Les dernières déclarations du Premier ministre français Manuel Valls ont sonné aux oreilles israéliennes comme un air connu. Son intention de couper autant que faire se peut les liens financiers entre les Etats arabes et les mosquées françaises est louable même si la France aurait dû le faire depuis fort longtemps.
Mais cette intention montre aussi toute l’hypocrisie et la mauvaise foi qui règnent dans les relations internationales, surtout quant il s’agit d’Israël qui semble être le seul pays qui n’aurait pas le droit de prendre des mesures draconiennes pour stopper ou du moins réduire l’ingérence de pays étrangers dans sa politique ou même sa sécurité.
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a donc tenu à réagir aux propos de son homologue français Manuel Valls qui évoquait l’éventualité d’interdire tout financement étranger de mosquées ou associations cultuelles musulmanes en France, constatant qu’il y a un rapport direct entre ce financement et le terrorisme. « Ce sont des paroles qui nous sont familières » a-t-il dit avec un sourire entendu. Mais Binyamin Netanyahou s’est ensuite « étonné » de cette attitude française alors que parallèlement, la France subventionne des ONG qui luttent contre Tsahal ou contre l’existence même de l’Etat d’Israël.
Il a annoncé avoir nommé une équipe chargée de recueillir tous les éléments prouvant l’aide de la France à des organisations anti-israéliennes et demander ensuite au gouvernement français de cesser ces pratiques:
« Après une première vérification superficielle nous avons déjà constaté que des pays européens, dont la France, aident directement ou indirectement des organisations qui appellent au boycott d’Israël ou qui ne reconnaissent pas à Israël le droit d’exister.
Nous allons effectuer un contrôle approfondi et nous transmettrons nos conclusions au gouvernement français. Le terrorisme est le terrorisme, l’incitation est l’incitation et la manière de lutter contre ces phénomènes doit être identique pour tous les gouvernements« .

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