Si les dirigeants de Twitter font la sourde-oreille, ils ne pourront pas louper le coche cette fois-ci. Un artiste est allé taguer sous leur nez, les messages de haine que le réseau social n’a pas voulu supprimer.
Le mois dernier, l’artiste israélien berlinois Shahak Shapira a signalé à Twitter 300 messages d’incitation et de haine. Twitter, pour sa part, ayant refusé de supprimer la plupart d’entre eux, il a fait une visite impromptue devant les bureaux de la société à Hambourg, en Allemagne, où il a tagué des graffitis comprenant des messages de ces Tweets sur les trottoirs.
Au cours des dernières heures, la campagne #HEYTWITTER attire l’attention du public. Une gigantesque attention virale sur les réseaux sociaux, avec des centaines de mentions dans les sites d’actualité.
Shapira a déjà fait les manchettes en début d’année après avoir publié un projet de photos découpées intitulé « Yolocaust », couvrant de honte des touristes qui s’étaient pris en photo de manière indigne au Mémorial de l’Holocauste à Berlin.
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