Encore une de ces histoires qui n’ont aucune chance d’être relayées dans les médias étrangers.
Jeudi matin, une femme arabe palestinienne de Hevron est arrivée affolée au poste de contrôle du Caveau des Patriarches. Elle a raconté aux gardes-frontières en faction que sa fille avait brusquement perdu connaissance à la maison.
Les gardes-frontières ont immédiatement informé des camarades qui se reposaient dans la base voisine après une nuit de garde. Mais ils n’ont pas hésité une seule seconde et ont accouru vers le domicile de la femme. L’un d’eux, qui avait suivi la formation d’infirmier, a prodigué les premiers soins à la jeune fille, stabilisant son étatprobablement sa vie. Parallèlement, les gardes-frontières avaient alerté le Croissant rouge, et une ambulance est venue pour transporter la jeune fille à l’hôpital.
Cette action est à noter pour deux raisons. Premièrement, elle est aux antipodes de l’image généralement véhiculée de Tsahal ou des gardes-frontières à l’étranger ou même dans certains milieux en Israël, y compris à la Knesset. Or ce n’est de loin pas la première fois que des gardes-frontières ou des soldats en poste à Hevron viennent en aide à des habitants arabes, et ce n’est pas pour rien que cette maman s’est d’abord adressée aux gardes-frontières pour obtenir de l’aide pour sa fille.
Deuxièmement, la réaction instinctive et humaine de ces gardes-frontières est d’autant plus méritoire qu’il existe toujours un risque de guet-apens dans le cas où ils se rendent dans une maison arabe. Mais ils ont pris ce risque parce que ce sont des soldats ou policiers israéliens.
Le porte-parole de la police a publié un communiqué indiquant notamment: “L’une de valeurs selon lesquelles se comportent les gardes-frontières dans leur mission est celle de la valeur de la vie humaine, la leur mais aussi celle des autres, sans discrimination de religion, race ou sexe”.
Kol hakavod!
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