vendredi 13 janvier 2017

Que vous soyez «Triskaidékaphobe» ou « Paraskevidékatriaphobe» C’est votre jour ! Par Bely...


Deux mots pour deux ressentis très proches, il s’agit des noms «scientifiques» de deux symptômes maladifs quasiment jumeaux, deux mots que l’on rencontre très rarement, deux mots difficiles à placer dans une conversation. Ceci précisé… «Triskaidékaphobe» définit l’angoisse du « Nombre 13 » et « Paraskevidékatriaphobe » celle plus spécifique du « vendredi 13 ». Mais pourquoi cette peur attachée au 13?

Pour certains, il est un signe de malheur et pour d’autres, il est annonciateur de chance.

Ce que l’on peut dire c’est que le 13 est au centre de nombreuses superstitions et lorsqu’il est associé au vendredi, il a encore plus mauvaise réputation. « Exceptée, ( et encore ), l’idée assez répandue, quoique farfelue qui voudrait qu’Adam et Eve aient croqué la pomme un vendredi, la mauvaise réputation de ce qui est lié au vendredi et/ou au chiffre 13, se fonde en grande partie sur des croyances en rapport avec la Bible et les Evangiles. Chez les hébreux, Mem, la treizième lettre de l’alphabet hébreu, est la première lettre du mot met (מת), qui signifie mort.
Chez les chrétiens, certains pensent que le Christ serait mort crucifié un vendredi, même si la date exacte de sa mort n’est pas connue des historiens quant au nombre 13 , sa mauvaise réputation viendrait en partie de ce qu’au dernier repas du même Christ, appelé aussi la Cène, les apôtres étaient 13 à table jusqu’à ce que Judas soit parti pour accomplir sa trahison.

La liste d’horreurs diverses et variées est encore fort longue mais la description de quantité de malheurs, petits et grands, par définition, n’a rien de réjouissant. Les hôtels et hôpitaux peuvent sauter le 13ème étage à la faveur d’un « 12bis » afin de ne pas déranger les clients/patients superstitieux. Il en va de même pour les ascenseurs. 
Certains aéroports « oublient » volontairement la 13ème porte d’embarquement. De même, dans les avions, la treizième rangée est souvent absente. Le président américain Franklin Roosevelt évitait de voyager le 13ème jour du mois, et n’invitait jamais 13 convives lors d’un repas. Napoléon ainsi qu’un autre président américain, Herbert Hoover, étaient également triskaïdékaphobique.
Je propose donc d’arrêter là et si vous faites partie des « Triskaidékaphobes » ou des «  Paraskevidékatriaphobes » d’oublier qui vous rend malade, virer votre cuti et rejoindre tous les superstitieux positifs qui pensent que ce jour est propice à toutes les folies, les meilleures rencontres, celle du grand amour en particulier. Comme je le mentionnais en introduction, ce jour maudit n’en est pas un pour tout le monde. 
Chez les païens, le 13 est en réalité un chiffre porte-bonheur car il correspond au nombre de pleines lunes dans l’année. Et si l’on se tourne vers le judaïsme et plus précisément vers la numérologie hébraïque, l’amour ( hahava האבה ) a pour valeur numérique 13, le nombre 1 (ehad אחד ) a aussi pour valeur numérique 13 et pour si on ajoute l’amour à l’unité cela donne le nombre 26 : la valeur numérique du nom de D…le tétragramme…..

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