samedi 2 juillet 2016

Hidalgo : vieilles voitures, camp de migrants… et ramadan à la mairie !


Les Parisiens laisseront-ils Anne Hidalgo traiter l’islam comme la nouvelle religion d’État ?

Décidément, le maire de Paris est en pleine forme, en ce moment. Il y a quelques jours, elle se distinguait en étant le seul maire de France à interdire les voitures antérieures au 1er janvier 1997 dans sa ville, faisant preuve de ce que j’avais appelé « un racisme social déguisé en écologie ».
 
Dans le même temps, elle annonçait, sans vouloir dévoiler le lieu, la construction pour la fin de l’été d’un camp de migrants, à Paris, qui va donc faire ressembler la capitale à Calais.

Jamais en reste, son fidèle Bruno Julliard, caricature de l’apparatchik socialiste, laissait même entendre que la construction d’un deuxième camp n’était pas inenvisageable. On espère qu’un autre des fidèles du maire, le communiste Ian Brossat, qui a décidé d’éradiquer ce qu’il appelle les ghettos de riches (et rêve de raser le Sacré-Cœur), ne manquera pas de lui recommander le seizième arrondissement…
 
Et, ce lundi 4 juillet, à 20 heures, Anne Hidalgo, en compagnie de Bruno Julliard (toujours lui), invite les Parisiens à venir, dans les salons de l’hôtel de ville, commémorer le ramadan, avec concerts et buffet, bien évidemment halal. Une plaisanterie à 100.000 euros, qui se renouvelle tous les ans depuis que Delanoë, puis Hidalgo, ont pris le pouvoir à Paris.
 
Pour justifier ce choix, Anne Hidalgo avait eu cette formule inoubliable qui, tel le scotch du capitaine Haddock, la poursuivra encore longtemps : « Le ramadan est une fête qui fait partie du patrimoine culturel français. Le célébrer fait partie du partage et ne contrecarre pas la laïcité. » Bah si, camarade !
 
Faut-il rappeler au maire de Paris que le ramadan est le quatrième pilier de l’islam ? Faut-il lui faire un cours de laïcité et lui enseigner que nous ne sommes pas à Londres, chez son ami Sadiq Khan, mais dans la France laïque, celle qui sépare le religieux et le politique, celle que le grand Victor Hugo résumait ainsi, en 1850, à l’Assemblée nationale : « Je veux l’Église chez elle, et l’État chez lui. »
 
De l’autre côté de la Méditerranée, les esprits libres – comme Zineb El Rhazoui qui, avant de travailler à Charlie Hebdo, a connu les prisons marocaines pour avoir, dans des rassemblement de « déjeûneurs », refusé la dictature obscurantiste du ramadan – apprécieront l’initiative du maire de Paris.
 
Cette grossière trahison de notre modèle laïque n’empêchera pas Anne Hidalgo, dans quelques mois, d’inviter le Comité Laïcité République (étonnamment silencieux, comme tous les milieux laïques) dans les salons de la mairie pour commémorer, cette fois, la sacro-sainte laïcité qui, faut-il tout de même le rappeler, dans son article 2, précise que« l’État ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte ».
 
On préfère ne pas imaginer ce que seraient les réactions du maire de Paris et de son équipe si un maire catholique osait célébrer Carême ou Pâques dans sa mairie…
 
Les Parisiens laisseront-ils Anne Hidalgo, qui ne trouve rien à redire à ce que les Qataris rachètent les grands hôtels parisiens, traiter l’islam comme la nouvelle religion d’État ? Ou bien répondront-ils, nombreux, à l’appel de Riposte Laïque, qui organise un rassemblement, autorisé par la préfecture, avec une dizaine d’intervenants, le lundi 4 juillet, esplanade du Trocadéro, à 19 heures, pour dire « Non au ramadan à la mairie de Paris » et « Vive la laïcité ».
 
Réponse lundi, une heure avant la cérémonie de la soumission et de la dhimmitude, à l’hôtel de ville de Paris.

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