lundi 18 février 2019

Grand débat : et si on supprimait des jours fériés ?


Chaque jour, dans le cadre du grand débat national, Le Parisien passe une de vos propositions au crible. Ce lundi, la suppression de jours fériés.

En marge du grand débat national organisé par le gouvernement en réponse au mouvement des Gilets jaunes, Le Parisien invite ses lecteurs à lui envoyer les propositions de lois citoyennes qu’ils souhaiteraient voir émerger. Chaque jour, une partie d’entre elles sont passées au banc d’essai par la rédaction.
Ce lundi, nous nous penchons sur la suppression de jours fériés dans notre calendrier.

De quoi parle-t-on ?

Les jours fériés sont des jours où l’on célèbre des fêtes religieuses, civiles, ou des jours de commémoration d’événements. En France, on en compte 11. Six d’entre eux sont des fêtes religieuses : Noël, le lundi de Pâques, le jeudi de l’Ascension, le lundi de Pentecôte, L’Assomption et la Toussaint. Deux autres dates, le 8 mai et le 11 novembre, commémorent respectivement les armistices de la Seconde et Première Guerre mondiale. Restent le jour de l’An, la fête du Travail - traditionnellement chômée - du 1er mai, et la fête nationale, le 14 juillet.
Notons qu’un jour férié ne signifie pas toujours qu’il est obligatoirement chômé. Une étude menée par l’agence d’intérim Qapa auprès de 4,5 millions de personnes montrait que 2 % d’entre elles travaillaient à ces dates. « Il y a beaucoup d’exceptions : les contrôleurs aériens, les pompiers, les gendarmes, les policiers, les hôpitaux, les activités touristiques et commerciales ne chôment pas les jours fériés. Dans une économie de services comme la nôtre, cela concerne des millions d’emplois », rappelle l’économiste Xavier Timbeau, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

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