Sous le ciel de PariIIIs,
Les maraichers ambulants,
Ont dressé sur les trottoirs matinaux,
Des boulevards des Maréchaux,
Leurs tréteaux.
Tableau et décor vivants.
Les bâches d’l’Mairie
Les protègent des intempéries.
Les calicoOOOts,
De vieilles ardoises noires
Frémissent sous le vent
Et les prix s’envolent.
La monnaie dort dans le tiroir.
C’est la criéEEEEe.
Il vante ses salades,
Vend sa vieille mévente de la veille,
Ses fruits d’saisons,
Pastèques et melons
Fraises, cerises raisins blancs,
Ne sont pas aussi sucrés
Qu’il le prétend.
Le bon français n’y est pluUUUs.
Ils s’interpellent dans un jargon fleuri,
Plus ‘ arabique que francisque’, les pressentis.
Bien des clients aux passants ne comprennent
Ce parler de leur pays de cocagne.
Sauf bons braves gens avertis.
Bonjour les zoulous, nous voilàAAAAA.
Deux passes partout
‘...Bonjour... !’ et ‘...Merci... !’
Deux mots appris pour tout vocabulaire
Oui, c’est bien dans l’air du temps,
On s’en fiche bonne mère.
Le reste est sur la balance
Souvent moins que plus
Et l’addition toujours salée.
Les maraichers ont lève leurs tréteaAAAAux.
Ils ont jeté leurs cageots et fardeaux
Et roulent la courgette dans les caniveaux
Le persil, le radis, le fenouil et la blette.
Tout est gâté, et passent les glaneurs....
Puis les éboueurs.....De ParIIIIIIIIIIs..... §§§§§§§§§§§§§§
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