Pourtant, le maire de Toulouse, lui, avait réagi. Suite à la diffusion par l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) d’un prêche ouvertement haineux et antisémite, il a officiellement saisi le Préfet.
S’il faut se réjouir que l’édile ait pris ses responsabilités, on peut s’interroger sur une prise de conscience si tardive qu’elle intervient alors que l’influence de cet imam est devenue telle qu’elle gêne considérablement notre gouvernement et entraîne l’immixtion d’un pouvoir étranger dans une affaire française: celui de l’Algérie. Car si la vidéo de MEMRI est très embarrassante et fait tellement scandale que le maire ne peut s’en laver les mains, ignorer que Mohamed Tataï est un imam radicalisé diffusant une idéologie demandait quand même une vraie capacité à l’aveuglement sur une longue durée.
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L’aveuglement récurrent de la classe politique
Et là on ne peut que s’interroger. Lors de l’inauguration de la Grande mosquée de Toulouse, voulue et portée par ce dangereux imam, étaient présents: le maire, le représentant du Préfet, la Présidente de la région Occitanie, Carole Delga. Du beau linge, censé savoir à qui ils ont affaire et auxquels il n’a pu échapper que depuis 2015, le travail réalisé par les idéologues des frères musulmans, a favorisé passage à l’acte jihadiste, suscité des violences urbaines et alimenté des revendications de séparatisme sexuel, racial, religieux… À ce niveau de responsabilité, ils ne peuvent ignorer qui est Mohamed Tataï. Et pourtant les voilà, tous soumis, en train d’applaudir à l’inauguration d’une mosquée dont on vient d’avoir un aperçu des discours qui pourraient s’y tenir. Alors si on peut être gré au maire d’avoir effectué un signalement quand le pedigree de l’imam a fini par devenir public, les protections dont il a bénéficié auparavant posent question.
Et là on ne peut que s’interroger. Lors de l’inauguration de la Grande mosquée de Toulouse, voulue et portée par ce dangereux imam, étaient présents: le maire, le représentant du Préfet, la Présidente de la région Occitanie, Carole Delga. Du beau linge, censé savoir à qui ils ont affaire et auxquels il n’a pu échapper que depuis 2015, le travail réalisé par les idéologues des frères musulmans, a favorisé passage à l’acte jihadiste, suscité des violences urbaines et alimenté des revendications de séparatisme sexuel, racial, religieux… À ce niveau de responsabilité, ils ne peuvent ignorer qui est Mohamed Tataï. Et pourtant les voilà, tous soumis, en train d’applaudir à l’inauguration d’une mosquée dont on vient d’avoir un aperçu des discours qui pourraient s’y tenir. Alors si on peut être gré au maire d’avoir effectué un signalement quand le pedigree de l’imam a fini par devenir public, les protections dont il a bénéficié auparavant posent question.
Silencieux depuis l’ouverture d’une enquête par le parquet de Toulouse pour savoir si des propos qu’il a tenus pendant un prêche sont susceptibles d’être une incitation à la haine, l’imam de la Grande Mosquée Al Nour de Toulouse, située dans le quartier d’Empalot, a accepté de répondre aux questions de France 3.
Dans cette interview (making of : il répond en arabe aux questions posées en Français par notre journaliste et la traduction est assurée par l’un de ses collaborateurs mais il a tout de même accepté de s’exprimer en partie en Français), Mohamed Tataï exprime ses regrets auprès de la communauté juive. Surtout, il indique que son prêche de décembre 2017 a été mal interprété et décontextualisé. Que la phrase en cause a été extraite d’un discours plus long.
Les Juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront : « Ô musulman, Ô serviteur d’Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer
Or selon lui, cette citation du Hadit signifie au contraire que le jour dernier, la fin du monde n’arrive que si les musulmans tuent les juifs.
Le prophète nous dit justement qu’il ne faut pas en arriver là, il nous prévient de ne pas faire ces actes, afin de ne pas précipiter la fin du monde » explique Mohamed Tataï.

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