Yom Yeroushalayim (hébreu : יום ירושלים « Journée de Jérusalem »), alternativement dénommé Yom shi’hrour Yeroushalayim (hébreu : יום שחרור ירושלים « Journée de la libération de Jérusalem ») ou Yom I’houd Yeroushalayim (hébreu : יום איחוד ירושלים « Journée de l’unification de Jérusalem ») est une date fixée par l’État d’Israël à la suite de la reconquête de Jérusalem incluant la Vieille ville lors de la Guerre des Six jours, le 28 iyar 5727 (correspondant au 7 juin 1967 du calendrier grégorien).
Ce jour férié commémore la réunification de la ville, le 7 juin 1967, quand les troupes israéliennes ont pris le dessus sur les Jordaniens qui l’occupaient illégalement depuis 19 ans, et retrouvé le contrôle de leur capitale Jérusalem. Les célébrations commencent la veille au soir.
Ce dimanche 5 juin 2016, en Israël, ont lieu diverses cérémonies joyeuses, mais aussi commémoratives des soldats tombés lors des combats de libération. Elles sont observées par l’ensemble de la population juive israélienne.
Le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait deux États indépendants, l’un juif et l’autre arabe, avec un troisième État de Jérusalem sous contrôle international. Ce plan fût rejeté par les pays arabes, qui lancèrent une attaque contre Israël, conduisant à la guerre islamo-israélienne de 1948.
Les accords d’armistice de 1949 comprenaient un partage de la ville de Jérusalem suivant la ligne de front entre une partie orientale, désormais dénommée « Jérusalem-Est », sous contrôle jordanien, et une partie occidentale sous contrôle israélien. La présence juive y fut interdite, y compris sur les lieux saints. Des profanations et des destructions de synagogues et de cimetières furent également rapportées. Ce fut une épuration ethnique des juifs qui ne dérangea personne en Occident.
Sous contrôle jordanien entre 1949 et 1967, cinquante-huit synagogues furent détruites (y compris la magnifique synagogue du « Hourva« ), et le cimetière juif du Mont des Oliviers fut profané (les pierres tombales furent utilisées pour le pavage de routes alors que la région dispose de quantités importantes de pierres pour la construction).
« L’esplanade du Temple est dans nos mains ! »
Ce ne fut que sous la souveraineté israélienne que les Hiérosolomytains de toutes confessions devinrent libres, et que les lieux saints furent tous préservés.
Ce mercredi 7 juin 1967, l’infanterie de Tsahal investit la Vieille ville de Jérusalem, les soldats arrivent au Mur occidental, et le commandant de la région Centre, le général Mordechai Gur, déclare avec émotion « L’esplanade du Temple est dans nos mains ! ».
Le Rabbin de Tsahal, Shlomo Goren, sonna le shofar au Mur des Lamentations et sur le Mont du Temple, proclamant que le peuple juif avait retrouvé son lieu saint pour la première fois depuis la destruction du Second Temple par Titus en 70 de notre ère.
Le premier ministre israélien déclare officiellement : « Jérusalem réunifiée est la capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Le cessez-le-feu est décrété le 11 juin 1967. La Knesset reçoit la proposition de loi gouvernementale sur l’administration de Jérusalem le 27 juin.
Le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar comme un jour férié « Journée de Jérusalem ». Le 23 mars 1998, la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la « libération » de la vieille ville et de ses lieux saints.
Comme pour la Journée de l’indépendance d’Israël, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, la Journée de Jérusalem devrait être célébrée dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.
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La Communauté internationale, considère toujours Jérusalem comme un « territoire occupé » qui devra, de ce fait, faire partie des « négociations sur le statut final des territoires », ce qui est contredit par la proclamation de la Knesset du 28 juin 1967 et son caractère « un et indivisible ».
Jérusalem n’est pas une colonie, c’est la capitale de l’État d’Israël. Il est impossible de nier le lien entre le peuple juif et Jérusalem. Pendant trois mille ans, les Juifs ont construit dans Jérusalem. Et nous continuons aujourd’hui à construire.
Pourquoi appelle-t-on les juifs juifs et les arabes arabes ? Parce que les juifs viennent de Judée et les arabes d’Arabie.
Shalom de Jerusalem
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1967 – Jérusalem réunifiée
Images d’archives particulièrement émouvantes de la libération de Jérusalem et du retour du peuple d’Israël sur sa terre ancestrale.
Images d’archives particulièrement émouvantes de la libération de Jérusalem et du retour du peuple d’Israël sur sa terre ancestrale.
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