La marquise de la nuit
De son corsage lassé de rubans satins
son cœur bat au son du bal donné,
Elle danse ses jupons aux gré du clavecin
marquise démunie,
parfois ingénue,
elle met son cœur et corps à nu,
pour un marquis ou un paris.
Le château là nomme
la catin.
Il y passe du monde sous ses satins,
Marquise du matin
bel entrain,
marquise du soir
belle d'un soir,
Elle ignore les mondanités,
les leçons de savoir vivre
là font fuir,
son bonheur suprême
c'est dans les ballets rose,
qu'elle ose le rêver.
De menuets en orgies,
elle danse de ses atours,
la marquise de la nuit.
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