Combien de personnes sont mortes, victimes du djihad sur le sol français ?
Plusieurs centaines, hélas, et le prêtre Jacques Hamel n’est que le dernier en date d’une liste déjà bien trop longue.
Combien resteront mutilées à vie ? Un plus grand nombre encore.
Les assassins sont morts, pour la plupart, tout au moins les assassins qui ont directement utilisé les armes. Certains sont en prison. Leurs noms sont connus. Je ne les citerai pas ici. Le simple fait de les écrire suscite en moi une répulsion sans limites.
Des assassins qui n’ont pas directement utilisé les armes sont, eux, toujours en liberté et en pleine activité.
On peut compter dans leurs rangs des centaines de journalistes qui, au nom du politiquement correct et de la crainte d’appeler les ordures par leur nom et les islamistes des islamistes, n’ont cessé de trouver des excuses aux assassins qui ont directement utilisé les armes, et ont insisté mensongèrement pour dire qu’il s’agissait seulement de « loups solitaires », d’enfants perdus, voire de déprimés…
Ces journalistes ont été à l’œuvre encore au moment de l’attaque djihadiste de Nice. Quelques-uns d’entre eux se sont rendus jusqu’en Tunisie pour parler au père du terroriste, aux fins qu’il exprime son étonnement. Certains ont tendu leurs micros au père de l’un des deux djihadistes qui ont tué Jacques Hamel, et il a pu dire à quel point son fils était un brave garçon.
On peut compter dans les rangs des assassins qui n’ont pas directement utilisé les armes des imposteurs se prétendant islamologues venant avec complaisance tenir un discours mensonger sur l’islam et sur l’islam radical, et expliquer que les djihadistes ne sont pas musulmans et font partie de mouvements sectaires sans rapport direct avec l’islam.
On peut compter dans les rangs des assassins qui n’ont pas directement utilisé les armes, surtout, des hommes et des femmes politiques de tous bords. En fait, tous ceux qui se sont succédé au pouvoir en France depuis cinq décennies au moins, peut-être davantage.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Avoir passé des accords de complaisance cynique avec des régimes abjects du monde musulman depuis la fin de la guerre d’Algérie (qui, elle-même, a abandonné le pays au FLN et cautionné la mort de milliers de pieds-noirs et de harkis) a conduit la France sur une pente collaborationniste qu’elle n’a plus jamais quittée.
Avoir ouvert les portes du pays à des dizaines de milliers d’immigrants musulmans, devenus au fil du temps des millions, sans se préoccuper du fait que ces immigrants étaient musulmans a constitué une ouverture à la potentialité d’une barbarie qui vient aujourd’hui éclater : tous ces immigrants n’étaient et ne sont pas djihadistes, mais il suffit de quelques pommes pourries pour que les ferments du pire soient là.
Avoir laissé les enfants de ces immigrants musulmans aux mains d’enseignants frelatés qui leur ont appris à détester la civilisation occidentale et la France, plutôt que l’inverse, a été un moyen abominable de s’assurer que les ferments du pire conduisent effectivement au pire.
Avoir laissé s’ajouter aux enseignants frelatés des imams par centaines et des mouvements islamiques pratiquant l’invitation (dawa), le mensonge pieux (taqiya), et bien plus quelquefois, a été ajouter du pire au pire.
J’aimerais penser qu’il existe une possibilité de briser les engrenages enclenchés et de sortir du piège infernal qui s’est trouvé peu à peu mis en place.
Je doute que cette possibilité existe, quand bien même je souhaite la voir émerger.
Dans un article que j’ai publié voici peu aux États-Unis, je disais que ne rien faire pour briser les engrenages et sortir du piège conduirait à la déliquescence, à une soumission crépusculaire et à des violences croissantes.
J’ajoutais que faire quelque chose, au stade où la France en est, ne permettrait pas d’échapper aux violences, impliquerait des émeutes, des peurs, un plus grand nombre de morts sans doute.
J’ajoutais aussi que je pensais que l’hypothèse la plus probable était celle de la déliquescence et de la soumission crépusculaire. J’espère me tromper, bien sûr.
Je me souviens du temps où le regretté Louis Pauwels dans le « Figaro magazine » disait que la France était atteinte de sida mental et était en train de perdre toutes ses immunités.
Le sida est jugulé par des thérapies innovantes. Le sida mental, lui, est loin d’être jugulé. Il semble gagner du terrain chaque jour.
Guy Millière

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire