison. C'est énorme. Et ça profite ce week-end au LOSC, qui récupère donc la première place à cinq journées de la fin. Mais les difficultés marseillaises semblent presque superficielles comparées à celles de l'autre Olympique, celui de Lyon. Les hommes de Claude Puel ont en effet livré une prestation particulièrement innommable au Stadium.
Ca me fait plaisir pour Toulouse car je n'ai pas toujours été tendre avec ce club. En fait, en y réfléchissant bien je ne suis même pas sûr d'avoir dit un jour du bien du Téfécé sur ce blog. Mais cette saison, je trouve l'équipe de Casanova nettement mieux dans le jeu. Sauf qu'en jouant mieux, Toulouse perdait souvent. Pas hier. Cette fois, la prise de risque toulousaine a été récompensée, bien facilitée il est vrai par l'apathie générale des Lyonnais.
Sans Lloris, ce n'est pas deux mais cinq ou six buts que l'OL aurait pris. Diakhaté a réussi la prouesse d'être aussi mauvais qu'à Nice et Cissokho, à la rue pendant la quasi totalité de la rencontre, n'a rien trouvé de mieux que de marquer un csc avant de se faire expulser pour un tacle que Braaten a bien fait d'esquiver pour le bien de son intégrité physique. Car en plus d'être mauvais, les Lyonnais se sont montrés particulièrement violents, Bastos ayant ouvert le bal des exclusions avec deux tacles répréhensibles en une minute.
Définitivement imprévisible
Et puis bon, parlons un peu des choix et du coaching de Claude Puel. La seule chose qui fonctionne vraiment cette saison à l'OL, c'est l'association Gomis-Lisandro. Eh bien comme à Madrid en Ligue des Champions, l'entraîneur lyonnais a laissé le pauvre Lisandro seul devant en incorporant un deuxième milieu défensif dans son équipe. Faire une erreur de coaching, pas de souci. Mais la répéter à l'infini sans même se rendre compte que c'en est une, là on est proche de l'incompétence.
Il devient donc évident que le OL-OM du week-end prochain constitue la dernière chance lyonnaise d'accrocher l'une des deux premières places directement qualificatives pour la Ligue des Champions. Pire : si Lyon ne bat pas Marseille et que Paris va l'emporter à Monaco - ce qui ne paraît pas improbable à première vue - le PSG passera devant l'OL. Petit rappel : ça fait douze saisons consécutives que Lyon joue la LDC...
Dans les autres matchs de la soirée, qui concernaient essentiellement la lutte pour le maintien, on a eu droit à quelques surprises. Pas à Montpellier où on a eu droit à un beau 0-0, mais à Saint-Etienne où Monaco est allé chercher le nul dans un match où la seule chose à retenir est la belle volée de Payet, et surtout à Nice où Caen s'est littéralement promené avec notamment un super Hamouma et un Ospina qui n'est plus que l'ombre de lui-même. L'embouteillage en bas de tableau est total, avec cinq équipes à 39 points. Cette Ligue 1 2010-2011 est définitivement imprévisible...
On se retrouve mardi avec un gros calibre dans Pierrot le Show...
Pierrot
http://fr.sports.yahoo.com/fo/pierrotlefoot/article/1508004/
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