mercredi 9 mars 2011

Parashat Vayikra 5771..

Parashat Vayikra 5771..

Tout est pour le bien
Rabbi Nahman de Breslev nous apprend que chacun
d’entre nous peut être joyeux, tout le temps. Car la
joie ne dépend pas de facteurs extérieurs, mais juste
de la émouna de l’homme de se dire que tout vient
d’Hashem et que tout est pour le bien. C’est la chose
essentielle qui permet à l’homme d’être toujours
joyeux. Ainsi, il explique à l’homme qu’il peut avoir
tous les défauts et manque du monde, une vie difficile
et remplie d’épreuves, mais la joie qu’il ressent
doit combler tous ces manques.
Il faut savoir que la joie est le résultat direct de la
Emouna en Hakadosh Baroukh Hou. Car celui qui
a la Emouna n’a pas besoin de conditions pour
être joyeux, même quand Hashem l’éprouve il est
toujours content. C’est le principe de saméa’h
bé’helko : être heureux de ce qu’Hashem nous
donne, ni plus ni moins.
Expliquons un peu plus ce grand principe : une
personne doit vraiment accepter et se réjouir de
tout ce que le Maître du Monde lui procure. Elle
doit surtout savoir que les manques et les difficultés
qu’elle rencontre dans la vie font aussi parti
de son ’helko, c’est { dire de la part qu’il lui revient.
Car l’homme doit comprendre que ce
qu’Hashem lui envoie, c’est pour son bien et parfait
pour lui. C’est ce qui s ‘appelle avoir la émouna
dans la façon dont Hakadosh Baroukh Hou dirige
chaque personne individuellement (Hashga’ha
Pratit) : c'est-à-dire qu’Hashem fixe pour chacun
d’entre nous ce qui doit nous revenir, qu’IL sait
exactement quoi nous donner et à quel moment,
afin de faire sortir le meilleur de nous et surtout
nous faire atteindre le but pour lequel nous avons
été crées. De ce fait, uniquement celui qui a la
émouna arrive à être saméa’h bé’helko. Quand une
personne vit de la façon que nous venons d’évoquer,
qu’elle ressent une joie pour toute chose de
la vie, pour toute chose qu’Hashem lui donne,
elle peut déjà voir comme ci ce monde était arrivé à
sa perfection finale dont nous aurons la vision avec
la venue prochaine du Mashi’ah. Etant donné qu’elle
voit Hashem dans tous les petits détails de sa vie
comme dans les grandes occasions, et qu’elle est
fondamentalement convaincue qu’il n’y a absolument
aucune faute de jugement ou erreur dans l’épreuve
envoyée par le Créateur, cette personne là
vit déjà dans le monde parfait dans lequel nous vivrons
tous à la fin des temps.
Ainsi, une personne qui ne voit que le bien dans ce
qu’Hashem lui donne et s’en contente, dans tous les
cas, vit une vie de Gan Eden. Par contre, celui qui
remet en cause la façon dont Hashem dirige sa vie,
n’est pas en accord avec Sa gestion du monde et
pense que ce n’est pas Hashem qui Le guide ici bas,
qu’il a son libre arbitre et donc que c’est lui qui décide
de tout, qu’{ chaque fois qu’elle réussit une
chose elle se remplit de Gaava, aura du mal à faire
face aux épreuves de la vie : tout ce qu'elle possède
n’est jamais suffisant. Ce genre de personne n’est
jamais heureuse, recherche toujours les raisons
pour laquelle telle ou telle chose lui est arrivée,
tombe sans arrêt et a du mal à se relever après chaque
descente : elle ne veut pas se rendre { l’évidence
qu’Hashem La dirige de la meilleure façon qu’il
soit et que son rôle est de se contenter de ce qu’IL
lui envoie car IL est d’une précision sans pareille :
ce que l’on reçoit, c’est ce que l’on mérite et c’est {
nous de comprendre les différents messages
qu’Hashem nous envoie dans le courant de notre
vie. Celui qui a vraiment la Emouna qu’Hashem lui
donne ce dont il a besoin et que tout est sous Sa direction,
vivra une vie pleine de Emouna et de joie.
Tiré du livre Bégan Aosher du Rav Shalom Arush
Shabbat Shalom


Résumé de la Parasha
H ashem parle { Moshé Rabbénou depuis la Tente d’assignation pour lui donner les lois
régissant les offrandes apportées au Mishkan. Elles comprennent :
- l’holocauste (‘Olah) : qui, après son abattage, est entièrement consumé sur l’Autel
- l’oblation (Min’ha) : offrande de fleur de farine, d’huile et d’encens.
- le sacrifice de paix (Shélamim) : dont la viande est consommée par celui qui l’apporte après
que certaines parties en ont été brûlées sur le Mizbéa’h et d’autres données aux Kohanim.
- les sacrifices d’expiation (‘Hatat) : fautes commises par le Kohen Gadol, la communauté, le Roi
ou un particulier.
- le sacrifice de culpabilité (Asham) qu’apportait en particulier celui qui détournait de leur usage
des biens du sanctuaire, qui était en situation de doute quant { une transgression qu’il avait
pu accomplir ou encore celui qui a juré de façon fausse, à propos d’argent qu’on lui réclamait, au
préjudice de son prochain.


