dimanche 19 décembre 2010

Stuxnet continue de ravager les infrastructures iraniennes Par Henri Bettan

Stuxnet continue de ravager les infrastructures iraniennes Par Henri Bettan..


Selon un expert allemand, l’action de ce virus introduit dans les ordinateurs iraniens surpasse les effets d’une frappe aérienne.
Bien que disparu des titres de la presse internationale, le virus Stuxnet continue son travail de démolition des infrastructures iraniennes.
Interrogé par le Jerusalem post, Ralf Langer, un expert allemand jouissant d’une réputation mondiale, estime qu’il faudrait deux années à l’Iran pour revenir au point de développement nucléaire où elle se trouvait avant l’attaque de Stuxnet, à supposer qu’elle vienne à bout du problème.


Ce virus, d’une sophistication inconnue à ce jour selon Ralf Langer, a nécessité un développement de plusieurs années – son code est constitué de 15 000 lignes de programme, une suite colossale – ne peut être que l’œuvre d’une puissance informatique développée ou de l’alliance de deux puissances comme les Etats-Unis et Israël. L’expert penche cependant pour l’hypothèse de l’unité 8200 comme maître d’œuvre, spécialisée dans la cyber guerre au sein de l’Amman, le service secret rattaché à Tsahal.


L’expert allemand estime que le résultat obtenu de la sorte surpasse les effets d’une frappe aérienne massive. Non seulement il épargne des vies humaines et évite le déclenchement d’un conflit généralisé au Proche-Orient, mais il donne des cauchemars aux responsables iraniens appelés à lutter contre ses effets. Il leur faudra mettre à la casse des dizaines de milliers d’ordinateurs, avec tous les programmes dont ils sont dotés, plus les ordinateurs auxquels ils sont reliés à l’Etranger, pour pouvoir espérer s’en défaire. Sauf à trouver une formule miracle, il leur faudra un travail de Sisyphe pour veiller à ce qu’aucun appareil, aucun disque ou aucune clé USB pris dans la chaîne du virus ne soient oubliés. Sans compter les montants astronomiques qu’il leur faudra débourser pour remplacer des logiciels de gestion et de contrôle très lourds, par définition sophistiqués. A cela il faudrait ajouter les sommes exorbitantes destinées à doter les nouvelles installations d’une protection antivirus consistance et durable. Il se peut également, ajoute Ralf Langer, que l’Iran ait à remplacer toute ou partie de la cascade des 8000 centrifugeuses de la centrale de Natanz, mises hors d’état.
D’autre part, un expert américain de la sécurité informatique, Eric Byres, créateur d’un site internet Tofino Security, fournisseur de grands groupes économiques en protection informatique, déclare au Jerusalem Post que le nombre de visiteurs iraniens de son site a littéralement explosé depuis septembre 2010. « Auparavant, nous enregistrions un à deux visiteurs iraniens par an, à présent ils se comptent par centaines », précise-t-il.
Cette fréquentation frénétique et à découvert, témoigne selon lui de la panique qui ne quitte plus les responsables iraniens au fur et à mesure qu’ils prennent conscience de l’étendue des dommages et de leur impuissance à y faire face. « Certains d’entre ces visiteurs, ajoute Byres, essaient de pénétrer par effraction les parties sécurisées du site. D’autre s’inscrivent et s’identifient simplement comme iraniens, tandis que certaines requêtes venant en apparence d’autres pays, prennent en réalité leur source en Iran.


Pendant ce temps, le pouvoir iranien essaye de garder profil bas et de préserver le secret sur ses tentatives pour venir à bout du virus. Des informations récentes parues sur le site Tik Debka, réputé proche des milieux du renseignement israélien, sont fait état d’un appel massif de l’Iran aux plus grands experts mondiaux de sécurité informatique avec des offres financières alléchantes, de l’ordre de dizaines de millions de dollars par personne. Mais la tentative a échoué car ses experts ont exigé de savoir quels types d’installations ils étaient appelés à ausculter et l’endroit où elles se trouvaient, craignant d’être exposés à des radiations ou à des fuites radioactives. Les Iraniens ont refusé de leur donner ces précisions.
De son côté, le site israélien Tik Debka, réputé être proche des services secrets israéliens, avait affirmé il y a plusieurs semaines que les techniciens russes employés à la centrale de Bushehr, avaient été accusés par les services de sécurité iraniens d’être à l’origine de l’introduction du virus Stuxnet dans tous les sites nucléaires. Ces employés ont fait grève ou sont rentrés dans leur pays pour protester contre les harassements dont ils étaient l’objet, mettant en péril la bonne fin du chantier de la centrale. Les iraniens affirment être en mesure de l’activer dès février 2011 pour produire de l’énergie et du plutonium destiné « à la recherche médicale ». 

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