Le champion de France s'octroie son premier titre de la saison en dominant largement Lyon (4-1) à une semaine du début du championnat.
Le doute existait entre ce PSG nouvelle version et cet OL déjà rodé en apparence, et qui pouvait espérer avoir réduit le fossé avec son « concurrent » pour le titre. Force est de constater que cette impression n'était qu'un mirage, et que l'intersaison n'a pas tant que cela rapproché Lyonnais et Parisiens. Le déroulé de ce premier match officiel de la saison en est l'illustration puisque le champion de Franceen titre n'a laissé aucune chance ou presque à son dauphin avec un succès net (4-1).
La patte Emery entrevue
L'affaire a été rondement pliée en à peine plus d'une demi-heure de jeu. À cet instant, le PSG version Emery avait laissé entrevoir sa mutation. Un jeu plus incisif, moins de redoublement de passes, plus de jeu rapide vers l'avant. Le tout dans un 4-2-3-1 qui avait placéBen Arfa en pointe devant une ligne Lucas-Pastore-Di Maria.
Dans la toute petite ambiance du Worthersee Stadium, pas vraiment garni pour l'occasion, et en dépit des absents (Thiago Silva, Cavani, Rabiot, Krychowiak), Paris a rapidement mis la machine en route. Et si le premier point chaud a été sur les buts de Trapp, avec un ballon relâché qui aurait pu profiter à Fekir, hors-jeu au moment de marquer (5e), la suite a été un long cavalier seul.
Pastore marque des points, Verratti rejoue
La première action construite a été la bonne pour Paris. Et c'est sur un centre appliqué de Kurzawa au deuxième poteau que Pastore a pu ouvrir le score du plat du pied (1-0, 9e). L'Argentin, placé en meneur axial, a peut-être gagné sa place dans l'esprit d'Unai Emery. Il n'a eu besoin que de quelques minutes supplémentaires pour se muer en passeur pour Lucas, qui a pu exploiter l'apathie de la défense lyonnaise pour doubler la mise (2-0, 20e).
Un immobilisme encore flagrant sur le troisième but signé Ben Arfa, auteur d'un bel enchaînement (3-0, 34e) puis Kurzawa, encore trouvé par Pastore sur un coup franc rapidement joué (4-0, 54e).
Serein, le club de la capitale a continué à se montrer impliqué jusqu'au bout, les entrées de Verratti, Meunier et Maxwell lui permettant de conserver une maîtrise importante sur le jeu.
Lyon a du boulot
Ce récital parisien trouve aussi ses racines dans les insuffisances lyonnaises. À une semaine du début de la saison de Ligue 1, l'OL a pu mesurer le travail qu'il lui reste à accomplir pour être un concurrent viable dans la course au titre. La défense a montré des signes inquiétants, avec un duo Mapou-Nkoulou encore en rodage et des latéraux jamais en position de créer le surnombre.
Devant, Lacazette ne s'est signalé que par une volée sur le poteau (14e) avant de céder sa place à Valbuena, dès la mi-temps. Fekir s'est montré tout aussi discret, tandis que Cornet a attendu la deuxième période pour faire briller Trapp. Le but inscrit par Tolisso en toute fin de match, de la tête sur un centre de Jallet (4-1, 87e) rend la pilule un tout petit peu moins amère. Lyon a déjà du retard sur Paris. Un retard qu'il aura probablement encore du mal à combler durant la saison qui démarre dans moins d'une semaine.
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