samedi 19 août 2017

3000 djihadistes reviennent en Europe ; 90 mosquées radicales en Espagne…


Voilà la population visée par le plan de suivi psychiatrique de nos bienveillants hommes politiques. Décidément ils nous coûtent un pognon fou :
1.) Assistés avant de partir
2.) Assistés pendant leur guerre, on leur envoie même LEURS revenus
3.) Ils reviennent on les soigne à nos frais et on en fait des assistés à vie.
La plupart des rapatriés de Daesh et d’Al-Qaida sont « victimes de traumatismes pour avoir tué des personnes ou assisté à de nombreux actes de violence », explique le rapport RAN, qui propose un catalogue de mesures aux autorités européennes. Parmi ceux-ci, afin d’évaluer rapidement le niveau de dangerosité de chacun des rapatriés, de mener à bien un «traitement individualisé» visant à la normalisation et à l’intégration sociale des ex-jihadistes.
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Bruxelles avertit du retour en Europe de plus de 3 000 jihadistes de Syrie et d’Irak
Entre 1 200 et 3 000 « Européens » qui ont combattu avec le mouvement djihadiste Daesh en Irak et en Syrie, seraient sur le retour dans leur pays d’origine, selon un rapport d’expert créé par la Commission européanisée a fait savoir par l’Agence France Presse (APF) . « La majeure partie des États membres de l’UE doivent s’attendre à une augmentation lente mais progressive du retour des combattants » de Daesh et Hayat Tahrir al-Cham (HTS, l’ancien Al Nusra, l’armée d’Al Qaeda en Syrie) , Dit le rapport du Réseau Européen de Sensibilisation à la Radicalisation (RAN), le groupe d’experts créé par Bruxelles.
Le nombre de djihadistes qui retournent en Europe augmentera rapidement si Daesh est vaincu en territoire irakien et syrien, et finira par disparaître sous sa forme actuelle de «califat». Le rapport RAN, qui fait également référence au retour des femmes et des enfants des djihadistes, estime qu’environ 30 pour cent des combattants européens sont déjà rentrés, certains sont en détention et beaucoup d’autres vivent dans la clandestinité.
Selon RAN, « plus de 42 000 combattants terroristes étrangers » se sont rendus en Syrie et en Irak pour se battre avec Daesh entre 2011 et 2016, allant jusqu’à 120 pays. On estime que quelque 5 000 terroristes qui se battent avec Daesh ont un passeport européen. La plupart d’entre eux sont de Belgique, France, Allemagne, Royaume-Uni, Autriche, Danemark, Finlande, Italie, Pays-Bas, Espagne et Suède, selon le rapport remis en juillet dernier à la Commission européenne. Entre 15 et 20 pour cent sont morts au combat, 30 à 35 pour cent sont retournés en Europe et environ 50 pour cent restent en Syrie et en Irak.
::. Cellules dormantes .::
La mobilisation des djihadistes étrangers a connu son pic en 2015. Les Services de Renseignement européens sont conscients de l’étape retour par les indications reçues lors des derniers attentats terroristes à Paris et à Bruxelles. Les causes du retour en Europe sont diverses, selon le rapport. Ils reviennent parce qu’ils «ont perdu leurs illusions» du djihad global ; par «remords» ; par la nostalgie d’une vie confortable à la maison ; ou parce qu’ils prétendent se joindre aux cellules dormantes djihadistes en Europe ». Un pourcentage d’entre eux ont été arrêtés peu de temps après leur retour.
La dernière vague de retour des «jihadistes« européens » est « plus violente et idéologique que la précédente » laquelle ne voulait que renverser Bachar al-Assad en Syrie ce qui caractérise cette nouvelle vague « comme beaucoup plus dangereuse ».
La plupart des rapatriés de Daesh et d’Al-Qaida sont « victimes de traumatismes pour avoir tué des personnes ou assisté à de nombreux actes de violence », explique le rapport RAN, qui propose un catalogue de mesures aux autorités européennes. Parmi ceux-ci, afin d’évaluer rapidement le niveau de dangerosité de chacun des rapatriés, de mener à bien un «traitement individualisé» visant à la normalisation et à l’intégration sociale des ex-jihadistes.
Après avoir pris de vastes territoires en Irak en 2014, Daesh a perdu une grande partie de ses conquêtes au cours des deux dernières années après l’offensive de l’armée irakienne, aidée par la coalition internationale anti-jihadiste dirigée par les États-Unis. La chute de Mossoul, la capitale du «califat» en Irak, a été un coup pour le mouvement al-Baghdadi, qui perd graduellement le contrôle de Raqa dans le nord de la Syrie et la capitale de facto du groupe djihadiste. [Indisposition du Traducteur : Pardon ! je tousse ; je ressens comme une entorse à la réalité qui me met un tigre dans la gorge ! 😏]
::. Attaques peu coûteuses .::
Le retour, volontaire ou non, des djihadistes vers l’Europe – avec l’expérience du combat et de la manipulation des explosifs – est un facteur inquiétant après la succession d’attaques peu coûteuses des deux dernières années, soit environ une vingtaine.
Le retour des anciens combattants de Daesh, dans une moindre proportion, vient de la branche syrienne d’Al-Qaïda ; c’est un stimulant pour les deux principaux mouvements terroristes islamistes – les deux sont sunnites, la principale branche islamiste – pour établir une sorte d’alliance, tant en termes de propagande que de logistique pour les attaques. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait jusqu’à présent ?
En fait, Daesh et Al Qaeda partagent le fondamental : ils visent à imposer l’islam à l’échelle mondiale tant dans les territoires à majorité musulmane (Dar al-Islam) et à la majorité des « infidèles » (Dar al-Harb). Les deux mouvements armés sont salafistes, c’est-à-dire les partisans de l’interprétation littérale et radicale du Coran selon le modèle des premiers califes. Le noyau dur d’Al Qaida et de Daesh a été formé dans les enseignements de la secte saoudienne Wahabite, zélatrice du respect strict de la loi islamique, application de la Shariah. Les différences ont été produites par le personnalisme et la stratégie politique. Depuis les attentats du 11 septembre, le mouvement d’Al-Qaïda a favorisé l’essor des franchises mondiales en Afrique et en Asie pour diffuser son message et déstabiliser les régimes. Le printemps arabe lui a donné l’occasion de tenter l’assaut du pouvoir dans plusieurs régimes arabes, qu’il juge infidèles et illégitimes en raison de leur collaboration avec l’Occident.
Par contre, Daesh a choisi de se concentrer sur la conquête militaire du territoire en Irak et en Syrie, où, après avoir proclamé le «califat», le premier depuis sa disparition en Turquie, il développe depuis 2014 les instruments bureaucratiques d’un État de substitution.
::. Contrôle policier .::
Le retour de masse éventuel des djihadistes européens, après la chute de Mossoul, trouve un terrain propice pour propager le nouveau modèle de califat omniprésent.
Le Renseignement suédois a récemment révélé que la police contrôle les mouvements de 2 000 radicaux musulmans.
Pour sa part, la police espagnole, plus portée sur l’action que sur l’information, estime que sur les 1.500 lieux de prière enregistrés en Espagne, 6 pour cent ont répandu des «messages radicaux».
[Note du tarduc : 6% de 1500 LIEUX et non personnes, ça fait tout de même beaucoup de pétards non mouillés dans la nature et des promesses de jeu de mains, jeu de vilains avec les poignards. ; pas mal 90 lieux de PRIÈRE -(hum, hum, je tousse encore ; pardon !)- dans lesquelles on prêche non pas la bonne nouvelle mais la mauvaise.]

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