jeudi 15 mars 2018

C’est Pessah Plus de blé… dans le porte-monnaie? par Valérie Halfon...


Le budget Pessah est sans doute le plus conséquent de tous les budgets Haguim. Entre le ménage, les vêtements, les courses et le reste, les sommes dépensées peuvent atteindre facilement les milliers de shékels. Alors, voici quelques trucs et astuces pour ne pas être à découvert à l’approche de la fête.

Budget numéro un: Le ménage
Dès le lendemain de Pourim, les conversations commencent souvent par un “Où en es-tu dans ton ménage de Pessah?”, question qui en angoisse plus d’un. Alors, vous faites vous aider dans votre ménage? Et si oui, par qui? Bien sûr, on peut prendre l’option Bahur Yeshiva ou femme de ménage. Solution qui vous coûtera plusieurs centaines de shékels. Si vous pouvez vous l’offrir, pourquoi pas! Mais si financièrement ce n’est pas vraiment possible, que faire? D’abord, avez-vous pensé à vos enfants? Dès le plus jeune âge, ils peuvent aider à traquer le hamets dans leurs chambres. Et lorsqu’ils sont ados ils peuvent prendre part au ménage de Pessah à part entière. Et ce n’est pas qu’une question de coût, c’est aussi une question d’éducation. Car je crois qu’ainsi nous leur apprenons une leçon importante. D’abord, nous créons des souvenirs mémorables (nettoyer ensemble peut être très joyeux!). Mais nous leur apprenons aussi à nous aider et à ressentir vraiment la fête. Essayez ensemble d’éliminer le Hamets dans la cuisine certes, mais aussi dans vos coeurs. Regardez avec plaisir le résultat. Et dites-vous que le hidoush, le renouveau, est en soi, si seulement on prend la peine de faire le travail nécessaire.

Budget numéro deux: Les vêtements
C’est la coutume pour Pessah d’acheter des habits neufs. Mais a-t-on besoin de dévaliser les magasins pour autant? Je ne le crois pas. On peut donner à ses enfants un budget précis, chacun selon ses moyens. Et à eux de choisir un joli vêtement à ce prix là. Parfois, en regardant certains magazines israéliens, j’hallucine en découvrant certains prix, comme 1500 shékels pour une robe par exemple. Même si on gagne 20000 shékels nets par mois, une fois qu’on a payé le loyer ou le prêt immobilier, les charges, l’alimentation, les frais de scolarité… on n’a pas vraiment le budget pour acheter une robe à un prix pareil. Et puis, ce n’est pas parce qu’on paie un prix fou qu’on achète de la qualité. Même à 1500 shékels, c’est souvent fait en Chine, alors…

Budget numéro 3: L’alimentation
La note de Pessah au supermarché est souvent la plus salée de l’année! Pas étonnant puisqu’on doit tout racheter en une seule fois. Epices, sucre, mais aussi café, matsot, jus de raisin et vin pour le seder. Plus tout ce qu’il nous faut pour préparer les repas de fête. Donc, première chose à faire le mois précédant Pessah, on vide les placards. En effet, le mois avant Pessah, le budget alimentation devrait être le moins élevé de l’année car on devrait utiliser tout ce qu’il y a dans les armoires. Personnellement, j’use de créativité pour finir jusqu’à la dernière lentille. Alors, si la note du super de Pessah est élevée, elle s’équilibre avec celle du mois précédant. La deuxième chose à faire, c’est de bien choisir son supermarché. En général, les supermarchés “mehadrin” sont moins chers et ça vaut vraiment le coup d’y faire ses courses. Surtout si on a l’habitude de ne pas manger de kitniot car il est assez difficile de trouver des produits sans kitniot ailleurs. Et enfin, n’oubliez pas de faire une liste. C’est nécessaire vu l’ambiance plutot survoltée qui règne au supermarché avant Pessah!

Budget numéro 4: Hol Hamoed
Il y a énormément de choses à faire pendant Hol Hamoed en Israël. Mais on n’est pas obligé de dépenser beaucoup pour profiter de la fête. Je me rappelle de cet homme habitant
Jérusalem qui avait l’habitude de partir chaque Pessah à Eilat. Une année, il a décidé de rester à Jérusalem et s’est promené dans la vieille ville. Puis il m’a raconté: “J’y ai vu des familles venant de tout Israël et du monde entier, j’ai vraiment ressenti l’unité de notre peuple et j’ai dit à ma femme: “Tous les juifs du monde rêvent de passer Pessah à Jérusalem et nous on va à Eilat?” Depuis, il ne part plus à Eilat à Pessah. Et il a vraiment compris cette phrase des Pirke Avot: “Ezehou Ashir? Hasameah behelko”.

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