Combien d’enquêtes des médias sur Macron : aucune. Contre Fillon : un milliard de millions.
- Jeudi dernier Macron disait à l’Obs que les opposants au mariage homosexuel ont été humiliés par un gouvernement qui n’a pas opté pour le dialogue. C’était pour séduire les électeurs frustrés du socialisme.
- Le soir même, il disait le contraire dans un communiqué, et se disait favorable à la loi sur le « mariage pour tous » et pour l’extension de la PMA aux couples de femmes. Là, c’était pour s’adresser à la gauche.
Avec ce double discours, les gens de droite ont ainsi l’impression que Macron va faire cocu les socialistes, et les socialistes pensent que les électeurs de droite seront les dindons de la farce (et c’est eux qui ont raison)
Cannabis : pour la dépénalisation, mais contre la dépénalisation
- Dans son livre Révolution, Macron évoque une dépénalisation du cannabis pour séduire les électeurs « progressistes ».
- Puis il plaide pour la tolérance zéro en visant les électeurs traditionalistes : « Je ne crois pas à la dépénalisation des ‘petites doses’ ni aux peines symboliques. Cela ne change rien », affirme-t-il dans un entretien au Figaro.
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Les 35 heures : c’est une fausse idée, mais elle est bonne
- En août 2015, Macron soutient la loi sur les 35 heures lors de l’université du Medef, et attaque la « fausse idée » selon laquelle « la France pourrait aller mieux en travaillant moins ».
- Puis il se rétracte et dit « Je ne parlais pas des 35 heures, mais du rapport au travail. Il en faut plus, pas moins. C’est le beau combat de la gauche, car le travail, c’est le moteur de l’émancipation individuelle. »
La sécurité de l’emploi dans l’administration : pas question d’y toucher, mais rien ne la justifie
- Lors d’un débat organisé par un think tank de gauche, Macron déclare que le statut de la fonction publique n’est plus « adéquat ».
- « Rien ne justifie l’emploi à vie de certains cadres de mon ministère ».
- Puis Macron se dédie dans un communiqué à l’AFP :
- « A aucun moment, je n’ai parlé d’une réforme du statut de la fonction publique que le gouvernement envisagerait (…).
Contre la déchéance de nationalité, mais pour qu’elle soit mise en place
- Lors du débat sur la déchéance de nationalité devant la fondation France-Israël il déclare :
- « On ne traite pas le mal en l’expulsant de la communauté nationale. »
- Et puis il approuve la décision contraire du gouvernement :
- « Mon souhait le plus profond est que cette réforme puisse se faire [la déchéance de nationalité] comme le président de la République l’a voulue », déclare-t-il sur iTélé.
Encore quelques efforts d’internet, et nous pourrons peut-être arriver à réveiller les Français sur l’escroquerie Macron. Pour l’instant, nous le faisons baisser dans les sondages, mais il faut le faire s’écrouler.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source : lexpress.fr Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg
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