Jérusalem -Une source des renseignements israéliens a confirmé lundi qu’une nouvelle unité de snipers afghans entraînés par le Hezbollah libanais et financé par l’Iran est maintenant opérationnel au-delà de la frontière-Nord dans le cadre de la défense du régime Assad en Syrie.
Au cours d’une interview du 18 juillet, cette source a affirmé que l’unité de snipers – qui fait partie de la brigade afghane Fatemiyoun – est un des groupes supplémentaires des forces spéciales qui sont déployées dans le combat contre l’Organisation Etat Islamique, ou Daesh.
Jérusalem -Une source des renseignements israéliens a confirmé lundi qu’une nouvelle unité de snipers afghans entraînés par le Hezbollah libanais et financé par l’Iran est maintenant opérationnel au-delà de la frontière-Nord dans le cadre de la défense du régime Assad en Syrie.
Au cours d’une interview du 18 juillet, cette source a affirmé que l’unité de snipers – qui fait partie de la brigade afghane Fatemiyoun – est un des groupes supplémentaires des forces spéciales qui sont déployées dans le combat contre l’Organisation Etat Islamique, ou Daesh.
Selon la traduction de Toumaj, « on s’attend à ce que des groupes supplémentaires de forces spéciales afghanes, ayant subi un entraînement très poussé au combat, avec des aptitudes de commandos, un savoir-faire en guérilla, doté de missiles anti-char, de lance-missiles à l’épaule, etc., rejoignent souds peu les rangs de la Brigade Fatemiyoun ».
« Le point remarquable est que ces forces spéciales de Fatemiyoun ont été entraînés sous les ordres d’instructeurs afghans chevronnés qui, eux-mêmes ont suivi des formations spéciales d’entraînement sous la supervision des forces du Hezbollah les mieux préparées », faisait remarquer le reportage de Tasnim.
Selon la recherche de Toumaj dans les médias iraniens, le CGRI a étendu les rangs des forces Fatemiyoun du niveau de la Brigade à une division complète l’an dernier ; et au moins 380 de ses hommes sont déclarés morts au combat en Syrie jusqu’à présent.
Une récente étude du Centre d’Information Meir Amit sur les Renseignements et le Terrorisme faisait remarquer qu’un an après avoir signé l’accord nucléaire entre l’Iran et les puissances mondiales, Téhéran n’a aucune intention de réduire ses relations de parrainage avec le Hezbollah, une organisation terroriste désignée comme telle, ni avec ses nombreuses dérivées afghanes, irakiennes, etc.
Dans son rapport « Pleins Feux sur l’Iran » de la semaine du 4 au 17 juillet, ce Centre citait une interview du 12 juillet sur la chaîne de Télévision FARS dirigée par le régime, avec Abbas Araghchi, Vice-Ministre iranien des affaires étrangères, au cours de laquelle le responsable qualifiait l’axe Iran-Hezbollah de « priorité… qui ne pourrait être modifiée sous aucun prétexte ».
« Les remarques d’Araghchi renforcent notre évaluation qu’on ne doit s’attendre à aucun changement significatif du soutien iranien au Hezbollah, ni en qualité ni en quantité, malgré ses efforts pour alléger les restrictions économiques internationales imposées au pays au cours des dernières années », souligne le Centre Amit.
Il ajoute : « L’Iran sera prête à continuer de payer le prix diplomatique, médiatique et même financier, dans ses relations avec les Etats-Unis et l’Occident, afin de continuer à favoriser le Hezbollah en tant que force politico-militaire et supplétif indispensable de l’Iran ».
Twitter: @opallrome
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