samedi 29 octobre 2016

Quand la France piétine le judaïsme et le christianisme.....



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Michel Garroté - La résolution votée le 13 octobre 2016 à l’UNESCO, niant le lien historique du peuple juif avec Jérusalem (niant, aussi, le lien entre Jérusalem et la culture judéo-chrétienne), et, la résolution votée le 16 avril 2016, visent un objectif très clair : falsifier l’histoire pour plaire aux pays musulmans (une fois de plus), pour plaire à l'islam (une fois de plus).

A ce propos, Denis Jeanbar, journaliste et écrivain français, écrit notamment, dans Challenges (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pourquoi la France s'est-elle abstenue lorsque l'Unesco, le 13 octobre dernier, a adopté une résolution niant le lien historique du peuple juif avec Jérusalem ? Ce jour-là, en effet, sous l'impulsion des représentants palestiniens et de nombreux pays arabes (Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Oman, Qatar, Soudan), une commission du Conseil exécutif de l'Unesco adopte une résolution (...) qui nie, au fond, tout lien historique entre Jérusalem et le peuple juif. Tous les sites religieux y sont dénommés en arabe alors même que l'islam est apparu plus de 600 ans après la naissance du Christ et que le grand temple d'Hérode, dont le mur des Lamentations (ndmg - le Kotel), selon tous les archéologues, est le témoignage, remonte à 19 avant Jésus Christ. Un texte donc tissé de mensonges sémantiques, une expulsion par les mots et une insulte à la vérité, avant même d'être antisémite.
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Denis Jeanbar : Que croyez-vous que fit la France devant ce qu'il faut bien appeler une résolution révisionniste ? Comme 25 autres pays, elle s'abstint. 24 votes favorables ont, en revanche, conduit à son adoption. Six Etats seulement ont voté contre, six Etats qui font honneur à la démocratie car respectueux de la vérité historique : les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Estonie et la Lituanie. En vérité, nulle surprise dans l'attitude de notre diplomatie. La France avait, en effet, commis pire, le 15 avril dernier, lorsque l'Unesco avait adopté une première résolution tout à fait comparable : elle avait alors tout simplement voté pour. (...) Du soutien, la France est donc passée à l'abstention. Ce qui est ni plus ni moins une nouvelle capitulation sur laquelle il faut bien s'interroger.-
Denis Jeanbar : Pourquoi la France accepte-t-elle que cette histoire-là soit travestie ? Il y a, bien sûr, cette fameuse politique arabe de la France, politique d'équilibriste qui finit par se casser la figure comme c'est le cas dans cette affaire. Il y a aussi la triste réalité d'un commerce d'armes prospère dont les principaux clients sont des pays arabes, ennemis jurés d'Israël. Ajoutons une forme d'acceptation de la radicalité islamique, peut-être par crainte de la voir frapper à nouveau sur notre territoire ou se soulever dans les territoires perdus de la République. S'acheter donc une forme de tranquillité. On écartera l'amateurisme, nul ne pouvant imaginer que notre attitude soit une simple double bévue diplomatique. Bref, nous voici face à une realpolitik qui piétine l'histoire à la fois juive mais aussi chrétienne. Car, dans son élan, la résolution de l'Unesco met l'histoire du christianisme dans le même sac. 
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Denis Jeanbar : Diktat du révisionnisme islamique. On aurait aimé plus de réactions à une telle faute, pour ne pas dire scandale. Pas de commentaire officiel. Aucune condamnation de gauche ou de droite. Pas de grands éditoriaux indignés dans les journaux. Pas de leçons d'Histoire ou d'archéologie. Comme si seul le peuple juif était concerné par cette résolution, ajoute Denis Jeanbar dans Challenges (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté

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http://www.challenges.fr/politique/jerusalem-quand-la-france-pietine-le-judaisme-et-le-christianisme-a-l-unesco_434736

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