lundi 22 août 2016

Le vaccin est-il cachère ? Par Bely........


Cachère ou pas, presque 50 ans après la découverte de son vaccin et alors que l’épidémiologiste vient de mourir, rabbins d’hier et d’aujourd’hui comme tous les juifs réellement religieux, s’interrogent encore et toujours, consultant plus que jamais qui de droit à ce sujet : Le Livre. 
Car vacciner en général et contre la variole en particulier, un vaccin est-il cachère ou pas, la question reste posée…
En attendant, si l’on détermine la valeur d’un homme au nombre de vies épargnées, le lauréat toute catégorie d’un tel challenge est surement et encore pour longtemps le DR Donald Henderson, responsable à la fin des années 1970 de travaux qui permirent d’éradiquer la variole, une maladie qui avait causé plusieurs centaines de millions de morts à travers le monde.
La Variole, mais qu’est-ce donc ? La réponse de notre savant est sans ambiguïté :
« C’est une maladie infectieuse d’origine virale, extrêmement contagieuse et qui peut être mortelle. Elle est caractérisée par une éruption de taches rouges devenant des vésicules, puis des pustules. C’est une des maladies les plus détestables qui soient », a-t-il déclaré au « Washington Post » en 1979Car il faut savoir que la variole a fait des centaines de millions de morts et est responsable de la disparition de populations autochtones en Amérique, en Afrique et en Asie. A ce sujet, l’avant-dernier cas a été constaté aux Etats-Unis en 1949 et le dernier en Somalie en 1977.
Pendant ce temps-là nos rabbins s’interrogent encore et encore…
« Selon la loi juive, un commandement appelé «  Hovel Be’atsmo » interdit à tout homme de se faire du mal. La même règle s’applique pour la responsabilité à l’égard de la vaccination. Si les risques sont clairement établis dès le départ, dans la mesure des connaissances scientifiques du moment
DOIT-ON SE FAIRE VACCINER CONTRE LA VARIOLE ?
S’amuse-t-il vraiment à l’idée qu’il laisse derrière lui des rabbins encore et toujours dans l’expectative d’une réponse à cette double interrogation essentielle :Le plus grand bienfaiteur de l’humanité vient de tirer sa révérence.
La décision de se faire vacciner peut être prise essentiellement après avoir pesé le pour et le contre. Nous devons donc déterminer la prédominance et la gravité d’une maladie et la mesurer au risque encouru lors de la vaccination. Le vaccin idéal est celui qui n’aurait aucun effet secondaire et protègerait contre une maladie mortelle très répandue. Si ceci est rarement possible, des vaccins ne présentant que des cas infimes d’effets secondaires sérieux, ont tout de même été créés pour les maladies mortelles les plus répandues, comme la tuberculose, la diphtérie et le tétanos.
Nous acceptons de courir un plus grand danger de vaccination uniquement lorsque le danger que pose la maladie est suffisamment élevé, tel que le vaccin Sabin contre la polio dans les années 50. Ceci s’appliquait certainement au vaccin contre la variole, lorsque le risque de contamination était élevé.
Jusqu’à l’apparition du virus HIV dans les années 80, toute une génération d’américains n’avait pas été confrontée à l’éventualité de mort pour cause de maladie infectieuse. L’épidémie du SIDA a réveillé le besoin de nouveaux vaccins sûrs et efficaces pour combattre les maladies infectieuses.
La difficulté qui se pose lorsque l’on doit décider s’il faut se faire vacciner contre la variole est que nous ne pouvons pas mesurer l’ampleur du risque d’attraper la maladie.
Personne n’a contracté cette maladie, depuis plus de 25 ans. Les effets secondaires liés à la vaccination, qui étaient facilement acceptés lorsque la maladie faisait rage, sont maintenant examinés avec minutie, alors que le monde se demande si le risque d’une attaque terroriste est supérieur au risque que pose la vaccination.
Si nous ne possédons pas de plus amples informations, venant de ceux qui sont le mieux placés pour mesurer ce risque, c’est-à-dire le gouvernement américain (ou israélien), nous sommes incapables de peser le pour et le contre.
Sans l’éventualité crédible du déclenchement d’une épidémie de variole, une vaccination massive paraît injustifiée, surtout que le vaccin reste efficace même après exposition à la maladie.
Présentement, le gouvernement des Etats-Unis ne recommande pas une vaccination de masse, il considère le risque comme suffisamment petit et se permet de laisser la population non vaccinée. Sans l’éventualité crédible du déclenchement d’une épidémie de variole, une vaccination massive paraît injustifiée, surtout que le vaccin reste efficace même après exposition à la maladie.
Toutefois, le gouvernement recommande que les professionnels de la santé se trouvant en première ligne, se fassent vacciner, par mesure de précaution. Nous devons assumer que le gouvernement a accès à des informations qui suggèreraient que le risque d’exposition potentiel de ces professionnels justifie la recommandation que ce groupe particulier de personnes se soumette au risque mortel minime que présente le vaccin.
Le gouvernement israélien, qui est indubitablement soumis à un risque encore plus grand d’attaque à la variole, aurait vacciné 40.000 soldats et professionnels de la santé, mais choisi de ne pas vacciner la population dans son ensemble, dans l’espoir que celle-ci pourrait être vaccinée entièrement en l’espace de quatre jours, si cela s’avérait nécessaire.
La menace à laquelle la population américaine est exposée est très certainement plus faible que celle à laquelle est exposée la population israélienne.
Pour ce qui est du présent, prions que le monde… »
Les vaccins sont-ils, cachères ou pas cachères ? En cas d’épidémie… « Vaccinera ou vaccinera pas ? »
That is the question !

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