L’histoire : Le Rav et les poissons..
L’important dans la mitsva de donner la Tsedaka est de le faire en montrant un visage souriant et non pas
donner l’impression de se débarrasser d’une besogne. L’histoire qui va suivre va nous montrer que faire du
hessed doit être une véritable mitsva en soi faite dans la joie et non pas une charge accablante.
Le Rav Even Ezra, grand commentateur de la Torah, était très pauvre et voyageait de ville en ville. Un vendredi
matin, il arriva dans un endroit où la coutume était que chaque personne de la ville prenait en charge
les pauvres qui avaient besoin d’un gîte pour Shabbat; et ce { tour de rôle, personne n’y échappait. Cette
semaine, c’était le tour d’un homme particulier : il était d’une radinerie extrême. Il avait pour habitude
d’aller faire ses courses une heure avant l’entrée de Shabbat afin de payer les mets les moins chers possibles
et négocier plus facilement avec les marchands. Mais cette semaine, il était allé au marché plus tôt
que d’habitude. Il arriva devant le poissonnier et vit un magnifique poisson. Après une heure d’âpres négociations,
il en obtenu un bon prix et se dit que c’était le plat qu’il servirait { ses « invités ». Arrivé à la
maison, il fut pris de scrupules tant ce poisson était beau et appétissant et se dit : « Quel dommage de le
donner à ces pauvres ! Pourquoi ne pas me le garder ! ». Sa radinerie était si grande qu’il ne pouvait même
pas supporter qu’une autre personne profite plus que lui. Il courra vite de nouveau au marché et acheta
trois poissons vieux qui dégageaient une odeur putride. De retour chez lui, il dit à sa femme de préparer le
grand et beau poisson pour lui et de cuire les autres pour les pauvres qui viendraient manger le soir.
Après la Téfila du vendredi soir, notre homme accompagné du Even Ezra et d’autres pauvres rentrèrent {
la maison. A peine la porte d’entrée ouverte, le Rav comprit tout de suite ce qu’il se passait et { qui il avait
à faire. Mais il ne dit pas un mot et fit comme ci de rien était. Après avoir fait nétilat yadaïm et motsi, le
baal habayit demanda { sa femme d’apporter les poissons. Il espérait que ses invités se rempliraient le
ventre avec ce mets tandis que lui sortirait par la suite son beau poisson. D’un coup, le Rav se leva et se
pencha vers l’assiette qui contenait les trois poissons. Il fit mine de parler au premier. Le maitre de maison
était étonné du comportement du Rav. Puis, ce dernier se pencha vers le second poisson et fit aussi
mine de lui glisser quelques mots. De même pour le troisième. Alors, notre homme ne put se contenir et
demanda au Rav : « Mais que faites vous ? De la sorcellerie ? Vous parlez à des poissons morts ? »
« Pas du tout ! » lui répondit le Rav. « J’écris des commentaires sur la Parasha et je me suis toujours demandé
comment s’était passé l’ouverture de la Mer Rouge. Alors, l’occasion s’est présentée lorsque j’ai vu
ces trois poissons si vieux. Je me suis dis que du fait de leur âge, ils avaient certainement vécu à cette fameuse
époque. Alors j’ai interrogé le premier qui m’a renvoyé chez le second qui m’a renvoyé sur le troisième
qui m’a dit qu’il ne se souvenait plus de rien mais que son grand frère qui se trouvait dans la cuisine
se rappelait de tout !
Le maitre de maison comprit l’allusion que venait de lui faire le Even Ezra sur sa façon de se comporter
envers ses invités. Cela pénétra dans son coeur et comprit { quel point il était radin et changea depuis radicalement
de comportement.
Pour l’élévation des âmes de Meyer Ben Nina & Myriam Bat Esther
Pour l’élévation de l’âme de Haima Bat Ida
Tiré du livre Or Daniel


Commentaires sur la Parashat Vayikra..
מלח ברית אלקך « Le sel d’alliance de ton Elokim»
Nos Sages nous ont dit : il est dit alliance de sel et alliance d’épreuves. Cela signifie que les épreuves sont {
prendre dans le même sens que le sel, car elles font ressortir tout le mauvais sang de l’homme, centre des
désirs et de toutes les fautes. De l{ viennent aussi toutes les hérésies et le manque d’Emouna. C’est pour
cela, lorsqu’après avoir subi des épreuves, on a un élan de Téshouva, que l’on vérifie ses mauvaises actions
et que l’on arrive { ouvrir notre coeur de pierre : c’est comme si on avait fait l’action de Méli’ha (action de
cashérisation de la viande en y mettant du sel afin d’en faire ressortir le sang) : tout notre mauvais sang
(mauvais désirs) sort de notre corps, ainsi nous avons le mérite d’avoir une véritable Emouna.
Tiré du Likouté Halakhots


Pourquoi dans le premier mot de la Parasha, Vayikra, la dernière lettre, le aleph , n’est pas de la même taille
que les autres (voir photo du résumé de la Parasha)?
Le mot Vayikra ouvre le livre que nous allons lire durant quelques semaines. Le sujet principal traité est
les sacrifices apportés au Mishkan, et de ce fait, l’homme regrettait ses fautes et faisait une véritable Teshouva.
Les Maitres du Moussar (morale) nous ont enseigné que le principal élément qui entraine un homme
{ faire une faute, est l’orgueil (gaava) : une telle personne n’écoute aucune remontrance et de ce fait,
tombe dans la faute. C’est pour cela que le premier mot de ce Sefer comprend un petit aleph car ceci est
une allusion au trait d’humilité avec lequel un homme devait se présenter devant le Kohen afin que sa faute
soit expiée totalement. Comme le dit la fameuse expression : l’homme doit se faire tout petit ! Tout comme
le aleph de notre Parasha. Tiré du sefer Leshabbat Oneg

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